UN AN DE MANDAT : LA RÉALITÉ DERRIÈRE LA COM’ MUNICIPALE
Après un peu plus d'un an de mandat d’Éric Piolle, le groupe de la majorité municipale Grenoble en Commun s’est permis d’éditer un document à la gloire de l’action du Grand Timonier. Une énième opération de communication municipale qui occulte la réalité que vivent les grenoblois. Grenoble le Changement vous propose de reprendre ce document point par point.
COVID-19 : QU'A FAIT ÉRIC PIOLLE ?
Avec le premier confinement, la Ville a économisé plus de 2 millions d’euros d’économies. Ce montant aurait pu appuyer une politique municipale volontariste de lutte contre le virus. Mais E. Piolle s'est contenté de subir les évènements pendant que d'autres collectivités (Région, Département, de nombreuses communes iséroises) étaient à l'avant-garde.
E.PIOLLE A REFUSE LE NETTOYAGE PENDANT LE COVID
Malgré la demande de l’opposition, Éric Piolle n’a pas souhaité profiter des rues quasi désertes pour engager un grand nettoyage de Grenoble qui en a bien besoin. L'organisation des distributions de repas aux plus démunis a été catastrophique, laissant la porte ouverte à la contamination. Pour les masques, la Ville a réagi après tout le monde proposant au retrait des masques à l'ergonomie désastreuse. Et que dire de la "commission COVID" tirée au sort, donc aucune proposition n'a été suivie d'effets dans la droite lignée du mépris de ces élus pour la participation citoyenne réelle.
LA DÉMOCRATIE N'A DE PARTICIPATIVE QUE LE NOM
Alors qu’Éric Piolle se dit favorable à la mise en place du Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) à l’échelle nationale, celui-ci ne l’applique pas à Grenoble. En effet, malgré une pétition s’opposant à la destruction des immeubles du 10 et 20 galerie de l’Arlequin, ayant reçu plus de 2000 signatures et l’organisation d’un RIC où 70% des habitants se sont opposés aux démolitions, Éric Piolle a tout de même laissé la destruction se poursuivre. Les immeubles sont désormais laissés à l’abandon pour contraindre les derniers habitants à partir.
UNE VASTE ESCROQUERIE POUR EMPÊCHER L'INTERPELLATION
L'usine à gaz mise en place pour saisir la Mairie de ses problèmes est une vaste escroquerie visant à empêcher les habitants d'interpeller directement leurs élus pour obtenir des solutions aux problèmes qu'ils rencontrent. Il faut 1000 signatures pour avoir le droit de parler d'un projet, 8000 pour obtenir une votation !
Le système Piolle se rapproche davantage d’une autocratie que d'une démocratie participative.
RETARDS DE CONSTRUCTIONS SCOLAIRES
Les enfants payent les pots cassés de l'incurie municipale. La rentrée scolaire s'est ainsi traduite par des retards de construction scolaire, avec certains établissements surchargés, la municipalité ne parvenant toujours pas à faire face aux conséquences de la densification de la ville qu’elle poursuit sans relâche.
LA PROPAGANDE SUR LE DOS DES ENFANTS
Grande ambition du début de mandat, E. Piolle souhaite "dégenrer" les cours d'écoles. Dans son idéologie gauchisante, le foot serait donc réservé aux hommes : les filles de plus en plus nombreuses à le pratiquer apprécieront. Grégory Doucet, le Maire de Lyon EELV tout aussi hors-sol que son homologue grenoblois, s'est même fait mettre à l'amende par un enfant critiquant la cour non genrée.
DES DEALERS OCCUPENT UNE CRECHE
Pendant qu'E. Piolle s'attaque à des problèmes imaginaires pour satisfaire la partie la plus idéologisée de son électorat, il est incapable de s'attaquer aux problèmes concrets. Des dealers ont ainsi fait fermer une crèche à la Villeneuve, pénalisant les parents et enfants. Mais c'est plus simple de s'attaquer au terrain de foot de la récré.
LA CULTURE À LA DÉRIVE
Suppression de la subvention des Musiciens du Louvre, fermeture de bibliothèques, baisse historique de la subvention de la ville à la MC2, tentative de mainmise municipale sur l'offre culturelle grenobloise et notamment les théâtres pour imposer une idéologie, artistes qui se plaignent de l'absence de soutien...
En matière de culture, les rouges/verts détruisent mais ont bien du mal à reconstruire. L'enquête très fouillée de France Culture à ce sujet est un réquisitoire impitoyable.
URBANISME : LA DENSIFICATION MASSIVE
Le PLUi (voté par les roses/rouges/verts) est une aberration qui ouvre grand la porte ouverte à l'urbanisation massive. Dans tous les quartiers, les habitants voient les espaces verts grignotés par la bétonisation cautionnée par E. Piolle. Parc Hoche, Presqu'île, Flaubert, cours de la Libération, Beauvert, île verte... Les espaces de fraîcheur laissent la place à des îlots de chaleur : un véritable contresens à l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique.
ESPACES PUBLICS : L'INSALUBRITÉ RÈGNE
Poubelles qui débordent (la faute aux grenoblois qui les utilisent si l'on en croit G. Namur), multiplication des dépôts et décharges sauvages (à l'image de la friche Allibert), tags à tous les coins de rue... L'espace public à Grenoble est dans un état d'insalubrité avancé et la ville persiste à ne pas vouloir se donner les moyens, malgré des propositions concrètes de l'opposition.
