DES HABITANTS CHASSÉS DE LEUR LOGEMENT PAR LA DÉLINQUANCE

À l'occasion de ses voeux, Christophe Ferrari (PS repenti) a demandé aux élus de demeurer "modestes" face aux succès engendrés par la Métropole. Ses propos étaient prononcés à MC2, à côté de Malherbe, désormais ghettoïsé où la salle des jeunes a été fermée, les grosses cylindrées de locataires de HLM stationnent devant les immeubles dans le parc et les ordures débordent dans l'espace public.

Mais ils auraient pu être prononcés au siège de la Métropole, 1 place André Malraux : en bordure du siège, le premier guetteur stationne assis sur son siège pour surveiller le... 3 place André Malraux où les dealers sont installés dans un HLM géré par Actis, ont peint les vitres des coursives pour ne pas être vus et barricadent la porte arrière de l'immeuble afin que personne ne puisse pénétrer par surprise. 

DANS TOUS LES QUARTIERS LA SITUATION S'AGGRAVE

À l'Alma, au Lys Rouge, à Mistral, à Teisseire, à Châtelet, l'Abbaye, au Village Olympique des habitants se terrent et vivent dans la crainte. Ils se protègent comme ils peuvent. Au V.O., les dernières copropriétés habitées par leurs propriétaires se défendent comme elles peuvent. Les attributions irresponsables de logements aggravent la ghettoïsation du quartier. Des primo-arrivants en situation irrégulière se réfugient aussi dans le quartier, près de leurs familles et s'installent plutôt dans les couloirs de copropriétés mieux entretenues que les HLM.

LA CLASSE MOYENNE MODESTE DOIT SUPPORTER L'ACCUEIL DES MIGRANTS

Inutile d'évoquer les problématiques de cohabitation, le fait qu'on fait supporter à la classe moyenne modeste le poids de l'accueil des migrants irréguliers et l'effondrement de la valeur des biens, ruinant ceux qui ont travaillé.

C. COUTAZ (Verts/LFI), EXTRÊMISTE INTÉRESSÉ DE LA CAUSE...

Ce qui n'empêche pas Claude Coutaz (Verts/LFI), avocat dont le cabinet est spécialiste des dossiers des clandestins, donc en vit professionnellement, ex-conseiller municipal de Piolle et thuriféraire des Rouge/Verts grenoblois d'estimer hier dans un tweet "qu'il ne faut surtout pas fanfaronner" après la censure de la loi immigration car "la victoire idéologique est patente malgré tout". Le même ne risque pas d'aller expliquer à tous ceux à qui cette immigration impose des conditions de vie insupportables les inconvénients de cette "victoire idéologique"

... TARTUFFE BIEN À L'ABRI

Sa compassion et sa solidarité se limitent au lyrisme de l'extrême gauche, aux avantages professionnels que procure cette clientèle. Bien à l'abri, installé lui-même au coeur du coeur du Grenoble ancien, dans des immeubles où jamais des familles de primo arrivants sans accompagnement social ne seront installées.

CARRARE : UNE DIZAINE D'APPARTEMENTS SQUATTÉS PAR LES DÉLINQUANTS

Mais dans l'immeuble "le Carrare", la délinquance a franchi un degré supplémentaire qui ressemble à ce qui se passe au Lys Rouge géré par Actis. Une dizaine de logements sont squattés, tombés sous le contrôle des dealeurs depuis plusieurs années. « Squats, incendies, problèmes d’infections de cafards, de rats. Les dealers ou squatteurs qui viennent faire leurs besoins dans ces appartements qui servent aussi de cachettes ou de lieu de replis quand la police intervient, la prostitution… » (DL du 26/1/24). Une dizaine d'appartements sont squattés pour les trafics. La vie est insupportable.

LES PROPRIÉTAIRES IMPOSÉS À LA TAXE LOGEMENTS VACANTS!

« On ne peut pas louer nos appartements, on ne touche pas de loyer, mais on paye tout de même la taxe foncière et on nous réclame même la taxe sur les logements vacants pour nos appartements qui sont squattés ! » enrage un habitants (DL du 26/1/24) 

De Grenoble à Echirolles, la gangrène s'étend.

L'OMERTA RÉGNE SUR LES APPARTEMENTS HLM FERMÉS

Dans les quartiers de HLM, l'omerta règne sur les appartements fermés, officiellement occupés par un locataire, qui servent de cache de drogue, d'armes, car les locataires sont menacés s'ils parlent. Par déduction, ils seraient immédiatement identifiés par les délinquants.

Ça n'empêche pas Christophe Ferrari, dans la lignée Coutaz, d'estimer que la régulation de l'immigration pratiquée par tous les gouvernements socio-démocrates du nord de l'Europe, qui sont censés être de sa famille politique, relèvent "d'idées nauséabondes" (DL du 26/1/24).

