É. PIOLLE: « QUAND JE SERAI PRÉSIDENT »…

« Quand je serai président » détaillait Éric Piolle  se promenant à travers la France au milieu de groupuscules que -avec son égo démesuré- il prenait pour les Français, je régnerai sur les planètes connues et inconnues expliquait-il.  Il n’employait jamais le conditionnel. Le chantre du féminisme  pris la main dans le sac d’une bousculade avec Sandrine Rousseau expliquait que « tout ce que j'entreprends, je le réussis ; d'ailleurs, mes frères et sœurs sont jaloux. "Notons que les frères passaient avant les sœurs comme dans les temps anciens.

SA GESTION GRENOBLOISE : UN HANDICAP 

Bref il aura eu tout faux. La « vitrine » grenobloise aura été un handicap pour lui. Car tous ceux qui ont regardé un peu derrière ses déclarations tonitruantes ont vite tourné la tête. Pas beaux à voir les résultats et les méthodes du Grand Timonier local. Ce faisant il aura encore desservi Grenoble une fois de plus en faisant découvrir à un plus grand nombre une partie de la triste réalité que subissent les grenoblois.  Il est seulement » un peu déçu » (DL du 21/09/21) et étale sans vergogne les efforts extérieurs à Grenoble qui l’ont amené à faire 75 déplacements à travers la France (toujours la sobriété appliquée aux autres).

LE COÛT DE L'OPÉRATION N'EST PAS RÉVÉLÉ 

On ne sait rien non plus du coût de cette opération de promotion personnelle dans le cadre de la transparence revendiquée. É. Piolle s'est même payé un mercenaire du net qui a travaillé dans les équipes Obama et vend son nom dans plusieurs pays pour que des candidats puissent associer leur campagne à celle ... d'Obama.  Combien ? 

È. MOULINIER : "LE MAIRE REVIENT DANS SA VILLE..."

Maintenant « le maire de Grenoble revient, de fait, dans sa ville » constate Ève Moulinier (DL du 21/9/21). Il en était donc bien parti depuis juillet 2020, au lendemain de son élection -nous étions un peu seuls à le dire- trahissant « de fait » les électeurs qui pensaient avoir élu un Maire. Au passage il a continué à percevoir son indemnité de Maire. Mais il avait aussi refusé de répondre à Alain Carignon lors du dernier débat entre les deux tours sur France 3 qui lui demandait s’il allait être candidat à la primaire. Sa décision prise il l’avait cachée aux Grenoblois.

"LE CENTRE DE GRAVITÉ" EST ÉJECTÉ DE LA PLANÈTE

Le « centre de gravité « de la gauche, des écologistes et du devenir de la planète,  tel qu’il se définissait toujours modestement se retrouve face aux questions de la piétonisation de Berriat et de la place Notre Dame,de  la fermeture du Pont Esclangon. Dont il devrait s’occuper par devoir et loyauté car il a été élu pour ça.

É. PIOLLE S'EST CONTENTÉ de PRÉSIDER LE CONSEIL MUNICIPAL

Mais il n’en prend pas du tout le chemin ;  il explique être désormais "au service de l'écologie". Toujours pas au service des grenoblois et de Grenoble. Même la Sénatrice Frédérique Puissat a relevé sur France Bleu la désorganisation de la ville, l’absence de chef et les dossiers à l’abandon. Éric Piolle, avec son cynisme habituel répond « J’étais là au dernier conseil municipal, je serai là au prochain (lundi 27 septembre) » (DL). Présider un Conseil Municipal une fois par mois en descendant du train  et en repartant après, en lisant les discours de son cabinet, voilà le rôle de Maire selon Éric Piolle.

PERSONNE N'A PU RENCONTRER Éric PIOLLE 

Il affirme -et nombre d’Adjoints au Maire pourraient le démentir s’ils étaient honnêtes-  avoir » toujours été en contact avec mon équipe, les services et les agents ». Ces derniers l’ont déjà démenti publiquement puisque les bibliothécaires ont refusé les rendez-vous inutiles avec Pierre Mériaux, Adjoint répétiteur et couché devant son maitre, pour réclamer de voir Éric Piolle, ce qu’ils n’ont jamais obtenu.

