À GRENOBLE DES LOCATAIRES DE HLM SANS CHAUFFAGE DEPUIS 28 JOURS

Les phares de la planète que nous avons la chance de compter à la tête de la ville n'ont toujours pas rétabli le chauffage dans la totalité des immeubles du Lys Rouge qui a été coupé le 2 janvier dernier. Après un rétablissement partiel dans certains appartements d'autres demeurent totalement démunis de chauffage.

Une locataire complètement démoralisée de vivre dans des conditions difficiles, qui a affronté la période de grands froids dans un appartement glacial en appelle depuis près d'un mois à ACTIS et à la Compagnie de Chauffage pour que le problème très simple soit résolu.

Suzanne Laurencin, 2 allée du Lys Rouge, n'en peut plus du froid

ELLE VIVAIT AVEC 14 ° DE TEMPÉRATURE

Depuis 28 jours elle appelle successivement l'un et l'autre, elle est ballotée de l'un à l'autre. La Compagnie de Chauffage qui vient n'a pas la clef des appartements HLM vides (depuis 2 ans !) et ne peut pas vérifier d'où vient le problème. Elle vivait avec 14 ° de température en faisant fonctionner un radiateur électrique et craint maintenant sa note d'électricité !

TROIS APPARTEMENTS HLM VIDES AU 2 ALLÉE DU LYS ROUGE

La locataire qui habite cet appartement depuis 40 ans en ayant toujours payé son loyer sans jamais un jour de retard. Dans un secteur où les dealers prennent le pouvoir, où ce type de locataire devrait être choyé quand on constate que trois appartements ne trouvent plus preneurs, dont deux non occupés depuis deux ans. Dans une ville où Eric Piolle parle de "réquisition" de logements privés, où Céline Deslattes, l'élue (Verts/LFI) préposée aux grosses fakes, dément les propos d'Alain Carignon sur les logements HLM vides.

A.CONFESSON ET P. BEJJAJI (Verts/LFI) N'ONT PAS LEVÉ LE PETIT DOIGT

Un mois sans que les élus Rouge/Verts d'Eric Piolle, Alan Confesson le Président (LFI) de la Compagnie de Chauffage et Pierre Bejjaji, le Président (Verts/LFI) d'Actis ne lèvent le petit doigt. Eux qui ont le cœur en bandoulière en permanence. N'évoquons pas la Députée (LFI) du quartier, Elisa Martin, elle a d'autres causes à défendre...

LE PROBLÈME AURAIT PU ÊTRE TRAITÉ EN 48 HEURES

La seule présence de Messieurs Confesson et Bejjaji sur place le 3 janvier avec leurs services pour coordonner l'action aurait suffi à ce que le problème soit traité dans les 48 heures. La désignation d'un coordonnateur opérationnel permettant de se procurer... les clefs des appartements vides quand on en a besoin.

ILS PRÉFÉRENT LAISSER LES HABITANTS SE DÉBATTRE AVEC LES BUREAUX

Mais ces élus préfèrent laisser les habitants se battre contre leurs bureaux, frapper aux portes qui se renvoient la balle, avec des services chacun dans un couloir qu'ils suivent avec la meilleure volonté bureaucratique du monde. Qu'il s'agisse d'une femme seule, malade de surcroit et sensible au froid, ne taraude aucunement nos éminences locales. Dont la cause des femmes est toujours la première dans une ville, de surcroit "amie des ainés".

"JE VIENS DE RENTRER, J'AI EU UNE CRISE DE LARMES"

En désespoir de cause, Suzanne Laurencin en a appelé à Alain Carignon qui est allé lui rendre visite mardi matin pour constater l'insupportable négligence dont elle est victime. Hier soir elle l'a remercié en lui précisant être allé "chez une amie qui a le chauffage, Yolande. Il fait chaud chez elle. Je viens de rentrer et j'ai eu une crise de larmes de sentir mon sol si froid et l'appartement aussi. Je viens d'allumer le chauffage électrique pour tempérer un peu. La température chute vite. J'espère que ça va bouger".

LES LOCATAIRES ABANDONNÉS PAR LA MUNICIPALITÉ

Entre l'insécurité, la prise du pouvoir des délinquants la plupart des habitants désertent le quartier. Les demandeurs de logements refusent les attributions ce qui conduit à une vacance considérable de logements. Les locataires qui s'accrochent, de la classe moyenne modeste, ne sont aucunement secondés par la municipalité qui les abandonne à leur triste sort, en ne leur assurant même pas le minimum vital.

A. CARIGNON DEMANDE "QUE LES ÉLUS S'IMPLIQUENT"

Hier le groupe d'opposition présidé par Alain Carignon a demandé "que les élus s’impliquent enfin dans les problématiques des habitants et mettent fin aux dysfonctionnements, traitent rapidement de ce problème. Ces situations sont intolérables et le groupe d’opposition demande que les solutions à un problème très simple soient mises en place dans les délais les plus brefs".

PIOLLE DOIT EN TERMINER AVEC LA GRANDILOQUENCE ET LA DÉMAGOGIE

Un défaut de coordination, une absence de toute implication d'élus qui laissent faire suffisent à faire des victimes parmi des personnes modestes et dignes qui subissent. Il va falloir que la municipalité et Eric Piolle en terminent avec leur grandiloquence sur le logement, sur leur démagogie à propos des personnes à la rue, la surenchère sur les logements d'urgence sur lesquels l'extrême gauche est en concurrence

UN TOURNANT DANS LA GESTION DU LOGEMENT

L'appel poignant de cette locataire qui n'en peut plus marque un nouveau tournant dans la gestion du logement par la majorité grenobloise. Le temps de la démagogie d'un Nicolas Beron-Perez (PCF) allant camper une fois par semaine devant la préfecture pour protester semble définitivement du passé. 

"AUTO-RÉQUISITIONNER" LEURS PROPRES LOGEMENTS VIDES

Ils doivent maintenant "auto-réquisitionner" leurs propres logements vides, assurer aux locataires actuels le minimum auquel ils ont droit (aucun élu n'accepterait de vivre un mois dans le froid). Bref assumer au plus vite la responsabilité pour laquelle ils sont élus. Plus personne ne veut entendre leurs leçons. Les grenoblois attendent la mise en œuvre de leurs solutions avec les moyens dont ils disposent.

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