IMMIGRATION : PIOLLE COURT DERRIÈRE LA GAUCHE EXTRÊME

La récupération de la loi immigration par Eric Piolle ne trompe personne. La municipalité encalminée avec les impôts, la dégradation de la vie quotidienne des Grenoblois, a saisi l'opportunité d'un rebond politique. Comme à son habitude Piolle en fait trop.

D'abord en "privatisant l'hôtel de ville" au profit de sa formation politique, comme l'a immédiatement dénoncé Alain Carignon. C'est "Grenoble en commun" qui regroupe toutes les factions qui appelait sans vergogne à se manifester dans le salon d'honneur de la mairie le 21 décembre.

L'APPEL DE PIOLLE FAIT UN FLOP

Ensuite en appelant à la mobilisation des associations, la plupart phagocytées par l'extrême gauche, à se mobiliser. Place Gre'Net révèle par l'image qu'une trentaine de personnes seulement - y compris les élus - avaient répondu à son appel et à la mise en scène de sa dramatisation.

L'EXTRÊME GAUCHE A PRIS EN MAINS LE FONDS DE COMMERCE "IMMIGRATION"

Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et les anciens de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) comme Roseline Vachetta ont pris en mains le marché politique de l'immigration et entendent conserver leur fonds de commerce sans le partager avec les élus Verts/LFI qui siègent à l'hôtel de ville. Seule Laure Bonnel, militante à RESF (Réseau Sans Frontières) était présente et encore a-t-elle fustigé la municipalité en lui demandant " de passer à l'action" afin de dépasser "les beaux discours" (!). Piolle n'était pas à la fête de Noël.

PIOLLE APPELLE À "DÉSOBÉIR " À LA LOI

Avant de savoir ce qui demeurera de la loi après son passage devant le Conseil Constitutionnel, Piolle entend "lui désobéir". « À Grenoble, nous continuerons l’hébergement inconditionnel (...) Nous continuerons à accueillir et à héberger » a t-il martialement déclaré. "Les beaux discours"...

Le même qui en appelle à l'Etat en permanence devant l'afflux des campements sauvages organisés par les filières mafieuses, les squats et les bidonvilles qui sont la véritable honte de la ville.

UNE POSTURE POUR SA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE ...

Mais cette posture n'a aucun rapport avec la ville dans laquelle il est également aussi inefficace sur ce sujet que sur les autres. Il s'agit pour lui de tenter de se remettre dans le jeu national dans la seule perspective qui l'obsède (il est le seul) : sa candidature à la présidentielle (!). C'est pourquoi il s'est encore posé en recours, en fustigeant la gauche : « jusqu’à présent nous n’avons pas été assez bons, assez stratèges, assez efficaces, assez coopératifs entre nous pour être en situation d’exercer le pouvoir. Ce qui arrive est aussi de notre responsabilité, le fruit de notre incapacité à porter un projet politique » (Place Gre'Net). Ah si c'était Lui.

... DONT LES GRENOBLOIS PAIENT LES CONSÉQUENCES

Ces déclarations n'ont été d'aucune utilité pour lui, noyées dans les surenchères des gauches sur le sujet, à qui ferait le plus fort dans l'indignation. Mais elles ont des conséquences à Grenoble. L'idée que la ville est ouverte à qui le décide est très dangereuse pour son équilibre. Ainsi l'hébergement d'urgence est-il déjà occupé à 80% par des personnes sous OQTF (obligation de quitter le territoire). Bloquant toute possibilité de nouvel accueil.

PARIS DIRIGE DES SANS DOMICILES SUR GRENOBLE

Dans la perspective des J.O., Paris entend améliorer son espace public et il semble que le CCAS de la ville  paie des billets de train... pour Grenoble à des sans domicile. Qui se rendent à "Point d'eau" à leur arrivée et entrent ensuite dans le circuit  des demandeurs d'hébergement et d'aides.

LES FILIÈRES MAFIEUSES DE ROMS UTILISENT GRENOBLE

Les filières mafieuses qui organisent les camps de Roms ont fait de Grenoble un point de chute important : les camps succèdent aux camps sachant que le "logement inconditionnel", garanti par le Maire,  finit par fonctionner par des attributions de logements sociaux. Elles engraissent les mafias - les bénéficiaires leur payant une redevance - et la ghettoïsation des quartiers s'aggrave.

