MARCHÉS SANS APPEL D’OFFRE : L’ÉTAU SE RESSERRE SUR E. PIOLLE

Un nouveau front judiciaire s'est ouvert pour Eric Piolle avec l'annonce par Eric Vaillant, Procureur de la République, de l'ouverture d'une enquête sur les marchés sans appel d'offres consentis par le CCAS qu'il préside à Toutenvélo, l'entreprise dirigée par Jérôme Cucarollo, un élu départemental (Verts) très proche de lui. 

E. PIOLLE EN APPEL POUR LE MARCHÉ DE LA FÊTE DES TUILES

Il s'ajoute au procès en appel qui doit intervenir cette année à propos des marchés sans appel d'offres accordés pour la fête des Tuiles à une association amie qui avait participé à sa campagne électorale. Pour le même soupçon de favoritisme.

LA POSSIBILITÉ D'UN SYSTÈME POUR LES MARCHÉS SANS APPEL D'OFFRE

C'est Emilie Chalas (ex députée Renaissance), plutôt discrète sur ce second dossier pourtant plus important porté par le groupe d'opposition, qui a soulevé le premier, en évoquant maintenant sur Place Gre'Net la possibilité que « tout un système » soit mis en cause dans la gestion des attributions de marchés publics. En épargnant toujours Eric Piolle afin que leur jeu de flatterie mutuelle puisse se poursuivre. Au détriment des Grenoblois. 

Comme si un système pourrait avoir été élaboré et fonctionner "à l'insu de son plein gré" d'Eric Piolle...

LE MARCHÉ DE J. CUCAROLLO (Verts) A ÉTÉ SAUCISSONNÉ

Les marchés sans appel d'offres accordés à Toutenvélo reposent sur la méthode "classique" pour permettre l'attribution de gré à gré : le saucissonnage. C'est ce dont Jérôme Cucarollo a bénéficié : selon Le DL et Place Gre'Net, le CCAS présidé par Eric Piolle a accordé deux marchés identiques, chacun  pour une durée d’un an, renouvelable deux fois, soit une durée potentielle totale de trois ans. Quant au montant des commandes, un plafond de 15 000 euros par an a été fixé pour le premier contrat tandis que le second est de 5 000 euros par an maximum. Soit 60 000 €, seuil à partir duquel on ne peut pas conclure un marché sans publicité, sans concurrence et sans appel d’offres.

COMMENT A T-IL PU ACCEPTER UN MARCHÉ SI AVANTAGEUX DE SON AMI POLITIQUE?

Pour l'instant, Jérôme Cucarollo se défend en répondant qu'il n'a pas facturé 60 000 € de prestations. Mais comment a t-il pu accepter un marché si avantageux de son ami politique ? À minima la question éthique ne s'est pas posée pour lui ? D'autant que Margot Belair, sa compagne, est Adjointe (Verts) au Maire de Grenoble ! Les deux étant des thuriféraires particulièrement sectaires du même Eric Piolle en toutes circonstances (présidentielles, burkini, impôts...) laissant soupçonner maintenant un lien qui dépasse les convictions. 

"IL Y A DES AMENDEMENTS QUI SE TRANSFORMENT EN EUROS, C'EST DU CONFLIT D'INTÉRÊT"

D'ailleurs, au Conseil Départemental où il siège, à propos d'un autre dossier sur lequel il intervenait,  l'un de ses collègues ,Fabien Mulyk , a lâché à son propos: « Quand on dirige une société de transport à vélo, il y a des amendements qui se transforment en euros. C’est du conflit d’intérêts ! ». Mais ils se croient tout permis. 

J. CUCAROLLO EST DE TOUS LES MAUVAIS COUPS DE PIOLLE 

Jérôme Cucarollo, ex apparatchiks des groupes Verts au département et à la ville, a été propulsé Conseiller Départemental après avoir rendu bien des services dont ce reportage de France 2 où il se présentait comme une sorte de "citoyen entrepreneur" dans la ville dont le Maire est le Roi du vélo. En pleine campagne municipale : le bidouillage habituel - avec la complicité de journalistes du service public - de la secte Avrillier dont il ne doit pas être éloigné. Le suppléant de Cucarollo comme Conseiller Départemental est d'ailleurs... Olivier Bertrand (Verts/Ades).

Cette nouvelle affaire éclaire aussi à nouveau le business écolo autour du vélo, ou des panneaux photovoltaïques, démontrant que les envolées lyriques sur la planète ont des retombées sonnantes et trébuchantes pour les orateurs. 

