NEYRPIC : « NOUS VISONS LES HABITANTS du GRÉSIVAUDAN »

« Nous visons en premier lieu les habitants de la vallée du Grésivaudan, car ils ont aujourd'hui du mal à accéder à l'hyper-centre » déclare Maurice Bansay, président-fondateur du groupe parisien Apsys dans le journal économique "la Tribune" du 4 mai.

A.CARIGNON L'A DENONCÉ LE PREMIER

Ainsi ce que "Grenoble, le Changement" a dénoncé le premier derrière Alain Carignon (dès décembre 2016...) se trouve explicitement confirmé par les promoteurs du projet Neyrpic à St Martin d'Hères. Il s'agit d'une attaque directe contre le centre ville de Grenoble.

Les 24 000 M2 de surfaces commerciales qui doivent surgir aux portes de Grenoble sont une aberration aggravée avec la crise sanitaire et les circuits courts.

EN OPPOSITION FRONTALE AVEC LA DÉCROISSANCE de GRENOBLE

Ils sont en opposition frontale avec la charte de la majorité Rose/Rouge/Verts de la Métro, ses élus ayant signé pour la décroissance et le refus de l'hyper consommation. Sauf que ces orientations ne s'appliquent qu'à Grenoble.

E.PIOLLE ORGANISE LE FLUX VERS NEYRPIC

En décidant de fermer l'accès Grésivaudan à Grenoble, Eric Piolle organise sciemment le flux vers Neyrpic. Il est le premier fournisseur de clients du futur centre commercial. Les mêmes élus PS et Verts qui ont créé le centre commercial de la caserne de Bonne cherchent à le tuer en laissant Neyrpic se faire et en favorisant son accès.

UNE RUPTURE ACCEPTÉE DU CONTRAT DE MAJORITÉ

Car au-delà les postures et de votes de façade il faut être clair : la décision de David Queiros le Maire (PCF) de St Martin d'Hères concernant Neyrpic est bien une rupture du contrat de majorité de la Métro. Les élus PCF sont aux commandes de cette majorité avec Renzo Sulli Vice Président, JP Trovero, Président de la Semitag et quelques autres...

SI E.PIOLLE l'AVAIT VOULU, NEYRPIC NE SE FERAIT PAS

Si Eric Piolle -et accessoirement Christophe Ferrari- avaient voulu empêcher Neyrpic ils auraient menacé de mettre à bas la coalition formée en 2014 et Neyrpic ne se ferait pas.

Eric Piolle a préféré jouer la comédie de l'opposition de façade par son vote sachant que le projet passerait sans ses voix. Une combinaison politicienne des plus anciennes.

LA VÉRITÉ EXPLOSE AVANT LE PREMIER TOUR

Mais la vérité toute crue exprimée par Maurice Bansay dans "La Tribune" explose au visage d'Eric Piolle et de la majorité métropolitaine à quelques jours du premier tour des municipales. Une politique se juge à ses résultats.

Les 24 000 M2 de Neyrpic et les 5000 M2 supplémentaires de Grand Place sont un coup fatal au centre ville Grenoblois. Ils sont le résultat en effet de "l'attelage" Piolle-Ferrari qui dirige l'agglomération depuis 2014 dans la continuité de l'attelage PS/PC/Verts depuis... 1995.

ILS SYMBOLISENT LA VILLE d'AVANT

Avec eux c'est le grand n'importe quoi, l'incohérence des fermetures de la circulation, de l'augmentation du temps perdu dans les embouteillages combinés avec le développement de l'hyper consommation avec de nouveaux centres commerciaux !

Ils symbolisent la ville d'avant. Celle du gigantisme, des déplacements non maîtrisés, de l'absence de proximité et de qualité, de l'augmentation de la pollution.

Puissent les grenoblois y mettre un coup d'arrêt le 28 juin pour se tourner vers la ville d'après.

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