E. CARROZ ( Verts/LFI) VEUT DES MOYENS FINANCIERS SUPPLÉMENTAIRES

Dans une ville qui vient d'augmenter ses impôts de 30%, l'aspect financier n'est pas négligeable. Emmanuel Carroz, adjoint au Maire (Verts/LFI) a avoué que la municipalité consacrait déjà un million d'euros à l'hébergement d'urgence. Il faudrait de nouveaux « moyens financiers » a t-il annoncé suite aux engagements de Piolle...

Non seulement les déclarations irresponsables de Piolle vont aggraver les déséquilibres par l'appel d'air confirmé, mais les Grenoblois vont en régler la note. C'est cher payé ce positionnement national d'Eric Piolle sans effets pour Lui.

H. BOUZEGHOUB (PS) FONCE DANS LE PANNEAU

Hassen Bouzeghoub (PS) a étrangement foncé dans le panneau, au nom de son groupe. L'élu originaire du quartier Mistral où il a dirigé "le Plateau" est bien placé pourtant pour connaitre la situation de la ville et des quartiers. La municipalité a fermé "le Plateau" qui était la structure socio-culturelle et sportive ouverte à la disposition du quartier. Comment prétendre à la fois accueillir plus d'étrangers et réduire les outils qui facilitent aussi l'intégration ? 

UNE ABSENCE D'ÉTHIQUE DE RESPONSABILITÉ

Un quartier où des jeunes ont récemment occupé la salle municipale pour organiser leurs trafics, l'ont finalement saccagée sans que le Maire ne lève le petit doigt - il a refusé de déposer plainte - ni que le Conseiller Municipal PS ne s'en émeuve.

L'éthique de responsabilité fait totalement défaut à ses déclarations politiciennes. Alors que l'expérience de la NUPES vole en éclat, une partie de la gauche de gouvernement, sans boussole, continue à être à sa remorque. Affirmer que tout citoyen du monde en difficulté sociale et financière peut décider de venir s'installer à Grenoble, a droit à un "hébergement inconditionnel", est évidemment une imposture.

PIOLLE DEMEURE SUR UNE LIGNE EXTRÉMISTE

Lors du premier Conseil Municipal qui a suivi son élection en 2014, Eric Piolle avait invité des migrants illégaux à s'exprimer lançant urbi et orbi que Grenoble était désormais une ville ouverte à tous ceux qui voulaient y venir. Il l'avait réitéré dans un pathétique "appel du Montgenèvre", les pieds dans la neige et le froid, héroïquement, incitant les migrants à passer les frontières. Il n'a pas lu "éloge des frontières" de Régis Debray, trop occupé de sa démagogie.

LES CLASSES POPULAIRES SUPPORTENT SA DÉMAGOGIE

Les résultats sont connus: la gestion impossible de ces afflux a engendré la misère et mis sur le dos des classes populaires l'intégration de primo-arrivants dégradant la vie collective déjà très abimée. En renouant avec cette antienne, Eric Piolle n'ignore pas que les mêmes causes produiront les mêmes effets. Mais il sacrifie le vivre ensemble à son ambition personnelle, courant toujours vers le Graal de l'élection présidentielle, où il n'a pas sa place.

SORTIE DE R. AVRILLIER : PAS BON SIGNE

Le fait que Raymond Avrillier (Verts/Ades), chef de la secte et parrain de la municipalité, soit sorti du bois à cette occasion, avec des provocations supplémentaires, confirmant lui aussi sa vraie nature et son appartenance à l'extrême gauche depuis l'origine, n'est pas bon signe. Il ramène au clan.

LES GRENOBLOIS N'AURONT PAS LA MÉMOIRE COURTE

Le coup politique n'a qu'une vertu médiatique de très courte durée. Les difficultés qu'il aggrave vont, elles, être supportées par les Grenoblois sur la longue durée. Et à chacune d'entre elles, ils se rappelleront de l'origine et de l'auteur. Les Rouge/Verts grenoblois n'ont peut être pas visé juste.

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