GRENOBLE : VENTE D’UN TERRAIN AUX AMIS ANNULÉE PAR LE TRIBUNAL

Encore une grosse claque pour la majorité Piolle : le tribunal administratif vient d'annuler la vente d'un terrain à des amis rue Moyrand. Le Tribunal a relevé « une erreur manifeste d’appréciation ». Notamment au sujet de « la capacité constructive du terrain » et du prix « manifestement inférieur à la valeur réelle du bien» . L'affaire a été révélée par Jean-Benoit Vigny (DL du 8/10/24).

La ville a été condamnée à payer 1500 € à M. Guy Tuscher, Mme Bernadette Richard-Finot, ex conseillers de la majorité qui avaient attaqué la délibération avec Bruno de Lescure, ex tête d'une liste de gauche aux municipales.

1500 € : AUCUN EFFET SUR LA VILLE POUR V.FRISTOT (Verts/Ades)

Avec sa langue de béton habituelle, Vincent Fristot, Adjoint (Verts/Ades) aux finances répond que  "cette décision du tribunal n’a  aucun effet pour la Ville". Car les 1500 € ne comptent pas pour lui. Mais aussi parce que les bénéficiaires de cet arrangement entre amis "avaient été abandonné par ses porteurs en raison des recours". (DL du 8/10/24). Evidemment, ils en imaginaient l'issue. Si la délibération n'avait pas été attaquée, gageons qu'ils auraient construit leurs maisons, le manque à gagner pour la ville étant de 130 000 € selon  les plaignants.

"L'APPEL A PROJETS" PERMET DE DÉCIDER EN TOUTE OPACITÉ

Ces attributions s'effectuent toujours selon la formule de "l'appel à projet" systématiquement choisi par la majorité municipale pour s'affranchir de l'appel d'offres ouvert qui obéit à des règles de transparence et de concurrence. Cela permet de choisir en toute opacité qui l'on veut ou on veut comme on le voit pour le restaurant "le 5" de Pierre Pavy et ailleurs. La minorité n'est pas représentée pour le choix de l'opérateur alors qu'elle l'est obligatoirement en cas d'appel d'offres ouvert. Pourquoi se gêner ?

L'ORANGERIE ATTRIBUÉE DEPUIS 5 ANS !

Même si, comme avec l'Orangerie, boulevard Jean Pain, le projet attribué depuis 5 ans n'a pas reçu l'ombre d'un début. Peu importe l'argent perdu pour un bâtiment vide qui se détériore un peu plus. "Ça n'a aucun effet pour la ville" dirait Vincent Fristot. Les grenoblois vont peut être comprendre un jour pourquoi leurs impôts augmentent de 30 %.

LE CADEAU DE 130 000 € AU NOM DE "L'HABITAT PARTICIPATIF"

Dans le cas de la rue Moyrand, l'attribution du terrain sans appel d'offres à deux familles s'effectuait au nom "d'un  habitat participatif". Il a bon dos le contribuable qui permet à quelques uns de s'enrichir en prétendant être de belles âmes et donner des leçons. La République bananière à la grenobloise est sémantiquement habillée.

TOUS "LES DÉBATS" ENTRE CEUX QUI SONT D'ACCORD ENTRE EUX

Le pilonnage de la propagande autour de ces mots camoufle des réalités bien plus triviales. Sonnantes et trébuchantes. Ce n'est pas un hasard si tous les moyens de la ville et de la Métropole sont mis en oeuvre pour que "le débat" ne tourne qu'entre ceux qui sont d'accord entre eux.  De la "biennale des villes en transition" à "Presse Citron" le bourrage de crânes est permanent, y compris des enfants.

LA PLANÈTE, LE RÉCHAUFFEMENT... DES TENUES DE CAMOUFLAGE

En matraquant, elle espère tout faire passer derrière la planète, le participatif, le réchauffement qui ne sont pour elle qu'une couverture permettant de camoufler son idéologie répressive. Mais l'opposition entre la com' et la réalité éclatent sur chaque dossier. Avec l'action d'ex élus de gauche, elle trébuche rue Moyrand sur un dossier très sensible. Qui aurait pu être considéré comme du favoritisme, pour lequel Eric Piolle a déjà été condamné.

ABBAYE : UNE "CHARTE" PRÉVOYAIT LE RETOUR DES LOCATAIRES...

À la cité de l'Abbaye, le DAL, que le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) a pris en mains fait état "d'une charte" permettant le retour des anciens locataires. Alors que la municipalité a vendu une partie du site à un promoteur privé à propos duquel, compte tenu de la dégradation du quartier, on ne sait plus s'il maintient son projet. Signée en 2016 quand ... Eric Piolle était Président d'Actis, "la charte" devrait permettre, théoriquement, le retour de 17 familles expulsées de l'Abbaye dans les nouveaux logements sociaux.