LE VÉLO, UN BUSINESS DES VERTS...

On se souvient que dans le premier mandat, Yann Mongaburu, alors président (Verts/Ades) du SMTC (l'ancêtre du SMMAG) avait fait un lobbying forcené en faveur de Raphaël Marguet, élu de la majorité Verts/LFI, Directeur général de la société Ebikelabs afin que la Métropole passe contrat avec sa société pour le juteux marché des vélos électriques. À noter qu'on retrouve toujours le même noyau dur dans toutes ces opérations : en l'occurrence Eric Piolle et Vincent Fristot (Verts/Ades) étaient informés de l'essentiel des interventions de Mongaburu pour Ebikelabs par copie de mails. Raphaël Marguet a été exfiltré pour le second mandat et le Procureur de la République a décidé de classer sans suite les soupçons de trafic d'influence. Il n'y a donc pas d'affaire.

... AVEC LE PHOTOVOLTAÏQUE 

Ce business se retrouve avec les panneaux photovoltaïques où l'on retrouve aussi des entreprises sans bénéfices, type Coop, comme Toutenvélo, donc bien sous tous rapports, sauf qu'il y a bien des personnes qui se payent ? Ainsi Fabienne Mahrez et Energy' Citoyennes, qui bénéficie des marchés publics du photovoltaïque et qu'on retrouve à la tête de toutes les associations censées lutter pour l'écologie, contre les paradis fiscaux (tel Alternatiba) sauf ceux qui abritent la société dont Piolle est actionnaire, jamais mis en cause.... Alternatiba à laquelle Eric Piolle a offert les locaux de la ville à l'esplanade. Est-ce seulement par pudeur que l'association ne met jamais en cause la société dont Eric Piolle est actionnaire à Singapour, qui vend des logiciels de sécurisation financière aux banques ?

L'AFFAIRE DU BAIL DE 40 ANS AU 38 RUE d'ALEMBERT

Parmi les affaires qui peuvent éclore figure aussi le scandale du bail de 40 ans consenti au 38 rue d'Alembert après 6 ans de squat par l'ultra-gauche. Genre 300 € par mois pour 800m2, afin d'organiser un centre de ressources anti-capitaliste qu'on retrouve en action autour de tout ce qui extrêmise Grenoble et que soutient Eric Piolle, tel le mois décolonial. Brigitte Boer et Clément Chappet ont attaqué le bail devant le tribunal et l'affaire est pendante. Être désavoué sur ce gros dossier de connivence aussi donnerait triste figure à Eric Piolle. 

LE GROUPE D'OPPOSITION A OUVERT LE BAL DES AFFAIRES...

Dans ce contexte, répondre par une augmentation massive d'impôts à l'impasse dans laquelle il a plongé Grenoble tombe vraiment mal pour lui. "L'accélération des transitions" fait plutôt souffler un air d'affairisme au fur et à mesure qu'on découvre qui est acteur de ces "transitions".

Les fronts judiciaires sont donc ouverts démontrant que le groupe d'opposition (société civile, divers droite, centre) d'Alain Carignon, un peu seul au départ pour montrer la voie du combat, est désormais rejoint par tous ceux qui veulent mettre fin au règne d'Eric Piolle et de ses méfaits pour Grenoble. 

 

TOUS LES ACTEURS DOIVENT INTÉGRER LE POIDS ELECTORAL DE CHACUN 

Une bonne nouvelle. L'autre serait que les acteurs de l'opposition ne prennent pas leurs désirs pour la réalité et tiennent compte du résultat des élections municipales, à l'occasion de laquelle la liste d'Alain Carignon a totalisé autant que la liste LREM et la liste PS réunies.

Depuis lors, les Grenoblois reconnaissent le travail effectué par les élus d'opposition (Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel et Dominique Spini) qui a changé la donne et placé Eric Pïolle et sa majorité sur la défensive. Ils ont plutôt amélioré leur poids électoral, tandis que, depuis les municipales, Emilie Chalas notamment, a été sévèrement battue comme Députée, ses colistiers se sont éparpillés et elle apparait bien seule. 

UN DOUBLE MOUVEMENT EST EN ROUTE 

Le double mouvement est donc en route en profondeur : d'un côté la chute programmée d'Eric Piolle qui ne pourrait se relever d'une quelconque mise en cause judiciaire de sa gestion, de l'autre le rassemblement des oppositions, dans le respect des personnes et des convictions, sur la base de la représentativité de chacun. La vérité est toujours simple. 

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