LOGEMENT: LA GRANDE ARNAQUE GRENOBLOISE
"Faut-il réquisitionner les logements vacants?", le "grand débat" de la semaine engagé par le "Dauphiné". Les Rouge/Verts grenoblois créent aujourd'hui au Conseil Municipal une nouvelle contrainte pour les propriétaires : "le permis de louer". L'extrême gauche qui a pris en mains les collectifs sur le logement réclame en parallèle le logement de tous les migrants légaux ou pas qui arrivent à Grenoble. Les élus communiquent sur "la crise" du logement avec les 15 ou 18 000 demandeurs... Un chiffre qui ne varie guère depuis 20 ans que la Métropole se densifie.
LA RÉQUISITION DES LOGEMENT HLM ?
Dans ce matraquage intensif, les faits ont beaucoup de mal à se faufiler. La réquisition d'abord. Laquelle ? Celle des logements privés ou publics ? Car les seconds sont très nombreux. Le même Piolle qui prône cette réquisition à intervalles réguliers, comme Président d'ACTIS a produit de très nombreux logements vides que plus personne ne veut habiter du fait de la ghettoïsation.
LA QUESTION EXONÈRE LES ÉLUS
La question que pose le "Dauphiné" à ses lecteurs exonère les élus de toute leurs responsabilités puisque dans l'esprit de chacun la réquisition concerne seulement les privés et intervient par manque de logements, ignorant tous ceux qui sont disponibles dans le secteur public.
POURQUOI UN TAUX DE LOGEMENT VACANT SI IMPORTANT ?
La question qui mériterait une réponse serait plutôt de savoir pourquoi le taux de logements vacants à Grenoble - 17 % - est aussi élevé ? La combinaison des annonces de "réquisition" relayée par le "Dauphiné", des impôts sur les propriétaires, de l'insécurité et la dégradation des quartiers, de la baisse de la valeur des biens, les obligations de mises aux normes énergétiques, l'arrivée d'un nouveau "permis de louer" délivré par la Mairie, n'est elle pas la raison principale de cette rétractation qui retire du marché des milliers de logements ?
LE DOMAINE RÉSERVÉ DES ÉLUS ROUGE/VERTS DEPUIS 1995
Ce dossier est un domaine réservé, préempté par la gauche extrême depuis très longtemps. L'urbanisme et le logement sont gérés à Grenoble depuis... 1995 par des élus Rouge/Verts comme adjoints de Michel Destot, puis au pouvoir tout seuls : Raymond Avrillier, Christine Garnier (Logement), Pierre Kermen, Vincent Fristot (Urbanisme), Maryvonne Boileau (HLM)... Ils ont imposé en 25 ans à la Métropole leur vision catastrophique, étendue à toutes les communes, avec un Christophe Ferrari (PS repenti) trop heureux d'avoir un point de convergence fort avec eux pour tenter de les garder en soutien.
LE DÉBAT DE LA SEMAINE : "D'AVRILLIER À JUVEN, LE LOGEMENT À GRENOBLE ?"
À aucun moment le débat ne sera posé sur leur bilan. Imagine-t-on le "débat de la semaine" du Dauphiné : "de Raymond Avrillier Adjoint au logement en 1995 à Pierre-André Juven aujourd'hui, la situation du logement à Grenoble" ?
À GRENOBLE TOUT LE MONDE EST PERDANT
Qu'on le prenne du point de vue du locataire logé, d'un demandeur de logement ou du propriétaire occupant ou bailleur, sa situation s'est elle améliorée ou détériorée pendant la période de leur gestion ? Car la tension sur le logement existe partout. Mais nulle part tout le monde n'est perdant. Sauf à Grenoble. Dans notre ville cette tension n'empêche pas le propriétaire d'avoir été terriblement appauvri avec une valeur des biens tombée autour de 2600 € en moyenne le M2, soit la moitié moins parfois que dans grandes villes comparables. Alors qu'il y a 25 ans, les propriétaires grenoblois bénéficiaient d'une valeur des biens supérieure à ces villes!
