LA GRANDE MISÈRE des ÉCOLES GRENOBLOISES

Les parents de l'école du Jardin de ville doivent prendre la responsabilité d'envoyer ou non leurs enfants à la cantine : "l’immeuble hébergeant la cantine a subi de nombreux dégâts des eaux au cours des dernières années, à tous les étages, et de graves problèmes d’humidité s’y posent : moisissures, présence de champignons, planchers qui s’effritent et se désagrègent.

DES HABITANTS CRAIGNENT UN EFFONDREMENT du PLANCHER

"Au premier étage (au dessus de la cantine), deux appartements sont concernés par des planchers pourris. Les habitants craignent un effondrement des planchers et certains ont demandé à être relogés (l’un d’entre eux se ferait même héberger ailleurs, craignant pour sa sécurité)" écrivent aux élus les parents d'élèves de l'école élémentaire du jardin de ville ce vendredi. 

E.PIOLLE PRÉSIDENT d'ACTIS, PROPRIÉTAIRE de L'IMMEUBLE

L'immeuble est propriété d'Actis, l'office de HLM présidé par Eric Piolle de 2014 à 2020. Alerté en sa double "qualité" de Maire et de Président d'Actis depuis des années il n'a pas levé le petit doigt.

LES PARENTS DOIVENT DÉCIDER OU NON D'ENVOYER LEURS ENFANTS

"Nous sommes inquiets" écrivent les parents d'élèves qui demandent "à la mairie une garantie quant à la sécurité de nos enfants" et recommandent à chaque parent de "décider en conscience de laisser fréquenter ou non le restaurant scolaire à son enfant".

SA PRIORITÉ CE SONT LES ÉCOLES ! 

"Ici c'est Grenoble" comme disait Eric Piolle dans sa campagne municipale. La priorité c'était les écoles avait annoncé le même. Après 7 ans de mandat cette promesse répétée dans les médias n'a engagé que ceux qui l'ont reçue.

LA LONGUE PLAINTE des DIRECTEURS D'ÉCOLES

La longue plainte des directeurs d'écoles élémentaires de la ville dont le "Dauphiné" a fait état est accablante pour cette municipalité lointaine, inefficace, bureaucratique. Organisés en collectif ils expliquent la méthode répétée dans tous les secteurs de la ville :  "deux ans pour revoir le processus de gestion des écoles", (2014/2016)  permettant à la municipalité de bénéficier de deux ans de paix et de refuser toute revendication.

RELANCER 3 OU 4 FOIS POUR CHANGER UNE AMPOULE 

Ensuite " on a les mêmes problèmes qu’avant. Il faut toujours relancer trois à quatre fois pour un remplacement d’ampoule. Autre exemple : l’an passé, il a fallu à un directeur attendre quatre mois pour obtenir le remplacement du téléphone fixe de l’école qui ne marchait plus ! "racontent-ils à Jean-Benoit Vigny le journaliste du DL. Kafka à Grenoble. 

"SOLUTIONS PAS DIFFICILES à METTRE EN PLACE..."

Pourtant "les conclusions auxquelles nous étions arrivés n’étaient pas difficiles à mettre en place" disent les directeurs d'écoles. Trop facile pour le Grand Timonier qui dispose de toutes les solutions pour 2050 et donne des leçons au monde sur les traités internationaux, la 5G ... Il semble que notre génie local n'ait pas réussi à faire appliquer ses solutions sur des problématique assez basiques.

Ecole La Fontaine à Villeneuve : ce sont les parents d'élèves qui ont du se battre pour faire nettoyer la cour d'école....

"JE NE SUIS PAS UN SAMU SOCIAL"

Pour aider les écoles à fonctionner Eric Piolle a envoyé des "services civiques." "Mais je ne suis pas le Samu social, moi ! s’emporte un responsable. Mon travail n’est pas de dire à un jeune d’enlever sa casquette ou ses écouteurs".

