ÉCOLOGIE : LES GRENOBLOIS MEILLEURS QU’É. PIOLLE
É. Piolle a beau pérorer dans tous les médias à propos de "l'exemple grenoblois", force est de constater qu'en matière d'écologie, le compte n'y est pas. Les grenoblois ont un temps d'avance sur l'autoproclamé "candidat de la justice climatique" : ils n'ont pas attendu ses leçons pour adapter leur comportement à l'enjeu environnemental.
CIRCULATION : LES "ÉCOLOS" BOUCHONNENT LA VILLE
Les grenoblois qui gagnent bien leur vie roulent déjà en voiture hybride ou électrique. D'autres prennent davantage le vélo ou les transports en commun. Une grande majorité d'entre eux se déplace à pied (les piétons sont pourtant les grenoblois les plus méprisés par la majorité municipale qui a refusé le plan piétons proposé par l'opposition).
Et Piolle ? Il s'ingénie à freiner les déplacements et augmenter la pollution, faisant de Grenoble la 4ème ville la plus embouteillée de France et la 3ème ville la plus polluée ! Celui qui combat la voiture va même faire monter des autos sur l'ancien site Dolomieu sous la Bastille, laissant les mains libres à un promoteur pour un projet complètement dépassé.
En juin 2020, pendant la pandémie, le DL indiquait une quasi stabilité de la pratique du vélo à Grenoble, mais une hausse de 30% à St Martin d'Hères (comme quoi peindre des petits vélos au sol ne suffit pas !). Les multiples pistes à vélo piollesques souvent mal fichues et accidentogènes y sont probablement pour quelque chose.
Ajoutons à cela que sans création d'emplois à Grenoble, l'économie étant au 36ème dessous avec les rouges/verts, les salariés doivent se déplacer plus loin pour travailler. Si certaines professions peuvent télé-travailler, l'ancien ingénieur É. Piolle oublie que de nombreux métiers sont incompatibles avec cette pratique.
LA GESTION DES DÉCHETS CALAMITEUSE
Les grenoblois qui souhaitent faire des efforts pour trier leurs différents déchets ne sont pas aidés par la collectivité. Le système de tri sélectif à Grenoble est une véritable usine à gaz. Il est compliqué d’inciter les habitants à trier quand le système proposé est incompréhensible : des poubelles marrons deviennent ainsi des poubelles grises, des poubelles vertes deviennent jaunes, un jour de ramassage est supprimé… Le tout sans réelle pédagogie.
Derrière, c'est encore pire. Grenoble en retard pour le tri des déchets : l’une des plus mauvaises élèves en la matière. Le centre de tri d’Athanor a même dû fermer pendant de nombreuses semaines fin 2020 : les déchets triés par les grenoblois étaient incinérés, le tout avec le silence complice des élus de la majorité.
L'INSALUBRITÉ, MARQUE DE FABRIQUE "ÉCOLO"
Les grenoblois ont globalement le souci de la propreté chez eux et dans l'espace public. C'est sans compter sur E. Piolle et ses élus, qui eux n'assument pas leurs missions en la matière.
Les dépôts sauvages d'encombrants fleurissent ici et là, comme à Allibert malgré les mensonges de l'adjoint en charge de l'espace public.
Les poubelles débordent car la collecte est insuffisante (et non pas à cause des grenoblois, comme l'explique G. Namur) et les rats sont de plus en plus présents dans notre environnement.
Le patrimoine est à l'abandon : les fontaines sont en panne en plein été, les piscines difficiles d'accès comme jamais auparavant, empêchant les grenoblois de se rafraichir.
Les squats et campement insalubres avec tentes et baraques de fortune se développent, malgré la loi qui oblige tout Maire à veiller à l'hygiène publique. Cet hiver, le Grand Timonier a même coupé le chauffage et l'eau à des résidents de l'Abbaye. Vivre dans cadre de vie dégradé et sans hygiène, est-ce "écolo" ?
LA DENSIFICATION : TOUJOURS PLUS DE BÉTON, TOUJOURS MOINS D'ARBRES
Les rares grenoblois qui le peuvent mettent des plantes vertes sur leur balcon ou végétalise leur jardin. Dans certains quartiers, par exemple rue Condorcet, on peut admirer les talents des habitants pour embellir et verdir leurs devantures.
Et du côté d'É. Piolle ? Le PLUi catastrophique voté par la majorité prévoit de densifier toujours davantage la ville. Des immeubles poussent partout induisant une augmentation de la pollution (fumées des chauffages, voitures supplémentaires) et la disparition des espaces verts qui font pourtant déjà cruellement défaut à Grenoble.
Les villas avec jardin arboré deviennent des barres de béton malgré l'opposition des riverains.
Les arbres disparaissent. Devant la gare, place Victor Hugo... La municipalité a même osé raser une portion du parc Hoche, en attendant H. Tarze, l'entrée du parking Philipeville, et le Forum du boulevard Jean Pain, entre autres... Et ce alors que les arbres permettent d'absorber le C02.
CENTRE COMMERCIAL NEYPRIC : ADIEU LE COMMERCE DE PROXIMITÉ
Suivant un phénomène de société global, de nombreux grenoblois se remettent à faire des courses de proximité. La crise sanitaire a remis au goût du jour l'intérêt de consommer local et de privilégier les achats proches de chez soi.
E. Piolle ne fait évidemment rien sur le plan de l'organisation de l'espace urbain, tant son action se caractérise par l'improvisation. Pourtant élu de la majorité métropolitaine, il n'a pas été capable d'empêcher le méga-centre commercial Neyrpic à St Martin d'Hères ! Ce projet d'un autre temps sera désastreux pour les magasins de proximité grenoblois, et amènera un flot de voitures quotidien sur ce nouveau site.
Une déconvenue de plus pour le commerce grenoblois, qui subit déjà la double peine d'avoir supporté la crise sanitaire et le manque de soutien de la Municipalité pour la surmonter.
COMPENSATION CARBONE : LE MONDE ÉCONOMIQUE EN AVANCE
Des entreprises font des efforts en encourageant leurs salariés à prendre le tram ou le vélo, via des accords PDE. La société AREA œuvre à améliorer la desserte de la ville, le long du Drac et bientôt à l'échangeur du Rondeau, et replantera ensuite 5000 arbres en compensation d'une voirie élargie.
Que fait E. Piolle ? Rien, alors qu'il signe de multiples permis de construire densifiant la ville et détruisant des espaces de fraicheur. Pas de compensation carbone avec les "écolos" : parler suffit, parler vaut action. Des milliers d'arbres étaient promis aux électeurs, mais les grenoblois ne voient que les tronçonneuses et les cure-dents qui remplacent des arbres centenaires.
LE GRIS REPEINT EN VERT
Au final, pour l'imposteur Piolle il suffit de dire que tout est vert, et hop, le tour est joué !
Notre "melon d'or" pérore, multiplie les boniments tel un camelot. Aussi inculte qu'incompétent, il brasse du vent : sa politique aggrave la pollution et l'insalubrité. Les grenoblois sérieux, eux, avancent pas à pas. Qui est le plus "vert" ? Cherchez l'erreur...
Piolle cible le poids des mots, le choc écolo. Nous n'avons que le poids des maux, le chaos écolo.