LA COLÈRE MONTE DANS TOUS LES QUARTIERS
Malherbe, Centre-ville, Rondeau, Cours de la Libération... Dans toute la ville, les décisions municipales font des mécontents et la politique des Rouges/Verts est contestée. Tour d'horizon des derniers jours.
MALHERBE : TOUJOURS LES MÊMES PROBLÈMES
"Incivilités, insalubrité, manque de mixité" : pour le Dauphiné Libéré (cliquez pour découvrir l'article), le journaliste Jean-Benoit Vigny s'est rendu à Malherbe où il a pu constater que le quartier souffre toujours des mêmes maux. Une habitante interrogée, confrontée à "ces incivilités qui bouffent la vie", explique avoir vendu son appartement (à perte et après 5 ans à chercher un acquéreur !) pour quitter le secteur, comme le font de plus en plus de propriétaires qui subissent le déclin vertigineux des quartiers grenoblois.
MIMOUN M'RAD : "LA MISÈRE SOCIALE EST CONCENTRÉE AU MÊME ENDROIT"
Figure incontournable et défenseur infatigable de la place Charles Dullin, Mimoun M'rad résume le problème en quelques mots : "pourquoi la misère sociale est-elle concentrée au même endroit ? On loge des personnes que l’on dit précaires mais que je vois rouler dans des grosses cylindrées. La ghettoïsation de la place Dullin n’est pas un vain mot. On aimerait bien de la mixité. Et pourquoi les élus ne viennent-ils pas nous voir ?". On est bien loin des autosatisfecits des élus lors du conseil métropolitain de vendredi dernier, qui refusent de voir le problème de leur politique du logement.
ISABELLE PETERS (PCF) RÉPÈTE LES MÊMES ÉLÉMENTS DE LANGAGE
Interrogée par le journaliste, la première adjointe et adjointe de secteur, Isabelle Peters (PCF), explique avoir un "plan d'actions" pour refaire la place et enchaine quelques déclarations d'intention. Mais plus personne ne croit à ces éléments de langage maintes fois répétés sans qu'aucune action concrète ne suive : Jean-Benoit Vigny rappelle ainsi qu'"elle nous répond à peu de choses près comme l’an passé" et qu'un autre "plan" municipal en 2016 promettait déjà la même chose ! L'immobilisme du système Piolle.
COURS DE LA LIBÉRATION : SUPPRESSION DE PLACES EN CATIMINI
Cours de la Libération, sous prétexte de replanter les arbres qui ont dû être abattus pour maladie il y a plusieurs années, la municipalité en profite pour supprimer de nombreuses places de stationnement. Dans un secteur où elle construit toujours plus : après l'opération Galtier, Lesdiguières, les jardins au 95 et au 107 cours de la Libération, le 82 vont à leur tour être bétonnisés. Plus d'habitants (et d'ilots de chaleur) pour moins de places : cherchez l'erreur.
LES UNIONS DE QUARTIER MONTENT AU CRÉNEAU
Dans un communiqué, les Unions de quartier Rondeau-Libération et Foch-Aigle-Libération demandent "la suspension de la suppression des places de stationnement tant qu’une véritable concertation n’aura pas été engagée. Les habitants du Cours ne peuvent pas être la double victime de l’urbanisation et de l’absence de son accompagnement". Interrogé par Albane Pommereau du Dauphiné Libéré, le Président de Rondeau, Alain Gross, témoigne : "les gens sont vraiment mécontents et remontés, nous n’avons eu aucune information sur ces travaux (...) On est pour replanter des arbres. Mais les places de parking ne sont déjà pas assez nombreuses et cela pose beaucoup de problèmes aux riverains".
GILLES NAMUR (VERTS/LFI) NAVIGUE ENTRE MAUVAISE FOI...
Également interrogé par le Dauphiné, l'adjoint en charge des espaces publics, Gilles Namur (Verts/LFI) fait étalage de toute sa mauvaise foi. Après s'être permis d'expliquer qu'il ne compte pas consulter les habitants car ça n'entraine pas de changement majeur (nous en reparlerons quand le secteur sera saturé avec les dizaines et dizaines de places en moins), il prétend qu'il faut prendre la place quelque part pour végétaliser. Les arbres qui ornaient le cours auparavant cohabitaient pourtant très bien avec les places de stationnement ! Mauvaise foi quand tu nous tiens.
... ET FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE
Évoquant le sujet du stationnement autour du quartier Sidi-Brahim, l'adjoint affirme que "les habitants, et l’Union de quartier, nous réclamaient depuis longtemps de passer en payant sur la rue Sidi-Brahim et la contre-allée du cours. La réflexion est en cours, c’est envisagé". Le mensonge n'aura pas tenu un jour. Dès le lendemain, Clément Chappet, Président de l'Union de quartier Foch, a démenti ces propos en rappelant que deux consultations ont été organisées à propos du passage en payant dans ce secteur, et que les deux ont conclu à un refus des habitants (la dernière en 2019 avec des centaines de riverains votants et 60% de suffrages pour le non).
CENTRE-VILLE : UN EMPILEMENT DE PROJETS
Dans le centre-ville, alors que la municipalité lance plusieurs projets (notamment secteur Chavant-Malraux qui risque de devenir un véritable triangle des bermudes, voir notre article à ce sujet), l'Union de quartier monte ici aussi au front. Elle dénonce à juste titre "des projets d’envergure, traités et présentés isolément, sans plan de circulation global, alors qu’ils vont reconfigurer de façon importante et irréversible le paysage urbain du centre-ville".
