E.PIOLLE REFUSE LE PLAN de SÉCURITÉ de L’OPPOSITION
Eric Piolle avait choisi hier un "citoyen" qui venait s'exprimer devant le Conseil Municipal et "qui n'avait rien à dire" selon Alain Carignon.
Ce dernier aurait voulu que les habitants des quartiers en difficultés soient entendus, ceux qui n'ont pas la parole, ceux qui demandent justement à être écoutés.
Ce lundi a été un jour triste pour les grenoblois car la municipalité meuble le Conseil Municipal afin de cacher l'absence du Maire et le vide des mesures.
E.PIOLLE REFUSE DE RÉFLÉCHIR AU PLAN de SÉCURITÉ
Alain Carignon a cité des quartiers comme le Lys Rouge, l'Alma, Hoche, l'Ile Verte... partout ou ça explose. Mais Eric Piolle a refusé de réfléchir au plan de sécurité que Nathalie Béranger a présenté au nom du groupe d'opposition. Un plan complet avec les financements de Laurent Wauquiez, le Président de la Région a mis sur la table.
"UN PC OPÉRATIONNEL 24 H SUR 24"
Notamment "la mise en place d’un PC opérationnel 24h sur 24, relié à des caméras de vidéo protection, le renforcement et l’armement de la police municipale, l’assermentation des personnels des bailleurs sociaux sur la base du volontariat afin qu’ils puissent dresser procès-verbal, l’expulsion des HLM des dealers condamnés pour trafic de drogue."
A.CARIGNON DÉFEND LE PROJET DE PARTICIPATION CITOYENNE
POURQUOI NE PAS RÉPONDRE AUX MAINS TENDUES ?
"Pourquoi ne pas répondre aux mains tendues et élaborer ensemble un plan incluant des solutions, en excluant d’autres afin de rattraper le retard de Grenoble en matière de lutte contre l’insécurité ?" ont demandé les élus de l'opposition.
LA CANDIDATURE DE PIOLLE PARALYSE LA VILLE
Eric Piolle est demeuré fermé sur ses dogmes. Il ne fera rien et laissera les grenoblois abandonnés à leur sort. Il faut reconnaitre qu'il y a unanimité des oppositions sur ce point : le Maire de Grenoble court un autre lièvre et se désintéresse de la ville. Ce sur quoi Alain Carignon était intervenu dès le 3 juillet lors de l'installation du Conseil Municipal en incitant la majorité municipale à choisir un autre Maire qu'Eric Piolle qui voulait être candidat à la présidentielle, qui avait été accueilli avec scepticisme par eux, est maintenant attesté également par Emilie Chalas (LREM) et Olivier Noblecourt (PS).
"RIEN SUR L'ÉCONOMIE, RIEN SUR L'EMPLOI..."
Grenoble n'a pas préparé la rentrée : "rien sur l'économie, rien sur l'emploi, rien sur l'insécurité, aucune mesure concrète sur la situation sanitaire , ce n'est pas un conseil de rentrée, c'est le vide, sauf de mots"a lancé Alain Carignon a Eric Piolle.
E.PIOLLE AUGMENTE LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Toute l'après midi la majorité municipale a voté sur des chartes, des principes, à adhéré à des associations nationales ou internationales et s'est gonflée de mots. Mais Eric Piolle a aussi encore gonflé l'administration municipale en doublon avec la Métropole. Des missions actuellement occupées par 28 agents à la Métropole vont être doublées par 21 postes créés par la ville de Grenoble! Dans une ville ou les dépenses de personnels atteignent déjà 61 % des dépenses de fonctionnement.
Mais Pierre Mériaux (Verts/FI) a trouvé cela très sain car pour lui ce n'est pas un problème. Les grenoblois qui paient les impôts les plus élevés de France n'ont qu'à payer a souligné Nicolas Pinel dénonçant "les méfaits du millefeuille territorial" qu'aggrave la municipalité de Grenoble.
Eric PIOLLE et Maud TAVEL PRÉSIDENTS ...
La ville s'embourbe par une gestion calamiteuse. La majorité municipale est déjà atone, répétant laborieusement les éléments de langage des services et du cabinet. Eric Piolle veut être Président de la République (!). Maud Tavel veut succéder à Laurent Wauquiez à la tête de la Région Auvergne-Rhône-Alpes... Ils ont autre chose à faire. Le reste des élus n'a aucune vision, aucune autorité, totalement dépendant du cabinet et du " Politburo" qui dirige la ville.
Le Conseil Municipal de rentrée n'a pas trompé les grenoblois: ils sont les grands oubliés.