E. PIOLLE MAINTIENT SON SÉJOUR À RIO DE JANEIRO EN NOVEMBRE

Entre reporter le Conseil Municipal du 6 novembre et annuler son séjour à Rio de Janeiro, Eric Piolle a choisi la solution la plus confortable pour Lui, la première. Ayant découvert en commission ressources que ce déplacement du Maire du 1er au 9 novembre coïncidait avec un Conseil Municipal devant se tenir le 6 novembre, Alain Carignon lui avait demandé d'assurer son devoir minimum de Maire : présider le Conseil Municipal.

DIFFICILE DE RENONCER À COPACABANA EN NOVEMBRE

Difficile de renoncer à ce séjour pendant la période des jours sombres de novembre alors qu'à Copacabana, nous dit Google, "en novembre, la température maximale est de 27° et la température minimale de 20°. Le climat est donc tout à fait agréable".

UN STAGE D'IMMERSION À RIO DE JANEIRO ?

Annoncée au moment où Eric Piolle essayait de faire oublier sa condamnation en communiquant sur ses "stages d'immersion" pour partager les durs moments des premiers de cordée, ces professions qui assurent les services à la population, elle tombait particulièrement mal.

RACONTER LA POLITIQUE COMME UNE "SÉRIE TÉLÉ"

Il est empêtré dans son choix initial de raconter la  politique "comme une série télé" selon la théorie victorieuse de son communicant de 2014, Erwan Lecoeur, poursuivie par son "second cerveau", Enzo Lesourt avec lequel il est désormais en conflit devant les tribunaux. Il s'agit de raconter une histoire en zapping, adaptée au peu d'attention des citoyens-consommateurs, qui montre un beau visage, une information chassant l'autre.

FAIRE OUBLIER "CONDAMNÉ POUR FAVORITISME"

Ainsi, condamné pour favoritisme, Eric Piolle lance par ses stages d'immersion le buzz sur son attachement aux métiers pénible oubliés depuis la période Covid. Une image d'humilité et de partage, de proximité avec les vrais gens. L'avantage majeur secondaire étant de lui permettre de fuir Grenoble au moins trois mois dans l'année en sus des absences "normales". 

PIOLLE PRÉVOYAIT DE NE PAS PRÉSIDER LE CONSEIL MUNICIPAL

Sauf que le "voyage à Rio" arrive là-dessus et chasse les infos précédentes. D'autant que le prétexte d'un fumeux "observatoire de la démocratie locale" pour se rendre à Rio ne tient pas la route des airs. La démocratie locale mérite d'être vécue avant d'être observée. En prévoyant de ne même pas présider le Conseil Municipal Piolle envoyait un message opposé à l'objet théorique de son voyage.

VOYAGE À RIO : 1700 KG DE CO2 COMME EMPREINTE CARBONE

S'ajoute la fameuse "empreinte carbone", en l'occurrence 1700 kg de CO2, alors que pour toutes ses activités en une année un Français en émet 9000. La recommandation des Verts selon laquelle chaque personne n'a droit qu'à 4 déplacements en avion par vie est également jetée aux orties ! Piolle qui se montre en vélo pour se rendre à l'hôtel de ville crève tous les plafonds.

LA COM' DE PIOLLE A DÉPASSÉ TOUTES LES LIMITES

Cette séquence le démontre : la politique de com' de Piolle a dépassé toutes ses limites. Désordonnée, elle court de brèche en brèche, elle écope l'une pendant que l'autre se crée. Réduit à lui-même, sans équipe, il est devenu un canard sans tête. 

En quelques secondes, sur France 2, Alain Carignon a bien résumé la séquence

UNE "STORY" DEVENUE UNE DÉMARCHE D'IVROGNE

La "story" ressemble à la démarche d'un ivrogne qui titube ou d'un somnambule tant elle est devenue erratique. Le faux ne dure jamais éternellement. Au lieu de prendre à bras le corps les problématiques de la ville - une tâche qui lui répugne, qu'il juge indigne de son destin - Eric Piolle a pensé qu'il pourrait perdurer sur le mensonge initial de 2014 : le poussin sorti du nid préoccupé par la planète, ignorant le local pour lequel il était élu.  

SA SCHIZOÏDIE POLITIQUE S'AGGRAVE PAR SA FUITE EN AVANT

Pourtant, l'alerte de l'échec cuisant dans la primaire des Verts, l'appréciation largement partagée selon laquelle il ne dégageait ni empathie ni charisme, devraient l'alerter. La forme de "schizoïdie politique" qui le caractérise (trouble de la personnalité caractérisé par un retrait des contacts sociaux et affectifs) s'aggrave plutôt au fur et à mesure de sa fuite en avant dans laquelle il emporte Grenoble.

SES ANCIENS AMIS L'APPELLENT À LA DÉMISSION

Ce qui reste de la majorité municipale va-t-il demeurer dans le bateau-avion de Piolle ? Même si l'officine des Rouge/Verts, Anticor, se dément elle-même en ne réclamant pas la démission de Piolle après sa condamnation pour favoritisme, contrairement à sa charte, les anciens amis de Piolle lui rappellent qu'ils ont été élus avec cette charte. Hakim Sabri, Maxence Alloto, Pascal Clouaire et quelques autres montent ou vont monter au créneau à ce sujet.

L'ESSORAGE DE LA MAJORITÉ S'ACCÉLÈRE

On ne peut pas exclure une réaction de principe, une réaction d'honneur de la part de membres de la coalition municipale. L'enchainement de la condamnation de Piolle, de l'annonce de son départ 3 mois par an de Grenoble - dont ils n'étaient pas informés - le voyage à Rio de Janeiro, le déplacement du Conseil Municipal pour répondre à l'opposition.... Ca fait beaucoup en 10 jours pour une rentrée. À ce rythme l'essorage s'accélère.

INSTALLER LA REMPLACANTE AVANT LA FIN DU MANDAT ?

Dans la mesure où Eric Piolle a annoncé ne pas se représenter, comment des élus ne pourraient ils pas envisager un retrait de ce dernier bien avant la fin du mandat pour installer la remplaçante et lui donner le temps de s'installer et d'agir ? 

ÉVITER LE SYNDROME VÉCU PAR JÉRÔME SAFAR (PS)

La majorité municipale pourrait ainsi espérer contourner le syndrome de Jérôme Safar que Michel Destot (PS) aurait du installer comme Maire avant la fin de son mandat, le plaçant en meilleure position pour préparer la succession.

LA MAJORITÉ APPREND LES FOUCADES PAR LA PRESSE

Mais que la question se pose et qu'il y soit - ou non - répondu positivement atteste que la situation de la majorité municipale est de plus en plus intenable du fait de son actuel leader. Elle est suspendue à ses foucades, à ses annonces à l'emporte pièce, à ses changements de pieds, le tout appris chaque fois par la presse.

L'ACTION MUNICIPALE PHAGOCYTÉE PAR LA COM' DE PIOLLE

Elle vit au rythme du destin présidentiel de Piolle (!) auquel il est seul à croire et toute l'éventuelle action municipale est complétement phagocytée par sa communication personnelle et ses effets, sans rapport avec la vie municipale.

Qui pourrait croire, même parmi les observateurs les plus bienveillants, qu'une telle pétaudière puisse durer encore 3 ans ?

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