LE CANDIDAT DE LA "JUSTICE SOCIALE" ROI DES MESURES ANTI SOCIALES
Fermeture de bibliothèques de proximité, réduction du service de santé scolaire, hausse des tarifs du périscolaire, des piscines et du stationnement, coupes dans les subventions aux associations... Le social à la E. Piolle laisse un goût amer.
Plus récemment encore, les élus mettent en péril la papothèque, structure d'économie sociale et solidaire incontournable pour le quartier Mistral et bien au-delà.
ACCESSIBILITÉ : GRENOBLE PREND DU RETARD
Grenoble avait un temps d'avance en matière d'accessibilité avec Alain Carignon, qui a créé le premier tramway au monde adapté aux personnes en situation de handicap. «Grenoble a perdu son esprit pionnier en matière d’accessibilité, on en est vraiment très loin et pas seulement depuis 2014» affirmait Philippe Mariage, membre de l’AFM Téléthon.
L'état des trottoirs et des chaussées est un véritable parcours du combattant pour les personnes qui ont des difficultés de déplacement. La suppression des feux piétons n'arrange rien.
Dans les logements sociaux, les pannes récurrentes d'ascenseur enferment chez elles des personnes en situation de handicap parfois pendant plusieurs jours. Rappelons qu'Elisa Martin est Présidente d'ACTIS !
COMMERCES : LA MORT À PETIT FEU
Les commerces sont déjà mal en point avec la politique dogmatique qu'impose E. Piolle depuis 2016 : piétonisation forcée (encore récemment cours Berriat, les commerçants ont vu leur chiffre baisser), duplicité avec le dossier du centre commercial Neyrpic, perte d'attractivité de Grenoble qui fait perdre des clients...
Pendant la crise COVID, alors que le monde économique était à l'arrêt, l'opposition a proposé de voter une exonération des loyers pour soulager les commerçants mis à mal. Proposition rejetée par E. Piolle qui persiste dans son mépris des commerces de proximité.
E. PIOLLE TRAITE LES ANIMAUX COMME LES GRENOBLOIS
E. Piolle trouve avec les animaux un énième prétexte à communiquer grossièrement, surfant sur un sujet de société porteur (le bien-être animal). Concrètement, qu'a-t-il fait ? Il a autorisé les agents municipaux à venir au travail avec leur chien, recyclant là une mesure déjà en vigueur lorsqu'Alain Carignon était Maire. Pendant ce temps, nos animaux étouffent sous les chaleurs écrasantes aggravées par la politique de densification de la majorité, et tout comme les grenoblois ils ont de moins en moins d'espaces verts pour se défouler.
Le seul animal dont on prend soin à Grenoble semble être... le rat, qui prolifère de plus en plus en raison de l'insalubrité de la ville.
VILLE SANS FRONTIÈRES... BIEN QU'INCAPABLE D'ACCUEILLIR
Grenoble en Commun vante une ville ouverte, sans frontières. Encore récemment, E. Piolle proposait sur le plateau de France 2 d'accueillir à Grenoble une centaine de réfugiés afghans. On plaint ces pauvres réfugiés qui penseraient trouver un accueil digne à Grenoble, car ils ne découvriraient que l'hypocrisie et le cynisme du Maire sur place.
Les grenoblois se souviennent en effet du bidonville Esmonin, des campements à la gare, à Valmy, parc Paul Mistral ou au parc de l'alliance (de nouvelles tentes s'y sont installées récemment). Des conditions de vie dignes d'une "ville ouverte" ?
EAU ET CHAUFFAGE COUPÉS AUX MIGRANTS
Cet hiver, nos élus de l'arc humaniste ont même poussé le vice jusqu'à couper le chauffage et l'eau à des migrants installés à l'abbaye. Les réfugiés afghans sont prévenus...
CAPITALE VERTE EUROPÉENNE : L'OPÉRATION DE COMM. ULTIME
C'est peut-être l'exemple le plus parlant du décalage entre communication et réalité à Grenoble : la désignation de Grenoble comme capitale verte européenne... en s'appuyant sur un dossier qui n'est que déclarations d'intentions.
Car dans les faits, la 3e ville la plus polluée de France ne devrait effectivement pas voir sa qualité de l’air s’améliorer. Grenoble reste la 4e ville de France subissant le plus de bouchons, fruit d'une politique de circulation anarchique et imposée. Les plans de circulation et autres piétonnisations déplacent simplement la circulation (et la pollution) sur d'autres axes. Aucune étude d'impact n'est d'ailleurs jamais proposée par la Mairie.
LA DISPARITION DES ESPACES VERTS
Nous sommes également la grande ville qui compte le moins d'espaces verts par habitant. La densification massive cautionnée par le PLUi des rouges/verts aggrave la situation, les espaces verts restants étant petit à petit grignotés par le béton.
LES SONDAGES NE TROMPENT PAS
Au vu des récents sondages, les français semblent l'avoir compris : E. Piolle brasse du vent et sa candidature nationale n'a aucune crédibilité lorsqu'on l'analyse au prisme de son action à Grenoble. Même les sympathisants EELV l'ont compris, reléguant Piolle loin derrière Jadot... et même derrière Sandrine Rousseau et Delphine Batho ! Espérons (sans trop y croire) que ce camouflet aidera à faire redescendre sur terre le melon d'or.