SIX MOIS POUR UNE DEMANDE DE CONNEXION DANS UNE CLASSE

Ajoutant : « Le gros point noir à Grenoble, c’est l’informatique. En 2016, après deux ans de moratoire sur les outils informatiques, ils ont fait le choix de basculer sur Linux avec une licence libre. Mais quand on change un système, il faut des gens pour faire que ça marche. Or, la compétence a été externalisée à la Métropole. Aussi, quand on appelle la Ville pour un problème de connexion, on nous renvoie vers la Métro. Sauf qu’à la Métro, il n’y a qu’un agent dédié à la maintenance ! Donc, pour un problème majeur dans mon école, il a mis six mois à venir et j’ai une autre demande de connexion de classe qui attend depuis un an. »

"J'AI REMISÉ L'ORDINATEUR LINUX AU PLACARD"

Qu'est-ce que ce serait si l'école n'était pas la priorité d'Eric Piolle ! Il faudrait un mandat pour brancher un ordinateur. 

Ce directeur a trouvé une solution pour son travail personnel : « J’ai remisé l’ordinateur Linux au placard et j’en ai récupéré un du conseil départemental avec les outils dont j’ai besoin. Parce que moi, je ne suis pas informaticien, je suis directeur d’école, et j’ai autre chose à faire ». Toujours cette attention aux autres qui est la caractéristique de la majorité grenobloise. C'est la vilaine droite qui gère le Conseil Départemental qui répond aux besoins du directeur d'une école élémentaire dont la ville est responsable... 

"IL Y UN GROS MAL ÊTRE DES DIRECTEURS D'ÉCOLES"

Car ils imposent leurs lubies, peu importe le réel. En résumé son le DL "ils sont usés.  "Il y a un gros mal-être des collègues sur Grenoble" dit un directeur car "on a des relations compliquées avec la Ville".

G.BEYLER : "N'ONT PAS DÉMONTRÉ LEUR EFFICACITÉ"

Même si -solidarité politique oblige- Gabrielle Beyler élue du personnel pour l’Isère et adjointe au bureau départemental du SNUIPP est modérée, elle ne dit pas autre chose dans une interview au quotidien local : " il y a eu pas mal de restructurations, de changements de façons de travailler depuis 2014 et elles n’ont pas démontré leur efficacité". Doux euphémisme.

LA VILLE N'ARRIVE PAS à LIRE LE FORMAT QU'ELLE IMPOSE

 Elle raconte elle aussi l'expérience du logiciel libre (Linux) qui marche tellement mal que  "parfois, la Ville nous demande d’envoyer des documents sous un autre format car ils n’arrivent pas à le lire sous Linux." On ne soulignera jamais assez combien nos Rouge/Verts locaux sont visionnaires et compétents. 

"ON RÉCLAME POUR LA 4 ÈME FOIS LA RÉPARATION D'UN VOLET"

Pour elle "Il y a une méconnaissance par certaines personnes de la mairie de notre travail," qui peut être ressenti comme du mépris.

La syndicaliste pointe encore « À l’école on veut juste que ça fonctionne. Quand on réclame pour la troisième fois la réparation d’un volet c’est juste parce que c’est important pour l’école». Mais elle marche dans la combine en faisant semblant de croire qu'il y a "une nouvelle équipe municipale depuis juin, on espère que ça se concrétisera par de l’efficacité".

F.MALBET (Verts/FI) ADJOINT SORTANT et SORTI PORTE LE CHAPEAU

Comme si ce n'étaient pas les mêmes. Certes, Fabien Malbet l'Adjoint (Verts/FI) sortant au scolaire a été sorti afin de porter le chapeau. Comme il n'a pas tout compris de ce qui lui arrive,  il continue de l'extérieur à tweeter comme un malade. Mais la technique du changement d'Adjoint n'est pas nouvelle : Fabien Malbet (20014/20020) annonçait rattraper les retards de Paul Bron (PS/ 2008/2014) qui rattrapait les retards de Jean-Marc Cantèle (Verts/Ades 2004/2008) ... etc. Ça permet de continuer. 

C.GARNIER (Verts/Ades) ÉLUE DEPUIS 1995 N'EST PAS NOUVELLE !

En changeant d'Adjoint la municipalité crée un leurre pour tenter de cacher ses manquements. Avec la "nouvelle", Christine Garnier (Verts/Ades)  la méthode sera plus difficile : elle est pratiquement élue depuis... 1995 et a occupé de nombreux postes importants sautant de l'un à l'autre avec des mauvais résultats partout. Son dernier poste était le logement. 

