SIMON PERSICO : LE CANDIDAT DE PIOLLE POUR LA MAIRIE ?
Eric Piolle et sa garde rapprochée pourraient bien préparer un coup. Le Grand Timonier ne cache plus qu'il ne juge pas à la hauteur les candidates potentielles, type Lucille Lheureux ou Margot Belair. Maud Tavel ayant jeté l'éponge après avoir été elle-même très déçue de la conduite du navire municipal. Le "féminisme" à ses limites.
Ils pourraient sortir du chapeau un enseignant chercheur de Sciences Po recruté au coeur du Laboratoire Pacte, réputé comme un temple du wokisme et de la tolérance à l'islamo-gauchisme, relais de l'extrême gauche : Simon Persico.
PAS DE CANDIDAT À LA HAUTEUR DANS LA MAJORITÉ
Ce choix confirmerait l'état de déliquescence dans lequel se trouve ce qui reste de la majorité au sein de laquelle personne ne serait en état de relever le gant. L'idée serait aussi d'essayer d'éloigner le futur candidat du bilan Piolle. Il acterait également le fait que les casseroles de Lucille Lheureux et de Margot Belair, leur sectarisme en bandoulière, les disqualifient aussi. Une véritable hécatombe après les 11 départs de la majorité depuis l'élection de 2020.
S. PERSICO, UN DES SOUTIENS DE L'ISLAMO GAUCHISME
Simon Persico est un membre de la secte au pouvoir local dont le rôle se jouait jusque là à l'extérieur de l'enceinte municipale. Mais il a participé activement à l'action d'emprise idéologique organisée par le groupuscule qui tire les manettes.
Il s'est particulièrement révélé dans l'affaire du lynchage de deux profs de Sciences Po, Vincent Tournier et Klaus Kinzler, accusés "d'islamophobie", dont les noms ont été désignés à la vindicte publique dans le climat de l'assassinat sauvage de Samuel Paty.
K. KINZLER, PROF À SCIENCES PO : "DES ENSEIGNANTS ONT AMEUTÉ LES ÉTUDIANTS"
« Ce qui a causé cette histoire relève effectivement de l’islamo-gauchisme. J’ai été diffamé pour avoir exprimé des opinions qui ne convenaient pas, et un certain nombre de mes collègues enseignants-chercheurs ont plus ou moins ameuté les étudiants d’un syndicat extrémiste pour me punir. Je n’avais pas le droit de dire que l’on ne pouvait accoler le terme d’islamophobie à ceux de racisme et d’antisémitisme. On m’a reproché d’être islamophobe alors que je ne critiquais pas les musulmans mais cette forme d’Islam radical qui traite la femme comme l’Afrique du Sud traitait les noirs » avait expliqué (DL du 2/3/22) Klaus Kinzler en présentant son livre un an après.
LE MENEUR DES ÉTUDIANTS EXTRÊMISTES EMBAUCHÉ À LA VILLE
Notons au passage que Thomas Mandroux, le meneur de ce "syndicat extrêmiste" qui a accusé publiquement les professeurs jetés en pâture d'avoir tenus des propos islamophobes et a tenté d'influer sur l'offre pédagogique de Sciences Po qui ne correspondait pas assez à son idéologie, a été embauché récemment dans le service de la ville en charge de la préparation des conseils municipaux, appuyé par des collaborateurs d'élus Piollistes dont il est proche. Un petit monde très organisé avec récompense sonnante et trébuchante pour les agitateurs.
S. PERSICO : "C'ÉTAIT UN MOYEN D'EXPRIMER LEUR OPINION"
Sur TéléGrenoble (10/3/21), Simon Persico avait défendu ces étudiants estimant que "c'était un moyen d'exprimer leur opinion", accusant en même temps Klaus Kinzler ("il ment" en affirmant ne pas avoir été soutenu et même "qu'il a intérêt à attiser le conflit"). La victime devenait la cause.
LE CONCEPT D'ISLAMOPHOBIE AUSSI DANGEREUX QUE LES TERRORISTES...
Un Simon Persico qui plaçait sur le même niveau de dangerosité les terroristes islamistes et... les militants d'extrême droite ! Mettant également exactement sur le même plan le "concept d’islamophobie" avec "la montée de l’islamisme radical" ! L'extrême droite et le "concept" tuent donc autant que les islamistes comme on vient encore de le vérifier à Arras. Une confusion intolérable de la part d'un "politologue" ou "politiste" pourtant encore régulièrement invité à s'exprimer dans les médias comme expert !
UN MILITANTISME BORNÉ D'UNE PARTIE DU LABORATOIRE PACTE
Rien d'universitaire dans ces parallèles odieux pour les victimes, mais le militantisme politique actif et borné d'une partie du laboratoire Pacte dont la majorité municipale grenobloise est représentative. Ce qui pose aussi un problème de pluralisme. Jusqu'à quand cette escrologie va t-elle perdurer ?
E. SEZNEC (LE POINT) :"PERSICO NE MENTIONNE JAMAIS SON APPARTENANCE POLITIQUE"
Cela échappe à la plupart des journalistes, les autres agissant en connivence politique en l'invitant, Erwan Seznec (Le Point) étant un des rares à lever le voile : "les sympathies de Simon Persico pour EELV sont sans doute plus significatives. Il ne les mentionne jamais dans les très nombreux entretiens ..." (19/4/22). Il cite "une minorité agissante continue de défendre une recherche engagée au sein du laboratoire Pacte" et " le militantisme à bas bruit à Sciences Po Grenoble".