LE SILENCE DES OPÉRATEURS EST INQUIÉTANT
On est frappé par le silence des associations de propriétaires, par le silence des opérateurs de l'immobilier censés défendre toutes ces victimes. Visiblement l'entrelacs des intérêts entre la gestion et la construction interdit le débat de fond. Intérêts croisés qui spolient aussi les acquéreurs auxquels on cache le taux de 50 % de HLM dans les opérations, certains, tel Grenoble-Habitat, étant à la fois constructeur de HLM et vendeur de privé, n'ayant aucun intérêt à ce que cette information circule.
L'URBANISME DES ÉLUS PEUT ÊTRE JUGÉ
Des années 70 (Villeneuve) à aujourd'hui (Presqu'ile) en passant par Hoche, Vigny-Musset, Le Lys Rouge... et demain Flaubert, leur urbanisme peut être jugé. Le seul quartier conçu et réalisé par la droite pendant cette période est celui de la caserne Reyniès-Bayard avec un parc de 5,5 hectares au cœur.
Rappelons encore que la densification et l'urbanisme conduits par l'actuelle municipalité aboutissent à la fuite des habitants : Grenoble est la seule grande ville à en perdre depuis 10 ans !
LA SURENCHÈRE SUR L'HÉBERGEMENT D'URGENCE
À cette problématique, la municipalité ajoute celle de l'hébergement d'urgence sur laquelle elle fait grand bruit afin de la confondre avec celle du logement. La surenchère permanente se manifeste par les appels d'Eric Piolle a traverser les frontières, l'annonce d'un "hébergement inconditionnel" qu'il sait impossible à assurer. Le résultat se lit dans nos rues avec ces campements de la honte organisés par des filières mafieuses contre lesquelles les élus Rouge/Verts refusent de déposer plainte. Même après l'incendie du campement qui s'étendra à l'usine Richardson et va couter 6 millions d'euros au contribuable.
EN BÉTONNANT TOUT CE QUI RESTE ON CONSTRUIT 4000 HLM
La démagogie est la seule matrice de cet empilement et ces cris d'orfraie. La commune de Grenoble ne peut évidemment pas répondre aux besoins de logement : en bétonnant tous les jardins qui subsistent et en voulant atteindre 30 % de logements sociaux comme le déclare Piolle il est possible de construire encore 4000 HLM sur le foncier disponible. Soit 100 % des nouvelles constructions en HLM.
IL FAUT CHANGER LE LOGICIEL
Comme le propose le groupe d'opposition il faut passer de la politique incantatoire à une éthique de responsabilité. Elle implique d'abord de rééquilibrer les quartiers existants afin de les rendre vivables pour les habitants et de sauver les biens des propriétaires afin qu'ils y demeurent. Cela passe par une mixité d'usage mainte fois réclamée par Alain Carignon avec l'installation de services publics dans les locaux et appartements vides. Par une maitrise des attributions de logements.
Cela produirait en parallèle des économies de fonctionnement. La municipalité doit gérer le stock de ses difficultés avant de continuer ses appels d'air à venir à Grenoble.
UNE ACTION EN JUSTICE CONTRE LES MAFIAS DE LA MISÈRE
Le bon sens reviendra t-il enfin ? Une action humanitaire pour les personnes sans abri sur notre sol avec les moyens de la ville et en parallèle une lutte contre les mafias de la misère qui organisent les transferts en déposant plainte contre elles. En refusant que le CCAS de Paris, dans la perspective des JO, expédie à Grenoble ses sans-abri en leur offrant le billet de train et leur recommandant de se présenter à Point d'Eau puis d'aller se nourrir au Fournil....
