LE GROUPE D’OPPOSITION À HOCHE POUR LES 10 ANS DE PIOLLE

Symboliquement, le groupe d'opposition avait invité la presse devant le 3 Place André Malraux pour "fêter" l'anniversaire des 10 ans de la municipalité Piolle. À quelques pas du siège de la métropole (ex CCI) où se réunissent 120 élus, les dealers ont pris le pouvoir dans cet immeuble comme dans des dizaines d'autres de notre territoire.

La particularité de Hoche est qu'il s'agit d'un ensemble géré par ACTIS dont la dégradation s'est accélérée pendant qu'Eric Piolle en était pleinement responsable en sa double qualité de Président du bailleur et de Maire de Grenoble.

ALAIN CARIGNON FAIT RECULER LES DÉLINQUANTS

À l'arrivée du groupe d'opposition, les dealers ont interpellé Alain Carignon pour demander ce qu'ils faisaient là : le président du groupe s'est dirigé fermement vers eux pour leur demander ce qu'ils faisaient là, eux, à leur âge. Masqués, sur des vélos, ils se sont alors rassemblés à distance. Florent Mathieu (Place Gre'Net) ayant repéré le manège précise que ce rendez-vous a eu lieu "ce non sans avoir été au préalable “invités” à se déplacer par des jeunes du quartier, tandis que l’entretien avec les journalistes se déroulait sous surveillance." Pas des "jeunes", des délinquants. Ils n'ont pas eu le dernier mot. « C’était l’un des quartiers les plus prisés de la ville et il est devenu, comme les autres, dégradé, ghettoïsé, et ça c’est un des bilans d’Éric Piolle » a rappelé Alain Carignon (Place Gre'Net).

LE GROUPE D'OPPOSITION COUVRE LES THÉMATIQUES MUNICIPALES

Le groupe d'opposition quasi complet (Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Dominique Spini, Clément Chappet) a présenté le document de 12 pages couvrant l'essentiel des thématiques municipales : les finances, la sécurité, le logement, le commerce, la fraude sur l'écologie, le cadre de vie, la vie associative, la culture, le sport, l'enfance, la jeunesse, les solidarités...

PIOLLE RESTERA COMME LE MAIRE DE L'IMPÔT ET DE LA DETTE

On découvre avec effarement une véritable "escrologie" résultant de la différence abyssale entre la sémantique Piollesque et la réalité vécue par les grenoblois, les résultats des politiques. La plus importante catastrophe est évidemment financière, car elle est la plaie pour tout le reste. "Eric Piolle restera comme le Maire de la dette et de l'impôt, il a sacrifié les générations futures" a scandé Alain Carignon.

LABEL CAPITALE VERTE : UN BOOMERANG

Mais le label  "capitale verte" aura été le pire boomerang inventé par Piolle lui-même pour que le vide de sa politique s'étale avec autant de clarté : l'opération n'a apporté aucune avancée à la ville contrairement à ce qu'ont su négocier d'autres villes (par exemple l'installation d'un réseau de capteurs de pollution de l'air), ni même servi l'image de Grenoble à l'extérieur puisque toute la com' a été concentrée sur les Grenoblois. Qui n'ont aucunement été convaincus. D'autant que la même année le CNRS sacrait Grenoble comme capitale des grandes villes pour la création d'ilots de chaleur dus à l'urbanisation ! 

LA DÉGRADATION DU CADRE DE VIE

Les Grenoblois savent ce qu'il en est également en matière de qualité et de cadre de vie : la dégradation est insupportable et constatée par l'immense majorité. Jamais l'espace public a été autant négligé. Le cumul des poubelles qui débordent, des corbeilles non ramassées, des déchets sur la chaussée, des trous partout sur les trottoirs, des tags agressifs envahissants, écœurent les Grenoblois et les visiteurs.

GILLES NAMUR (Verts/LFI) : AUCUNE MARGE DE MANOEUVRE

Les réactions sont unanimes. Face à cette situation, des élus tel Gilles Namur (Verts/LFI) qui cumulent, eux, l'incompétence et le sectarisme, sont totalement démonétisés dans leur discours public qui n'est plus audible. Leur constance à le répéter malgré le vécu de la population est un marqueur fort de l'emprise dogmatique dont les élus Rouge/Verts sont prisonniers. En réalité ils ne disposent d'aucune marge de manœuvre, d'aucune liberté d'action.

CULTURE ET SPORT : UNE TENTATIVE DE MISE SOUS TUTELLE

Le document présenté par le groupe d'opposition sera distribué à 10 000 exemplaires dans la ville et on peut se le procurer par internet, en prendre connaissance et le diffuser.

Les élus de l'opposition n'ont pas oublié le secteur culturel et sportif que les adjointes Lucille Lheureux et Céline Mennetrier ont pour tâche de mettre sous tutelle idéologique. Les effets ont été désastreux comme on l'a vu notamment avec l'effondrement du Théâtre Municipal. L'abandon du patrimoine municipal est aussi très inquiétant compte tenu des dégâts parfois irrémédiables qui se produisent sur certains bâtiments.

ÉDUCATION POPULAIRE ET SOCIO-CULTUREL SACRIFIÉS

Le secteur de l'éducation populaire et plus largement de la prévention par le socio-culturel aura été le parent pauvre. En faisant passer la Cordée (Villeneuve) sous les fourches municipales, en fermant le Plateau (Mistral), deux bibliothèques (Village Olympique et l'Alma) la municipalité a porté des coups très durs. En parallèle, elle pêche largement dans l'accueil du périscolaire et la restauration scolaire souvent supprimée. Handicapant parents et élèves. Christine Garnier, l'adjointe (Verts/Ades) aux écoles du clan Avrillier élue depuis 1995 (!), qui est passée par tous les postes en apparatchik disciplinée et sectaire, aura montré ses limites en ne résolvant aucune des problématiques posées.

BRIGITTE BOER : "L'ÉQUIPE PIOLLE COMMUNIQUE BEAUCOUP..."

Ce qu'a bien résumé Brigitte Boer, la co-présidente du groupe d'opposition : « Aujourd’hui le premier enjeu, c’est d’informer les Grenoblois. L’équipe Piolle communique beaucoup, enchaîne les déclarations d’intentions mais quand on creuse derrière les discours, on constate que les résultats ne suivent pas, voire que la réalité est carrément contraire à ce qu’ils affirment ! » (DL du 17/4/24).

L'AVIS DES GRENOBLOIS POUR L'AVENIR

Il appartient désormais aux grenoblois de partager l'information, de débattre, de donner leur avis et de proposer des solutions. Le document s'achève en effet par "un aller-vers" afin que les idées fusent, qu'un projet puisse être bâti en reposant sur une effervescence citoyenne à laquelle chacun peut participer. "Grenoble a besoin de vous" lance le groupe d'opposition.

L'ESPOIR DE LA VILLE REPOSE SUR SES HABITANTS

En effet. L'espoir de la ville repose sur ses habitants. Les plus grands moments de son histoire sont ceux à l'occasion desquels les grenoblois ont pris en mains leur destin. Ils ne doivent pas manquer l'opportunité de 2026 pour donner un autre avenir à la ville.

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