ANTICOR ET LA DÉMISSION DE PIOLLE : UNE HISTOIRE GRENOBLOISE

"C’est au maire de considérer qu’il a démérité et ne peut plus exercer ses fonctions" a répondu Anticor, interrogé par Place Gre'Net pour une chronique sur la radio RCF Isère qui sont les seuls avec "L'Eclaireur des Alpes" à avoir osé pousser un peu plus loin la fake de Piolle.

Car la situation est très claire, limpide même : la charte qu'il a signé en 2014 implique que tout élu condamné pour des faits portant atteinte à sa probité démissionne. Eric Piolle, au-dessus de la loi, a jugé que sa condamnation pour favoritisme ne portait pas atteinte à sa probité.

LE DÉLIT DE FAVORITISME EST UNE ATTEINTE À LA PROBITÉ

Car tout est transparent. Le code pénal classe bien la condamnation pour favoritisme dans les atteintes à la probité. L'agence française contre la corruption également. S'agissant de Piolle, Anticor répond que « c’est au maire de considérer qu’il a démérité et ne peut plus exercer ses fonctions ». On imagine la réponse s'agissant d'un Maire non Rouge/Verts ! Le degré d'indignation et la demande de respect des engagements qui s'en suivrait. La campagne de dénigrement même.

L'OFFICINE ANTICOR EST UN INSTRUMENT DE R. AVRILLIER (Verts/Ades)

Sur RCF, Place Gre'Net ne donne pas de nom derrière "Anticor" qui répond. Et pour cause. L'officine qui a préempté la cause est l'un des instruments de Raymond Avrillier, un instrument auquel fort légitimement le Tribunal Administratif a récemment retiré son agrément.

T. LABELLE (Anticor), UN BÉBÉ AVRILLIER

Thierry Labelle, l'animateur "officiel" d'Anticor Isère, est un bébé Avrillier, aux mains des Verts/Ades qui conduit toutes leurs opérations politiques. On a vu ainsi des opérations place Victor Hugo pour demander à Fillon ou Balkany de "rendre l'argent". Les actions judiciaires multipliées parfois pour des détails contre les élus de droite (C. Estrosi avait été attaqué pour avoir affranchi un courrier par l'Assemblée Nationale dans lequel il soutenait Sarkozy). Mais quand la Chambre Régionale des Comptes a saisi le Procureur de la République dans le dossier des marchés sans appel d'offres qui vaudra condamnation de Piolle, Anticor ne s'est même pas porté partie civile.

PLACE GRE'NET : "LE CONCEPT DU COUPABLE PAS COUPABLE"

Raymond Avillier, son "détecteur de failles", était trop occupé à ferrailler contre... Sarkozy à l'Elysée sur la base d'un rapport de la Cour des Comptes. Grenoble est trop proche. Leur lecture des rapports est donc très sélective. "Éric Piolle semble pour sa part adopter le concept du « coupable mais pas coupable ». Il explique prendre acte de la décision mais ne pas la comprendre" se moque Place Gre'Net.

LA FAKE DE PIOLLE PROSPÈRE SANS DÉMENTI DU DL

Cet épisode confirme l'existence "d'un système Piolle" adossé à la secte des Verts/Ades (Avrillier/Comparat) qui opère depuis 40 ans sur notre territoire par des coups tordus et l'instrumentalisation de la justice. Les médias locaux se gardent très largement de faire le lien entre les différents protagonistes. Le "Dauphiné" lui-même a reproduit sans démenti la fake de Piolle sur sa probité qui serait non mise en cause par sa condamnation. Les interventions d'Anticor sont toujours présentées sans aucun élément de contexte, permettant au fond de commerce anti-corruption de prospérer sur le faux.

UN SYSTÈME AVEC PLUSIEURS BRANCHES DONT ALTERNATIBA...

