RÉFÉRÉ SUSPENSION CONTRE LE BÉTONNAGE
Le collectif qui avait proposé un projet de verger sur un tènement situé entre les rues d’Alembert et Abbé-Grégoire a déposé un référé suspension contre la décision d'Eric Piolle de le retirer.
On le sait la municipalité entend encore favoriser la bétonisation du quartier Chorier-Berriat par un nouveau projet immobilier sur cet espace créant un nouvel ilot de chaleur.
CHORIER-BERRIAT : PARTICULIÉREMENT BÉTONNÉ
Le quartier aura été particulièrement défavorisé: ilot Raymond, rue du Drac, changement du PLUI pour pouvoir construire en hauteur dans les petites rues... Aucun parc ou jardin supplémentaire, les existants étant tous dus à la municipalité Carignon.
LES GRENOBLOIS NE SE LAISSENT PLUS FAIRE
En déposant une requête en référé le 31 juillet, l’avocate du collectif des “Jardins de l’Abbé” démontre que les grenoblois n'entendent plus se laisser faire.
Comme pour le parc Henri Tarze, à Jean Macé , que la municipalité veut aussi urbaniser (!) , les habitants jouent désormais la montre: un changement de municipalité peut stopper tous ces projets puisque le collectif de la société civile avec Alain Carignon mettra en place un moratoire qui les stoppera.
LES BUDGETS PARTICIPATIFS : DES LEURRES
L'opposition du collectif permet au passage de souligner un peu plus la fumisterie des " budgets participatifs". La municipalité a créé des leurres qui permettent de passer à côté de toutes les urgences de la ville , en particulier les bâtiments publics qui deviennent inutilisables y compris l'hôtel de ville.
QUAND LE PROJET DÉRANGE, ELLE L'ÉLIMINE
Et lorsque par hasard il ne s'agit pas de poulailler collectif ou de four à pain à Villeneuve, quand le projet la dérange , comme celui du collectif des "Jardins de l'Abbé ", elle l'élimine.
Cours de la Libération , avec le projet Galtier qui détruisait tous les jardins existants, un architecte, Gilles Marty avait parfaitement décrit le processus.
DES CONSÉQUENCES TOUTES NÉGATIVES
Les conséquences de cette politique sont toutes négatives: aggravation des problèmes de logement, retard de Grenoble dans la lutte contre la pollution, création de multiples ilots de chaleur avec toutes ces dents creuses bétonnées, nouveaux "écoquartiers " (!) tel la Presqu'ile avec seulement 1 M2 d'espaces verts par habitant.
LANTERNE ROUGE DES ESPACES VERTS
Grenoble est devenue la lanterne rouge dans ce domaine et la Chambre Régionale des Comptes a jugé qu'elle avait dépassé Villeurbanne pendant le mandat Piolle , devenant la première en densité ( hors Région parisienne).
"LES JARDINS de L'ABBÉ" VONT ILS STOPPER LA COURSE FOLLE?
Si le référé des "jardins de l'abbé " réussit il sera le premier à stopper cette course folle. Il est à craindre que la municipalité use de mesures de rétorsions comme elle le fait partout en frappant au portefeuille pour intimider.
COLLECTIF SOCIÉTÉ CIVILE: RÉVISER LE PLUI
Mais la prise de conscience est en marche à Grenoble et dans toute l'agglomération: l'idée de la révision immédiate du PLUI à partir de mars 2020 portée aussi par le collectif de la société civile est la seule qui réponde à la problématique: il faut réduire les projets de densification.
L'ÉTÉ MEUTRIER d'Eric PIOLLE
Décidément l'été aura vraiment été meurtrier pour Eric Piolle: pendant la canicule fontaines et rafraichissements impossible du fait de matières fécales, piscine municipale fermée, polémique du Burquini, perte de son bras de fer avec " le Siège" , le parc des Champs Elysées transformé en voirie de circulation... il aura eu tout faux tout le temps.
M.BOILEAU ( Verts/Ades) NE VEUT RIEN ENTENDRE
Si les grenoblois se mobilisent à 6 mois des municipales contre le dogme de la bétonisation des Rouge/Verts à propos duquel une Maryvonne Boileau (Verts/Ades) -notamment- avait déclaré qu'elle ne renoncerait jamais, il est alors démontré que les barrières politiques tombent les unes après les autres.
Ayant fait reculer Grenoble sur les fondamentaux de la transition écologique que restera-t il à Eric Piolle en mars prochain?
Concernant le parc envahi, Mr Piolle FUIT ses responsabilités en ne faisant pas respecter la règlementation des parcs et jardins !
A savoir les interdictions de circuler en véhicule, de camper, de souiller, et de ne pas troubler la tranquillité des lieux et du public.
Et après avoir validé le projet de verger, il trouve un prétexte pour se DEFAUSSER.
Donc un Maire à la fois traître et irresponsable, Au secours !