E.PIOLLE REFUSE LE RIC à VILLENEUVE

Voilà que la municipalité "rebelle", le Maire qui appelle a violer la loi sur les migrants, qui a offert son propre corps en rempart (avec force médiatisation) pour réclamer "inculpez-moi" à plusieurs reprises estime que le code général des collectivités territoriales ne l'autorise pas à consulter les grenoblois !

P.CLOUAIRE (Verts/PG) ÉTEIGNOIR de la DÉMOCRATIE LOCALE

Il ne veut pas prendre le risque d'une sanction administrative. Laquelle ? A ce point de duplicité la bateau municipal va s'échouer avant d'arriver au port. Il refuse donc au collectif contre les démolitions de Villeneuve toute consultation des habitants.

Il faut lire Pascal Clouaire (Verts/PG) l'éteignoir de la démocratie locale et dans le texte pour comprendre les arguties juridiques derrière lesquelles il se réfugie pour s'opposer à l'expression : l'urbanisme n'est pas de compétence municipale et la Métro, un EPCI ne peut pas organiser de référendum !

A.CARIGNON : POUR LE TRAM RÉFÉRENDUM SANS BASE JURIDIQUE

Comme l'a immédiatement souligné Alain Carignon dans un communiqué «les arguties juridiques de la municipalité pour refuser toute consultation sur ses projets à Villeneuve ne tiennent pas debout. En 1983 (!) nous avons organisé un référendum sans aucune base juridique sur le tramway permettant aux grenoblois de se prononcer. Rien ni personne ne peut interdire à une municipalité de demander l’avis de la population et à elle-même de décider de s’y conformer. « 

E.PIOLLE AVAIT FAIT PETITIONNER CONTRE LES DEMOLITIONS...

Pour Eric Piolle le problème est dû à la trahison de son engagement contre les démolitions. On se rappelle que la grande pétition contre le projet de l'esplanade qui a rassemblé 10 000 signatures et a contribué à la chute de la municipalité rappelait en petits caractères -comme dans les contrats d'assurances- que l'association "Vivre à Grenoble" demandait "l'arrêt démolitions de l'Arlequin".

V.COMPARAT, R.AVRILLIER, M.BOILEAU à la MANOEUVRE

A ce moment là, aux côtés de Bruno de Lescure officiait toute la Nomenklatura locale, Vincent Comparat, Raymond Avrillier, Maryvonne Boileau ... (Verts/Ades) qui frappaient ainsi Destot au Nord et au Sud de la ville. C'était le temps des coups tordus de la campagne Piolle.

RIEN N'EMPÊCHE LA MUNICIPALITE D'ORGANISER UN REFERENDUM

Sauf que les Da­vid Bodinier, Bruno de Lescure sont toujours là tandis que leurs élus ont tourné casaque et trahi cet engagement comme les autres. Le voir soumis à consultation représenterait la pire des tortures en fin de mandat.

Car évidemment rien n'empêche la municipalité d'organiser ou de faire organiser un référendum consultatif dont elle décide de suivre le résultat.

"CES RENIEMENTS, CES TRICHERIES SE RETOURNENT CONTRE ELLE"

Mais comme le rappelle aussi Alain Carignon «depuis 5 ans Eric Piolle aura inventé tous les leurres possibles, créé des seuils de 20 000 votants infranchissables à ses «votations» afin de ne jamais rendre le pouvoir aux citoyens. Cette confiscation du pouvoir dans les mains de quelques-uns n’est plus acceptable. Comme avec la fermeture des bibliothèques, la municipalité voudrait trahir son engagement de ne pas démolir à Villeneuve. Tous ces reniements, ces tricheries se retournent contre elle à la fin de son mandat. Grenoble a besoin que soit rétablie une démocratie participative directe permettant aux habitants de décider de leur avenir. « 

LES FOSSOYEURS DE LA DEMOCRATIE LOCALE

Pascal Clouaire aura été un fossoyeur de la démocratie particulièrement zélé. Il aura à chacune des étapes ou le vote aura été récusé trouvé des mots différents pour justifier l'injustifiable : lorsque à 66% les grenoblois ont voté contre les nouveaux tarifs résidents qui ont valu condamnation ensuite à Eric Piolle. Lorsque les bibliothécaires ont fait valoir leur droit à votation citoyenne après avoir rassemblé les 2000 signatures. Et maintenant Eric refuse le RIC.

UN Eric PIOLLE SANS PANACHE

Pas une fois dans son mandat la municipalité n'aura rendu le pouvoir aux citoyens ! Elle se dirige vers une fin honteuse, contrainte de porter cette tare comme un fardeau jusqu'au bout.

Pas une fois Eric Piolle n'aura eu une réaction de panache, pris un risque modeste, pour se trouver en conformité avec son discours d'autant plus emphatique sur ces questions qu'il n'aura reçu aucune application concrète.

On voit mal comment, après un tel bilan, même les plus aveugles des partisans s'il en reste pourraient continuer à faire semblant.

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