CULTURE À GRENOBLE : NOUVEAU CRASH DE LUCILLE LHEUREUX

Ca commence à faire beaucoup pour Lucille Lheureux (Verts). Revenant sur le débat qui a eu lieu au conseil municipal à propos du théâtre, le journaliste du Dauphiné Clément Berthet met une fois de plus l'adjointe "aux cultures" face à son bilan et ses petites manipulations.

EN DÉCEMBRE, L'INTERVIEW CATASTROPHE

Déjà en décembre dernier, elle avait accordé un entretien au même Clément Berthet (DL du 13/12/23) dans lequel elle affirmait sans aucune gêne que la ville serait la seule collectivité à maintenir son soutien aux acteurs culturels... Elle s'était pris un recadrage sévère par le journaliste, qui avait rappelé devant une Lucille Lheureux "embarassée" que la métropole n'a pas la compétence, et que le Département maintenait son engagement, augmentant même considérablement le budget dédié à la culture...

La calamiteuse Lucille Lheureux fait encore des siennes.

L'ADJOINTE DÉMONÉTISÉE

"De quoi encore un peu plus brouiller le message de la Ville concernant la culture. Car à trop vouloir opposer les institutions, on perd totalement le fil du projet. Qui n’apparaît du coup pas très clair" en tirait comme conclusion le journaliste. L'article avait fait jaser au sein de la majorité municipale, où plusieurs s'étaient réjouis de voir se prendre les pieds dans le tapis une adjointe particulièrement sectaire et donneuse de leçons, vue comme froide et distante.

THÉÂTRE : LA RÉCIDIVE

Le Dauphiné Libéré d'hier ne risque pas de redorer le blason de Lucille Lheureux auprès de ses petits camarades. Clément Berthet revient sur le débat à propos du théâtre qui a eu lieu lors du dernier conseil municipal. Une institution culturelle que les Rouges/Verts ont réussi à mettre plus bas que terre, comme la conseillère municipale coprésidente du groupe d'opposition d'Alain Carignon, Brigitte Boer, l'avait expliqué dans une intervention très travaillée (voir notre article à ce sujet). 

L'intervention de Brigitte Boer en conseil municipal.

L'EFFONDREMENT DE LA FRÉQUENTATION

L'élue d'opposition avait rappelé les chiffres catastrophiques de la fréquentation du théâtre, qui n'a eu de cesse de s'écrouler : de 54 000 spectacteurs en 2002 à moins de 5000 en 2022 ! Le fameux "théâtre pour tous les publics" vanté par la municipalité est en fait un grand rétrécissement. Brigitte Boer avait également levé le lièvre de la fausse jauge retenue pour les spectacles. 

JAUGE DE LA SALLE : L'ART DE TRAFIQUER LES CHIFFRES

"Pour la saison 2022/2023, il y a eu, au Grand Théâtre 22 représentations. Vous annoncez que la jauge offerte est de 7329 places… Pourtant le Grand Théâtre compte 600 places, 600 X 22 cela fait 13200 ! Avec 5 741 places vendues, vous annoncez un taux de remplissage de 78,33%, moi, j’annonce un remplissage de seulement 43,49%". Cette manipulation des chiffres avait été assumée en conseil par Lucille Lheureux, qui n'y voit aucun souci !

UNE ARNAQUE QUI NOUS COÛTE CHER

Mais la petite arnaque de l'adjointe coûte cher. Clément Berthet relève que la salle est donc "éclairée et chauffée mais à moitié remplie". Les dépenses de fonctionnement pour la salle restent les mêmes mais les recettes sont divisées par deux avec la baisse de fréquentation : un coût de plus en plus élevé pour la ville, déjà exsangue financièrement.

LA FUNESTE OPPOSITION PUBLIC-PRIVÉ 

Au cours de son intervention, Brigitte Boer avait également rappelé que le théâtre privé ne met plus un pied à Grenoble. Pas de quoi gêner Lucille Lheureux qui confirmait que la ville n'est pas sollicitée par les tourneurs privés sans qu'elle n'ambitionne pour autant de changer quoi que ce soit pour y remédier. Or, comme le souligne le journaliste du Dauphiné, "le discours tenu par la Ville et son opposition entre le public et le privé a fait fuir ce genre de propositions" alors que le privé pourrait jouer le rôle de "locomotive" et financer des pièces moins grand public. Pour enfoncer le clou, il rappelle que c'est d'ailleurs ce que font les autres salles de la métropole. 

MC2 : LE GROS MENSONGE DE PLUS

Clément Berthet ne s'arrête pas là et débusque un gros mensonge de l'adjointe à propos de la MC2. Pour mieux valoriser le taux de remplissage du théâtre, elle avait affirmé en conseil que le taux de la MC2 était de moins de 60% ces deux dernières années ... alors qu'après vérification du journaliste, il s'avère qu'il dépasse facilement les 80%. "Et ce, avec des jauges à 100 % et non dégradées comme c’est le cas pour le Théâtre municipal", enfonce-t-il le clou dans le cercueil des affirmations de Lheureux.

La MC2 avait durement fait les frais du désengagement municipal piollesque.

LHEUREUX SE CRASHE ENCORE

Ce nouvel article décrédibilise un peu plus l'adjointe, qui gagnerait décidément à pérorer un peu moins pour donner des leçons au monde et à travailler un peu plus le fond de ses sujets. Mais à l'image d'Eric Piolle, on l'imagine mal se remettre en question après 10 ans à fonctionner ainsi. En se prenant à nouveau les pieds dans le tapis et en voyant son incompétence ainsi étalée sur la place publique, elle enterre un peu plus ses ambitions d'être candidate des Rouges/Verts aux municipales. 

ROMPRE AVEC LES MENSONGES ET L'INEFFICACITÉ

L'hypothèse de la succession Lheureux s'éloigne donc, alors que le scénario d'un Emmanuel Bodinier imposé par Piolle gagne en crédibilité malgré la forte opposition des insoumis en interne. Mais l'adjointe à la culture, qui fut aussi adjointe à la propreté lors du précèdent mandat (deux délégations, deux échecs cuisants) reste très représentative du fonctionnement des Rouges/Verts. Une rupture franche est nécessaire avec ce système fondé sur la comm' et l'empilement de contrevérités pour une absence totale de résultats... et ce quelle que soit son incarnation. 

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