VILLENEUVE : 60 DÉLINQUANTS ORGANISENT UN GUET-APENS CONTRE LA POLICE

On ne compte plus les voitures brûlées, 5 voitures dans la seule nuit du 25 au 26 janvier - même les bus en circulation comme à Teisseire récemment - une attaque par "une soixantaine d'individus" (!) d'une brigade de police à Villeneuve, avenue La Bruyère, le 22 janvier dernier. "Les policiers ont été la cible de divers projectiles, dont un a violemment atteint un gardien de la paix à un genou, et ont dû quitter les lieux" (DL du 22/1/24). Ils avaient été attirés dans un guet-apens par un appel téléphonique.

RHIN ET DANUBE : PIERRES AU VISAGE, POUBELLES DANS LES ROUES

Avenue Rhin et Danube, les motards de la police ont été attaqués par des jets de poubelles dans les roues des motos et des pierres à la tête. Un policier témoigne sur Chicagre : " la volonté de faire mal, voire plus..."

MAIS LA MAJORITÉ EST LA MEILLEURE

Ça n'a pas empêché la congratulation générale des élus PS/PC/Verts/LFI de la majorité métropolitaine autour de Christophe Ferrari à l'occasion des voeux... Ils ne s'entendent sur rien, se livrent la guerre sur tout, sauf pour expliquer ensemble qu'ils sont les meilleurs. Peu importe le réel.

"LA MÉTROPOLE VA BIEN, TRÈS BIEN MÊME"

Rapportant l'optimisme du Président de la Métropole, Jean-Benoit Vigny (DL du 26/1/24) juge que "la métropole va bien, très bien même." On imagine que le journaliste se limite à l'économie ? Car les bienfaits de l'éco-système industrie/université/recherche grenoblois sont connus. Ils le mettent à l'abri des aléas des politiques locales grâce à une masse critique élevée. "Je laisse aux esprits chagrins et politiciens le fait que la Métropole n’y serait pour rien…" se défend d'ailleurs Christophe Ferrari.

SAUF QUE SON IMAGE RESSEMBLE À NAPLES OU MARSEILLE

Le même qui a décidé d'une opération revalorisation de l'image abîmée de notre territoire. Les protagonistes ont pris l'exemple de... Marseille et de Naples, démontrant bien à quel niveau nous  sommes descendus.

LES DEALERS : "DES COPAINS D'EN BAS"

Qui peut nier que l'insécurité endémique, les publicités catastrophiques d'Eric Piolle, du burkini au théâtre pour que les grenoblois considèrent les dealers comme "des copains d'en bas", la plus faible valeur des biens des villes comparables, la fermeture de la ville à ceux qui l'entourent, son isolement à l'égard de tous ses partenaires naturels, ne produisent pas des effets désastreux ?

Quand comptabilisera-t-on les étudiants perdus parce que leurs familles refusent de les envoyer à Grenoble ? S'agissant du nombre de touristes, se gargariser de leur augmentation après les années Covid est une vaste fumisterie.

LA SPIRALE DESCENDANTE

Des voeux désertés et perturbés d'Eric Piolle dont le discours n'a même pas pu être entendu à ceux plus à l'abri de Christophe Ferrari, du pédalage dans le vide à l'autosatisfaction, ne peuvent pas stopper la spirale descendante dans laquelle ils sont engagés.

Au plan personnel le premier est déjà condamné pour favoritisme, délit qui met en cause sa probité, le second devrait être confronté au tribunal correctionnel en avril.

DE LA DIVISION A L'AFFRONTEMENT POUR LES MAJORITÉS

Au plan politique la majorité grenobloise est affaiblie et divisée et la majorité métropolitaine est passé à la phase d'affrontement entre les Rouge/Verts et le reste de la gauche, les Maires des petites communes se retirant de plus en plus sur la pointe des pieds.

DES EFFETS DE PLUS EN PLUS DÉTONANTS

Dans ce contexte, la montée de la délinquance qui prend tous les pouvoirs, dans les habitations comme dans les chantiers, avec une majorité unie sur l'idée qu'il faut ouvrir large les portes à toutes les immigrations, d'où qu'elles viennent, quel que soit leur motif, devrait produire des effets de plus en plus détonants.

DES TARTUFFES DANGEREUX ET COUPABLES

Car en termes de logement, d'intégration, de solidarité sociale et de moeurs, il est évident à tous que cette position n'est pas tenable une seconde. Ce que Claude Coutaz nomme "une victoire idéologique". Celle de la vérité des faits. Celle que les dogmatiques refusent jusqu'au bout pour imposer aux autres les conséquences de leur idéologie. Des tartuffes dangereux et coupables. Qui doivent être dénoncés comme tels.

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