UN RÉPÉTITEUR QUI ENFILE LES PERLES
Pas étonnant qu'Eric Piolle semble préférer ce profil de gratte-papier, répétiteur de la doctrine qui enfile les perles pour tout le reste. Car, quand on l'écoute dans ses interventions, c'est un alignement de poncifs. Citons le : « l’histoire de l’écologie politique est marquée par la tension entre responsabilité et radicalité » ou bien« dans les faits, l’écologie est de plus en plus ancrée à gauche ». Merci pour la hauteur de ces analyses.
Il est aux côtés de la tête de liste des Verts aux Européennes, Marie Toussaint, au sein de la fondation de l'écologie.
ÊTRE CONTRE LE BURKINI : UNE "ZEMMOURISATION DES ESPRITS"
Pour eux, comme l'a jeté Eric Piolle aux membres de la majorité qui s'opposaient à l'autorisation du burkini, ceux qui ne collent pas à ces extrêmes sont victimes de la "zemmourisation des esprits". Si vous avez aimé Piolle vous adorerez Simon Persico.
UNE FAIBLESSE INTELLECTUELLE PROPORTIONNELLE À SA PRÉTENTION
Pas une fois ce dernier n'a soutenu explicitement, nominativement, ses collègues menacés par leur désignation publique. Sa seule boussole est le wokisme actif, totalement déconnecté des préoccupations des grenoblois et de leurs attentes. Il est donc totalement représentatif de ce Piollisme méprisant et donneur de leçons, d'une faiblesse intellectuelle proportionnelle à sa prétention.
EST-CE QUE TOUTES LES FACTIONS SE COUCHERAIENT ?
Est-ce que toutes les factions se coucheraient devant cette humiliation et ce nouveau recul de l'esprit et du service public ? Il ne reste plus rien du faux "Réseau citoyen" avec deux élus, maintenu seulement par la voie digitale et les moyens du cabinet. Les élus Verts qui restent vivent sous la menace permanente de l'exclusion en cas de simple murmure, mais nombre d'entre eux veulent se libérer de ce joug comme Hakim Sabri (Verts/Ades) l'a fait. Le PCF électoralement exsangue n'a plus guère son mot à dire. Les Insoumis avalent les couleuvres mais Alan Confesson a déjà mis en garde contre la dérive sociétale au détriment de la préoccupation sociale.
L'HOMME DE RIO EST ENGAGÉ DANS UNE IMPASSE
C'est une cocotte minute sur laquelle Piolle tenterait de se prolonger aggravant considérablement la dégradation de la ville. L'objectif étant de préserver l'emprise idéologique par tous les moyens. L'homme de Rio est engagé dans une impasse. Dispose t-il encore des moyens d'imposer ses solutions après tant d'échecs ? Veut-il toujours figurer sur la liste municipale en 2026 pour briguer la présidence de la Métropole ? Le malheureux Persico jouant alors le rôle de marionnette ?
IL NE SAIT PAS BOUCLER SON BUDGET DE l'ANNÉE
Ces manoeuvres conduites dans l'opacité par le groupuscule de direction, tenant dans l'ignorance totale les élus et les partis de la majorité considérés comme des moutons font fi de la réalité grenobloise, en particulier financière. Leurs préoccupations ressemblent à un débat sur le sexe des anges pendant que la maison brûle alors qu'il ne sait même pas comment boucler son budget de l'année.
SE LAISSER TROMPER UNE TROISIÈME FOIS ?
Les grenoblois sont tenus à l'écart de ce qui les concerne au premier chef. Heureusement ils auront au final leur mot à dire sur cette combinaison. On n'imagine pas ici qu'ils puissent se laisser tromper une troisième fois par un homme qui n'apporterait aucune réponse aux questions désormais existentielles qui se posent à Grenoble
Merci pour cet article très intéressant
Le problème vient du fait que des pans entiers de la société sont des temples de la gauche et des libéraux.
La magistrature, le corps enseignant, ils se plaignent de violences dans les écoles mais votent systématiquement à gauche, le corps universitaire, le CNRS, les médias, dont l’écrasante majorité des « journalistes » sont des électeurs de gauche, et ceux là sont spécialistes pour faire passer leurs opinions pour de l’information, et tant d’autres domaines.
Donc que ce type soit un gauchiste dans un temple de gauchistes, rien d’étonnant.
Ces collabos ont lâché des enseignants dont le seul tort était de penser différemment, faire taire ceux qui pensent différemment, et on retrouve là l’ADN totalitaire de la pensée de gauche.
Et la même chose est arrivée avec l’affaire paty ou il a été lâché par bon nombre de ses collègues enseignants (de gauche eux aussi à n’en pas douter) qui préféraient raser les murs et collaborer en silence avec l’islamisme.
Comme quoi être diplômé ne signifie en rien être intelligent.
Merci Leandr. On ne peut mieux dire.Et si S.Persico est élu, c’est terminé pour Grenoble.