"ILS NE GARDENT QUE CE QUI LES ARRANGE"
Inutile de chercher trop de cohérence au sein des projets d'une majorité qui fonctionne au coup de comm', à l'effet d'annonce sans même assurer la faisabilité (le financement de la plupart des grands projets annoncés est repoussé... au prochain mandat). Et malgré sa demande de concertation, l'Union des habitants ne se fait guère d'illusions. "Ils ne gardent que ce qui les arrange. Autant dire clairement que ce sont leurs choix et ne pas faire semblant de concerter" résume à merveille l'une des administratices, Agnès Bassaler.
LA GRONDE DES GRENOBLOIS MONTE
Les contestations de toute part de la politique municipale, ici uniquement avec des exemples des quelques derniers jours, témoignent bien du climat ambiant après dix ans de Piollisme à Grenoble. Plus un quartier, plus un sujet n'est épargné par la gronde des Grenoblois. Il y a fort à parier que dans les deux ans qui restent avant la fin du mandat, la colère continue de monter : on voit mal comment les Rouges/Verts pourraient dans cet intervalle résoudre les problèmes qu'ils ont laissé se développer, ou qu'ils continuent de créer. Restera à traduire ce ras-le-bol dans les urnes.
Bjr habitant à capuche je m.attends à voir débouler ces verts avec des parking payants . Bravo piolle et cpgnie .habitez vous seulement à Grenoble. Et votre chef suprême n.a t.il pas un gros sur. Ou en est le projets constructions des 600 lots à esplanade. Projet largement finance par les entreprises . .et le centre commercial neyrpic à St Martin d.heres ne va t.il pas tuer les commerçants du centre ville. Grenoble ville phare économique est en train de mourir à petit feu. Merci encore bande de technocrates. Je crains fortement que les votes verts virent au rouge .
Interdiction de circuler.
Interdiction de se garer.
Interdiction du bien vivre.
Interdiction de donner son avis.
A quand l’interdiction aux élus d’être c*n ?
Il est vrai qu’en lisant toutes vos informations beaucoup de choses d’irréparables peuvent être réalisées en deux ans. Je me pose la question du financement car il en faut de l’argent pour faire tous ces travaux. Donc espérons qu’il ne les ait pas.
Il va être d’une grande importance que chacun comprenne que seul notre vote, dans deux ans, pourra faire changer Grenoble. Douze ans d’immobilisme pour ne pas dire plus c’est largement suffisant. A nous, habitants de tous les quartiers de faire ce qu’il faut. Je fais partie de l’UHCV et je sais qu’ils oeuvrent dans le bon sens.
D’autre part beaucoup de commerçants sont également mécontents. Mais votent-ils à Grenoble ? Si ils sont locataires de leur commerce ne peuvent-ils pas s’inscrire sur les listes électorales de Grenoble ? Je me pose la question.
Bonne journée.
Faut surtout pas vivre sur Grenoble faut vivre à Voiron ou ailleurs mais loin de cette sois disant ville ainsi vous ne paierez plus rien et ils taxeront les hlm ils vivront avec les dealers
Il faut arrêter avec cette histoire de mixité sociale.
La mixité sociale ne fonctionne pas.
Ce n’est pas une question de revenus, c’est une question de cultures, d’éducation, de savoir vivre, d’avoir le sens de la vie en communauté, pas de mixité sociale.
A chaque fois que la mixité sociale a été essayée cela s’est terminé par un échec.
C’est justement parce que certains endroits n’ont pas de mixité sociale qu’ils sont tranquilles, préservés.
La gauche a crée la villeneuve ou déjà à l’époque ils voyaient ce quartier comme le symbole de la mixité sociale et du vivre ensemble.
Ca s’est terminé comment ?
Dans cet exemple on parle du quartier malherbe mais les propriétaires revendent à perte, à perte.
C’est la mixité sociale qui pose problème, pas le manque de mixité sociale car systématiquement ce seront les classes moyennes qui verront leurs biens perdre de la valeur et finiront par s’en aller.
Donc si ceux qui ont les moyens s’en vont, qui reste ?
Ceux qui n’ont pas les moyens de s’en aller.
Ca ne sert donc à rien de rêver de mixité sociale qui ne finit que par appauvrir et faire partir ceux qui ont les moyens.
Le quartier malherbe était comment quand il a été construit avant qu’arrive la mixité sociale ? TRANQUILLE.
Les occupants du labo post-moderne grenoblois situé en Mairie refont le Monde, mais servent encore de la soupe à l’ancienne aux riverains.
Malgré l’exercice de démocratie participative à haut débit, un courant de colère électrise le contribuable berné, savamment enfumé en se retirant de la prise.
À force de déconsidérer les constats accablants de grenoblois aguerris sur LEUR ville, Piolle & ses Apprentis Sorciers permettent à nos quartiers de prendre une drôle d’allure zombie.
« Silence ! On tourne ! »… un nanar isérois de Série Z… qui sera vendu comme un film « d’avant-garde » par quelques médias complices…
Si ces laborantins municipaux daignaient habiter Grenoble, ils s’interrogeraient davantage sur les mixtures bizarres produites dans leurs fioles… Surtout tard le soir, en rentrant chez eux, après une réunion com’ sur le « vivre ensemble » si singulier à Gre…
« Vivre ensemble chacun dans son coin » devrait ramener une quiétude politiquement correcte à nos quartiers.