.... UNE FOIS SIGNÉE PAR PIOLLE, IMMÉDIATEMENT OUBLIÉE

Au nom du DAL, Raphaël Beth mécontent explique à Place Gre'Net qu'il a fallu insister pour qu’Actis daigne admettre l’existence de cette charte. « À chaque fois qu’on l’évoquait, on nous disait « quelle charte ? ». En juin dernier, lors d’une réunion, ils ont enfin reconnu qu’il y avait une charte. »

DES "CHARTES" PAR DIZAINES SANS AUCUN EFFET

En 10 ans la municipalité Rouge/Verts a arrosé la ville de dizaines de dizaines de "chartes" afin de remplacer les actes par des mots. Piolle n'a-t-il pas signé en grandes pompes pendant la campagne, la "charte" d'Anticor imposant de démissionner après une simple mise en examen. Condamné, il est toujours là et l'officine ne lui demande rien. L'actionnaire à Singapour n'a t-il pas signé la "charte" Roosevelt 2012 engageant "sur l'honneur" (!) à n'avoir aucun rapport avec des paradis fiscaux.

De tous les côtés, y compris de son camp, on lui rappelle à chaque instant que ses discours et engagements n'ont aucune valeur d'usage. 

LES ENFANTS UTILISÉS COMME VECTEUR ÉLECTORAL

On retrouve la même dichotomie avec "la place aux enfants", un slogan choisi pour murmurer à l'oreille des parents. Les enfants sont le meilleur vecteur électoral pour la cynique bande au pouvoir. En la matière peu importe le résultat, seule la formule publicitaire compte. En n'entrant pas dans le détail, les parents peuvent penser que la municipalité est préoccupée par leurs progénitures.

"RÉALISÉE CONTRE L'AVIS DES RÉSIDENTS ET DES PARENTS"

Mais bien souvent la réalisation ne tient pas la promesse. Ainsi rue Maupassant, l'Union de Quartier Alliés-Alpins, Beauvert-Reyniès a refusé de participer à l'inauguration pourtant "festive", évidemment. Une Union de Quartier qui gâche la fête en affirmant que "contrairement à ce qu'indique la ville, cette place aux enfants a été réalisée contre l'avis et les idées des résidents de la rue ainsi que des parents présents aux réunions ..."

UNE INDÉCENCE VERBALE DE PLUS EN PLUS INSUPPORTABLE

Rappelant les décisions de justice condamnant la ville, les reports de stationnement et de circulation, la suppression d'un feu tricolore sécurisant, la suppression de la place PMR, la mise en danger des piétons et cyclistes par la suppression des trottoirs ... tout y passe. Chaque dossier vient heurter de plein fouet une indécence verbale de plus en plus insupportable

À Grenoble il est interdit de demander la libération des otages du Hamas (source Saccage Grenoble )

DES NERVIS D'EXTRÊME GAUCHE INTERDISENT LA SOLIDARITÉ À L'ÉGARD DES OTAGES

Hier alors que se commémorait l'anniversaire des otages du Hamas, les nervis de la municipalité faisaient leur oeuvre habituelle de sauvegarde de la Planète en vélo. Ils interdisaient à des citoyens d'exprimer leur solidarité aux détenus et à leur famille. En arrachant ces modestes panneaux en carton, au slogan simple, ces délinquants incarnent parfaitement cette intolérance et ce totalitarisme qui caractérise la ville au temps des Rouge/Verts.

LA MUNICIPALITÉ PORTE UNE LOURDE RESPONSABILITÉ

Leur "humanité" est hémiplégique, la civilisation s'arrête aux portes de leur idéologie et leur empathie de paroles est toujours sélective.

Mais le sectarisme est le facteur dominant. En laissant la ville dériver sur tous les plans, en en faisant un bateau ivre, comme on le voit avec le scandale de l'ouverture de Neyrpic, en favorisant ses amis, en oubliant tous ses engagements, en racontant des histoires sans fondement Eric Piolle et sa bande portent une très lourde responsabilité.

LES ÉLUS ROUGE/VERTS INTERDITS DU 7 OCTOBRE ET DU PRIX L. BLUM

La seule lueur dans ce capharnaüm est la prise de conscience de grenoblois plus en plus nombreux qui voient ce qu'ils voient. Qui se transmettent ce qu'ils entendent. L'annonce du refus de la présence des élus Rouge/Verts, décidé par Hervé Gerbi, Président du CRIF, à la commémoration du 7 octobre et au prix Louis Blum, va dans ce sens.

LA CIRCULATION DE L'INFORMATION LES ACHÈVE

Tous les régimes qui ont tenté par des moyens lourds d'imposer une lecture unique ont échoué grâce à cette résistance individuelle devenue collective par la force de la circulation de l'information. La majorité municipale devrait subir le même sort.

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