Le système dispose de plusieurs branches qui occupent chacune des niches. Alternatiba, logée par la municipalité est l'une de celle-ci qui "lutte" à la fois contre le réchauffement climatique et les paradis fiscaux. Pourtant elle ne met jamais en cause la municipalité qui a fait de Grenoble la première grande ville de France pour les ilots de chaleur, ni son Maire actionnaire à Singapour.

... ET LA NÉBULEUSE D'EXTRÊME GAUCHE LOGÉE PAR LA MUNICIPALITÉ

La nébuleuse d'extrême gauche anti-capitaliste, également logée par la municipalité rue d'Alembert et rue des Alliés, organise une sorte d'Agit'prop permanente par affichage, tags, manifestations créant une pression permanente sur les cerveaux et à l'occasion une action physique afin de menacer et faire taire.

E. PIOLLE SIGNE DES CHARTES ET S'ASSOIT DESSUS

Cet ensemble dispose de nombreuses ramifications qui alimentent le discours unique, protège les élus condamnés et leur permet de voter des chartes, prendre des postures, sans qu'il ne leur soit jamais demandé de rendre de comptes : Eric Piolle a ainsi signé aussi la "charte Roosevelt 2012" engageant sur l'honneur à n'avoir aucun rapport avec les paradis fiscaux. Que pensez-vous qu'il advint après qu'il ait été pris la main dans le sac d'actionnaire à Singapour ? Rien.

UNE ORGANISATION D'ESSENCE TROTSKYSTE

Se dessine ainsi une histoire grenobloise dont Anticor est un symbole très apparent. Une histoire qui ressemble à un conte pour enfants dont le puzzle est composé par une main invisible. Il ne s'agit pas d'un complot, mais d'une vraie organisation d'essence trotskyste avec son lot de rapports secrets, de protection rapprochée, d'opérations coup de poing pour détourner l'attention, d'attaques de la démocratie de la part de sa fraction extrême comme on le voit avec les incendies criminels de gendarmeries, du Centre Culturel Scientifique, de France Bleu Isère, de l'église St-Jacques...

LES EX ÉLUS DE LA MAJORITE RÉCLAMENT SA DÉMISSION

Place Gre'Net, dans sa chronique sur la radio RCF Isère, fait une incursion très prudente dans la fake Piollesque. Les 7 ex élus de la majorité également : « cette condamnation met en avant la contradiction majeure entre l’éthique affichée et voulue par Éric Piolle, signataire de la charte Anticor en 2014 laquelle prévoit le retrait définitif d’un élu en cas de condamnation, et la cohérence de ses actions ».

QU'AURAIENT-ILS DIT S'ILS N'AVAIENT PAS ÉTÉ EXCLUS?

Que Hakim Sabri (Verts/Ades), Maxence Alloto, Pascal Clouaire, Barbara Schuman, Laure Masson, Anouche Agobian, Amel Zenati, qui ont accompagné Piolle dans tous ses excès, le rappellent aujourd'hui à sa signature n'est pas négligeable. Mais on ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'ils diraient s'ils n'avaient pas été exclus de la majorité ?

ALLER AU BOUT DE LA VÉRITÉ POUR ÉTABLIR LA CONFIANCE

En rappelant, s'adressant à Piolle, « que la cohérence entre l’action et la parole politiques permet d’établir la confiance. Cette confiance, il nous faut aujourd’hui la renouer avec les Grenoblois », ils parlent d'or. Mais ils sont concernés aussi : s'ils ont fait une partie du chemin malgré eux, il leur reste à aller jusqu'à la vérité pour retrouver leur propre crédibilité.

UNE RUPTURE AVEC LE SYSTÈME PIOLLE

Celle-ci passe par la rupture avec un système auquel ils ont participé consciemment ou non, dont ils ont bénéficié et qui a trompé profondément les grenoblois aujourd'hui victimes. La disparition d'Anticor comme référent fiable d'une cause qui en mériterait un accompagne le reniement de sa parole et de sa signature par Piolle. Mais il convient d'éradiquer chaque pièce du puzzle pour que le débat puisse se dérouler à Grenoble sur des bases transparentes et saines.

4 Comments

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X