LOGEMENT : LA GHETTOÏSATION DES QUARTIERS SE POURSUIT

On fait comme avant. Christophe Ferrari et sa majorité Piolliste/PC/PS/Rouge-Verts continuent. La ghettoïsation des quartiers ne les inquiètent pas. Au Conseil Métropolitain vendredi ils ont délibéré sur les critères d'attribution des logements en les modifiant à la marge. Aucun bilan des effets de leur organisation jusque-là.

Pourtant l'évolution est sous les yeux de tous : la dégradation est considérable et en 2020 la Cour des Comptes a déjà rendu un rapport accablant sur le fait que ces quartiers sont devenus des nasses, de plus en plus communautarisés et précarisés avec une proportion d'étrangers de plus en plus élevée.

C. GARNIER (Verts/Ades) PRODUIT UNE GÊNE DANS L'ASSEMBLÉE...

La Cour des Comptes pointait ... les attributions irresponsables de logement, principale cause de cette situation. Face à Alain Carignon qui le soulignait, il ne s'est trouvée qu'une égérie de la secte Avrillier, Christine Garnier, Adjointe au Maire (Verts/Ades) pour juger "immondes" de tels propos. Les excès de la  vétéran du système - elle siège depuis 1995 et a été de tous les coups tordus depuis - a produit une gêne dans l'assemblée.

ELLE A ACCUSÉ LA FRANCE D'ÊTRE UN "ÉTAT RACISTE"

Alain Carignon a rappelé "la philosophie" (!) de celle qui s'exprimait. Elle a dénoncé il y a quelques mois le "racisme d'Etat" de la France et devant le tollé, y compris dans son camp, avait rétropédalé en accusant "seulement" notre pays de "xénophobie institutionnelle" puisque il ne fournissait pas un logement immédiatement à toute personne qui arrive sur notre territoire, d'où qu'elle vienne, légalement ou illégalement. Il a jugé "immonde" que Madame Garnier fasse porter sur les plus défavorisés, les plus modestes, les plus fragiles le poids des familles primo-arrivantes sur notre territoire et qui ne possèdent aucun de nos codes. Elle-même ne prenant aucune part.

UNE CLAUSE DE TRANQUILLITÉ PUBLIQUE DANS LES ATTRIBUTIONS

Ajoutant : "aucun élu ne vit entouré de familles de primo arrivants comme je le vois au VIllage Olympique, à Malherbe, au Lys Rouge, à Teisseire, l'Abbaye, Jouhaux..."

Le Président du groupe d'opposition rappelant aussi qu'il proposait depuis longtemps d'introduire un critère de "tranquillité publique" dans les attributions de logements impliquant une enquête sociale intégrant le minimum des règles de comportement. La majorité des élus n'en veut pas.

L'intervention d'Alain Carignon en conseil métropolitain.

LA FOLIE DE LA BÉTONISATION DE HLM

La paupérisation s'étend depuis que le PLUI (Plan Local d'Urbanisme intercommunal) de Grenoble qui est l'oeuvre de Christine Garnier et ses amis s'étend à toute la Métropole. Le résultat est catastrophique. La densification ne résout  évidemment aucunement la "crise" du logement. Si la totalité des terrains disponibles à Grenoble sont urbanisés, 4000 logements seront construits. Il faudrait que ce soit 100 % des HLM puisque Piolle veut monter à 30 % la part de logements sociaux dans toute la ville et que nous sommes à 25 %...

LES COMMUNES DEVIENNENT DES QUARTIERS DE GRENOBLE

Sachant que parmi les demandeurs de logements, 7000 sont d'actuels locataires de HLM qui veulent les quitter ! Insatisfaits de la ghettoïsation qui est poursuivie. Bref, ils marchent sur la tête.

Ce qui a échoué à Grenoble est étendu aux communes de la Métropole qui sont normalisées sous le joug des Rouges/Verts grenoblois. Elles vont toutes devenir des quartiers de Grenoble, de Meylan à St-Egrève en passant par Seyssinet. Seuls quelques Maires dans et hors de la Métropole refusent et maitrisent aussi les attributions de logements afin de sauvegarder l'équilibre de leur commune.

LA VALEUR DES BIENS S'EFFONDRE

Les effets Grenoblois sont connus : outre l'insécurité endémique, la valeur des biens s'effondre dans tous les quartiers et la valeur moyenne des biens est devenue la plus faible des grandes villes. Sans aucun effet positif sur la situation du logement. Va s'ajouter le blocage des loyers qui ne va pas arranger la situation.

UNE POLITIQUE IDÉOLOGIQUE DU LOGEMENT

Vendredi, le Conseil Métropolitain a décidé de poursuivre dans le mur. Les élus sont demeurés perchés dans leur idéologie dont ils imposent les conséquences aux populations modestes et défavorisées. Dans ces domaines existe un consensus mou de nombreuses forces politiques pour accompagner les doctrines autour du refus de "l'étalement urbain" (!), la bétonisation forcenée.

LE MODÈLE DE DENSIFICATION EST UNE CATASTROPHE

Pourtant ce modèle construit des les années 70 avec Villeneuve a donné les résultats que l'on sait sans que la planète ne se porte mieux. Suivre aveuglément les "urbanistes" est catastrophique. Pourtant la démission de Nicolas Béron-Perez (PCF) de son poste de Vice-Président au logement, remplacé par Jérôme Rubes du même groupe que lui, a quand même incité le groupe macroniste à présenter la candidature d'Emilie Chalas à ce poste... en expliquant que le groupe avait voté et soutenait cette politique à laquelle il adhérait. C'est décevant.

LE GROUPE D'OPPOSITION VEUT QUITTER LES RAILS

En plaidant le "stop" et en proposant des mesures sur le plan de l'urbanisme et des attributions de logements, Alain Carignon et le groupe d'opposition ont a nouveau démontré qu'ils étaient seuls à proposer une vraie alternative. Pour sortir la Métropole et la ville de la crise, Il ne s'agit pas seulement de changer de tête, mais de politique.

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