C.GARNIER REFUSE DE RÉPONDRE AUX QUESTIONS DU DL 

D'ailleurs elle a refusé d'être interrogée par le "Dauphiné" pour répondre aux questions posées par les professionnels. Jean-Benoit Vigny explique "À notre demande d’entretien avec l’adjointe aux écoles, Christine Garnier, la Ville a préféré répondre par communiqué, sans s’appesantir, de fait, sur les problématiques évoquées par les directeurs d’école..."

ELLE RECONNAIT "DES DIFFICULTÉS DE COMMUNICATION"

A cela aussi on reconnait le système Avrillier auquel elle appartient. Ne jamais répondre sur la défensive. Se contenter de salir les autres. Un communiqué dans lequel elle reconnait juste "certaines difficultés de communication". C'est dire. L'accumulation des difficultés est pourtant évidente. 

LA DÉSORGANISATION DU PREMIER CONFINEMENT 

La désorganisation lors du premier confinement n'a pas servi au second. En mai dans les écoles Menon, Cornélie Gémond, Painlevé, Bizanet, la Bajatière, Marie Reynoard ... dans de très nombreuses écoles élémentaires de la ville, des élèves avaient frappé à la porte de l'école sans pouvoir être accueillis faute d'une bonne organisation du nettoyage .

ELLE SUPPRIME UN JOUR DE CANTINE AUX ENFANTS

Pour  le second la municipalité phare n'a pas anticipé non plus les absences des personnels pour cause de Covid, n'a pas organisé un recrutement en conséquence et a donc renoncé à l'égalité de traitement entre les élèves en demandant aux parents de suspendre la cantine un jour par semaine. Pour commencer.

LES PROTOCOLES SANITAIRES PAS ASSURÉS

« Les protocoles de sécurité sanitaire ne peuvent pas toujours être assurés pleinement. Notamment pendant les périodes où les enfants sont sous la responsabilité unique de la mairie : pendant les repas et le temps périscolaire» affirmaient les syndicats des personnels des écoles.

LA HOUILLE BLANCHE : IL MANQUAIT 5 AGENTS 

Par exemple un parent d'élève signale que pour la seule école élémentaire de La Houille Blanche (quartier des Eaux Claires) il manquait 5 agents pour assurer l'encadrement des élèves (garderie, périscolaire et cantine) pour respecter le protocole sanitaire. 

HOCHE et DIDEROT : LES ÉCOLES NE SONT PAS PRÊTES

Son mirobolant "plan école" n'était qu'une annonce. Par exemple les écoles Margueritte Cohn (Hoche) et Diderot  (Berriat) n'étaient pas prêtes à la rentrée comme cela avait été annoncé. 

ANTHOARD CONTRAINT D'ACCUEILLIR 2 CLASSES DE DIDEROT

L'école Anthoard à Berriat doit accueillir deux classes de Diderot du fait du retard de la construction. Une école qui détenait le record départemental de fermetures de classes pour cause de Covid avec 6 classes fermées mettant les parents en difficultés pour trouver des solutions de garde d'enfants depuis le mois de septembre. 

PAS DE GEL HYDROALCOOLIQUE, PAS DE PAPIER POUR LES MAINS

Deux enseignantes étaient positives au Covid. L'école a manqué de masques, une enseignante a déclaré en avoir reçu 3 pour sa classe. Il n'y avait pas de gel hydroalcoolique à la rentrée et pas de papier pour s'essuyer les mains !

L.AUBRAC : LA COUR D'ÉCOLE ENCORE RÉDUITE

Du fait que les élèves n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire à l'école Margueritte Cohn comme promis, la cour de l'école Lucie Aubrac a été encore  réduite par la création d'une seconde classe "provisoire" pour faire face à l'afflux d'élèves plus nombreux dans une cour plus petite. 

E.PIOLLE PRÊT : SON ASSOCIATION POUR FINANCER SA CAMPAGNE

Mais Piolle est prêt, sans aucun retard. Le lundi 23 novembre il a déposé les statuts de l'association lui permettant de financer sa campagne présidentielle et il attend les dons des parents d'élèves. 

LE DON DE LA PERSONNE d'Éric PIOLLE  à la FRANCE

En effet comment ne souhaiteraient-ils pas que tant d'efficacité, d'attention et de compétence ne soient réservées qu'à notre seule ville ? C'est à la France toute entière -pour commencer- à laquelle il faut faire don d'Eric Piolle. 

 

 

 

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