 

É. PIOLLE CHERCHE DE NOUVELLES SORTIES : DÉPUTÉ...

Le Maire qui « revient dans sa ville » (!) est considérablement affaibli. D’autant qu’Ève Moulinier évoque encore les "sorties" possibles pour lui : les élections législatives dans la 3 ème circonscription (celle d’Emilie Chalas) dans un an. A noter au passage son entente politicienne avec Olivier Véran (LREM) qu‘il n’attaque jamais -et de même l’élu LREM à l’égard de Piolle-   et ne se présenterait donc pas contre lui.

... OU BIEN DÉPUTÉ EUROPÉEN 

Ou bien un siège de Député Européen en 2024. Il s’agit bien d’un Maire en sursis qui a la tête ailleurs. Alain Carignon a bien résumé en affirmant «Éric Piolle doit tirer les conséquences du cinglant désaveu qu’il a reçu de sa formation politique. Grenoble abandonnée depuis plus d’un an à son ambition personnelle démesurée n’a pas vocation à devenir un second choix, faute de mieux pour son maire. La ville a besoin d’un chef d’équipe, d’une passion et d’un intérêt réel à son avenir et à la vie quotidienne de ses habitants » (DL du 21/9/21).

 

LE CLAN DES PIOLLISTES EST DÉMORALISÉ

Avec une majorité municipale dont la plupart des membres ont été largués, la frange des Insoumis qui va bien finir par s’engager pour son leader, le clan des Piollistes qui encaisse les défaites successives à la Métropole ou Éric Piolle a échoué à imposer Yann Mongaburu, la Région ou il a échoué à imposer Maud Tavel et maintenant à la primaire des Verts ou il finit avant dernier,  est démoralisé aussi.

O.IHL : "AUCUNE INCIDENCE LOCALE..."

Il faut être un politologue de service (commandé) comme Olivier Ihl de Sciences Po pour estimer :  «  je ne pense pas que cela ait la moindre incidence sur sa situation locale » (France Bleu Isère). Imaginons que Piolle ait été au second tour et les commentaires d’Olivier Ihl sur un Maire porté par son bilan qui enchaine succès sur succès et se trouve incontestablement renforcé, écrasant ses adversaires à Grenoble.  

O.IHL EX MEMBRE DU COMITÉ DE SOUTIEN à DESTOT 

Olivier Ihl est acteur de la gauche, ex membre du comité de soutien de Destot.  Interrogé il y a quelques années sur la résistance à Grenoble il avait réussi à classer... Hubert Dubedout (PS) dans la résistance (alors qu'il ne s'y est jamais engagé) parce qu'il en avait » l'esprit «  (!) et à ne pas citer le Dr Albert Michallon, Maire de droite, gaulliste  et authentique résistant... C'est dire.

 

FRANCE BLEU ISÈRE EN ROUE DE SECOURS

Mais quand un média ne veut pas entériner le fait établi de l’échec d’un homme de la gauche extrême qui n’est évidemment jamais sans conséquences puisqu’il est par nature un affaiblissement, intervenant après d’autres et par comparaison aux grandiloquentes déclarations d’Éric Piolle, il fait appel à un « politologue » qui dira ce que le média ne peut pas dire mais veut faire entendre. "France Bleu Isère" est dans ce rôle classique d’accompagnement d’une idéologie que la radio croit ou veut dominante.

 

DEVANT LE MUR DES DIFFICULTÉS

En réalité Eric Piolle est au pied du mur des difficultés.  Grenoble et ses problèmes sont hors de son esprit et il ne peut pas le changer. Il ne s’y est jamais mis. Or les grenoblois vont encore moins accepter  aujourd’hui qu’hier son mépris pour leurs préoccupations et leur vie quotidienne, le jugeant désormais disponible.  

IL DOIT PASSER LA MAIN 

La seule solution pour lui serait de mettre en adéquation cette vérité de lui-même avec son statut politique, c’est à dire passer la main comme le lui a demandé Brigitte Boer. Le devoir de sa majorité serait de le lui dire. Dans le cas contraire l’espèce de chaos grenoblois qui caractérise la gestion  de la ville ne pourrait que s’aggraver. Au détriment de qui ?  

 

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