CESSER DE CRÉER DES DROITS FICTIFS
En cessant de créer des droits fictifs, effets d'annonces destinés à la promotion politique d'Eric Piolle, qui trompent les destinataires et sont une honte pour ceux qui les énoncent, sachant qu'il est impossible de les assurer.
LES DÉGÂTS PEUVENT ÊTRE CONSTATÉS PAR TOUS
Après 10 ans de Piollisme qui ont prolongé et aggravé une "politique du logement" à courte vue, entièrement politisée que les Rouge/Verts ont maitrisé depuis 1995, on parvient à la fin de cette grande arnaque grenobloise. Les dégâts sont tels que chacun les voit tels qu'ils sont : les mal logés, les demandeurs de logements, les logements vacants dans le privé et le public sont de plus en plus nombreux et la valeur des biens est la plus faible des grandes villes. Merci qui ?
On n’accueille pas des gens- amis chez soi ou immigrés en France-sans prévoir à l’avance comment on va s’en occuper, les loger, les nourrir. De même, cet accueil n’est pas fait pour durer, sauf s’il s’agit de droit d’asile (pour les migrants) ou sauf si nous avons décidé de vivre en colocation avec nos amis, dans un intérêt réciproque (partage des frais, entr’aide etc). C’est comme ça que ça marche et c’est du bon sens. D’ailleurs, bien sûr, Epiole accepterait sans doute d’accueillir chez lui une dizaine d’immigrés (on connaît sa légendaire jovialité: il leur appprendrait à faire du vélo, des apéro sans alcool, du sport en EHPAD, la danse des fesses etc) mais acceperait-il d’en accueillir cent? Posons lui la question.
Arnaque et… soviétisation de la ville.
Au secours !
A quel point les copropriétés privées mixte mêlant propriétaires privés et HLM fonctionnent bien.
https://www.laprovence.com/article/region/1626814764650116/je-pars-je-n-en-peux-plus-a-marseille-une-residence-privee-assiegee-par-les-squatteurs
et voici le programme en question :
https://www.logisneuf.com/programme-immobilier-211809/village-mediterranee/marseille.html
Le monde du BTP, les promoteurs privés et les HLM sont main dans la main, et n’ont aucun intérêt à s’occuper des acheteurs lésés une fois la vente effectuée.
Et voici ce que disait le promoteur privé à l’époque :
https://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/4293932/village-mediterranee-300-logements-pour-donner-de-lambition-au-quartier.html
Avant de réquisitionner le privé, réquisitionner le public. Je rappelle la constitution:« La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. ».
En découvrant le sujet du débat de la semaine du Daubé, je pensais inévitable que Piolle & ses choristes essuient une averse.
En fait non…, ils sont passés au travers des gouttes… même pas besoin de confier à Namur l’ouverture du parapluie…
Sur 2 pages, jamais ne seront mentionnées leurs insuffisances (pour rester poli) concernant la politique du logement grenobloise.
Je ne suis pas proprio, mais je constate que beaucoup d’entre-eux sont d’humeur très, très maussade, tendance orageuse…
Bonjour, il y a plusieurs erreurs dans votre article :
– il y a 12% de logements vacants à Grenoble et non 17%
– Le président d’Actis n’est pas E Piolle mais Pierre BEJJAJI
D’autre part, vous mettez en photo la maison du 16 rue Argouges, mais cette maison n’appartient pas à la ville mais à l’EPFL.
Bonjour,
– 17% selon les chiffres de l’APUR : https://grenoble-le-changement.fr/2024/01/21/17-des-logements-inoccupes-a-grenoble/
– Eric Piolle a été Président d’ACTIS 6 ans avant qu’Elisa Martin (LFI) et Pierre Bejjaji (EELV) ne lui succèdent récemment
– La maison a été achetée par l’EPFL pour le compte de la ville, qui était censée l’utiliser pour loger des personnes en difficultés, et qui l’a désormais intégré à son projet de rénovation du quartier Abbaye
Bien cordialement,