E. PIOLLE REFUSE DE FAIRE DES STAGES… À GRENOBLE

Il choisit la fuite. Plutôt que des stages d'immersion dans Grenoble qui lui apprendraient beaucoup, Eric Piolle a choisi la fuite. Double bénéfice pour lui : il n'a pas à répondre aux grenoblois et il fait du buzz pour sa campagne présidentielle (!) sur le thème de sa grande humilité qui doit être connue de tous...

Le "DL" et Place Gre'Net annoncent qu'Eric Piolle a commencé un stage dans une Ehpad loin de Grenoble. Mais il veut rester discret, modeste et ne fait donc pas savoir le lieu. 

 

MARQUÉ AU FER ROUGE PAR SA CONDAMNATION POUR FAVORITISME

Il espère que la presse nationale se penchera sur son cas pensant que ça lui permettrait de revenir dans la course des prétendants à l'Elysée chez les Verts. Oubliant qu'il est marqué au fer rouge par sa condamnation pour favoritisme et terminé avant dernier de la primaire. Entre temps se sont ajoutés la hausse de 30 % des impôts, les nombreuses défections et critiques acerbes de son comportement dans sa majorité et de la part de ses collaborateurs. Bref, une bérézina accélérée.

E. PIOLLE NE PEUT PAS METTRE LES PIEDS DANS GRENOBLE

Cette réaction ressemble à celle d'un zombie politique qui ne sait plus que faire. Eric Piolle est le premier Maire qui ne peut plus sortir dans Grenoble. Il est interpellé véhémentement sur les impôts, la propreté, le stationnement, les déplacements. Il est absent de toutes les assemblées générales d'Union de Quartiers contrairement à la totalité de ses prédécesseurs depuis Dubedout. Il n'apparait plus que dans les manifestations très encadrées, sans risque de rencontrer un imprévu.

POURQUOI NE PAS S'IMMERGER DANS LA VILLE DONT IL EST MAIRE ?

Après le voyage à Rio de Janeiro, la "trouvaille" des stages d'immersion ne tient pas une seconde : pourquoi ne pas s'immerger dans la ville dont il a la responsabilité avec les moyens d'agir pour solutionner les problèmes ?

L'EHPAD ANDRÉ LÉO N'A JAMAIS VU LE MAIRE !

Par exemple l'Ehpad André Léo à Grenoble attend son stage. Dès novembre 2022, les employés manifestaient pour dénoncer un "sous-effectif récurrent, manque de moyens, non-remplacement des absents, horaires inadaptés, faible considération du personnel..." comme le rapportait le média Place Gre'Net. Une infirmière expliquait avoir vu "[ses] collègues se retrouver à trois pour une soixantaine de personnes". Ils n'ont jamais vu le Maire.

QUI VA DÉFENDRE CETTE POSITION INDÉFENDABLE

Cette nouvelle posture médiatique d'un cynisme absolu accélère la dégringolade municipale. Comment ce qui reste de la majorité municipale - hors le noyau dur lobotimisé - va-t-elle défendre cette nouvelle position indéfendable ? La désertion de Piolle devant les difficultés laisse les élus sans armes en première ligne et confirme que le premier magistrat à la tête et l'esprit ailleurs qu'à Grenoble. Depuis sa réélection, au lendemain de laquelle il est parti un an en tournée triomphale pour sa candidature présidentielle, il a abandonné Grenoble. En l'ayant caché aux grenoblois.

DES STAGES RÉMUNÉRÉS 5000 € PAR LE CONTRIBUABLE GRENOBLOIS

Se pose également la question de sa rémunération de Maire : ses trois mois de stages annuels annoncés sont rémunérés de l'ordre de 5000 € par mois par les contribuable (son indemnité grenobloise +métro) ce qui en fait un stagiaire bien particulier ! Les grenoblois doivent ils payer à leur Maire cette opération de com' loin de leur ville pour un objectif politicien qui ne les concerne pas ?

PIOLLE PASSE GRENOBLE EN PERTES ET PROFITS

Cette nouvelle fuite en avant avec laquelle les médias sont bien complaisants, aucun n'analysant les motivations réelles et la trahison qu'elle représente à l'égard de la ville, confirme combien Piolle passe Grenoble en pertes et profits.

LFI : "PAS À LA HAUTEUR DU MOMENT POLITIQUE"

"Un parti et une candidate qui ne sont pas la hauteur du moment politique que nous vivons" estime LFI suite à la désastreuse opération de la "danse des fesses" à laquelle Eric Piolle a participé lors du lancement de la campagne Européennes des Verts. Cette sentence s'applique sans conteste à Grenoble. Les élus grenoblois LFI vont-ils continuer à cautionner localement pire que ce qu'ils condamnent à l'échelle nationale ? La piste de l'évasion personnelle choisie par Piolle sacrifie tout le fameux "collectif" tant vanté et démontre aussi qu'il n'a donc, lui aussi, jamais existé. Ça fait beaucoup.

L'IMPASSE POLITIQUE SE RESSERRE POUR LA MAJORITÉ MUNICIPALE

Piolle resserre l'impasse politique de sa majorité à chacun de ses pas. S'il avait été sincère et courageux il aurait affronté les grenoblois et conduit lui même la pédagogie de son action en s'immergeant justement dans la ville, dans ses associations, ses quartiers, ses opérateurs sociaux, culturels, économiques.

En préférant le sauve-qui-peut personnel, il laisse sa majorité démunie, désorganisée, sous la férule d'un cabinet qui supplée le Maire absent à coups d'ordres et avec une discipline de plus en plus pesante.

AU SERVICE DE L'AMBITION D'UN SEUL HOMME

Cette affaire des stages ne fait que commencer. Elle poursuit la liste des dérives municipales conséquences d'une organisation sectaire mise au service de l'ambition d'un seul homme, lequel n'a pas voulu concilier celle-ci avec le service actif de Grenoble. Démontrant un égo surdimensionné sur tous les plans. Son ambition ne produisant aucun apport et résultat pour la ville.

ÇA NE PEUT PAS FONCTIONNER JUSQU'À LA FIN

On voit mal comment une telle "organisation" municipale pourrait fonctionner jusqu'à la fin du mandat. Soit le noyau dur parvient à bâillonner tout le monde contre toute logique , toute évidence, poursuivant la descente aux enfers, soit une réaction de bon sens et d'honneur d'élus municipaux permettra de redresser la barre du Concordia Grenoblois avant l'écueil fatal. 

En réalité, contrairement aux apparences, le temps s'accélère fortement pour les Rouge/Verts Grenoblois.

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