CONDAMNATION DE PIOLLE : UNE BOMBE À FRAGMENTATION

La majorité municipale se terre. Raymond Avrillier, le "détecteur de failles" qui n'a pas vu la poutre dans l'oeil de Piolle fait taire les élus Verts/Ades, qui sont la majorité de la majorité. La fake de Piolle sur "sa probité" est démentie par la loi : le favoritisme pour lequel il est condamné, figure dans le code pénal parmi les atteintes à la probité. Seul le "Dauphiné", jusque-là, la laisse sans réponse. Mais la peur habite le camp Piolle. Sa "carrière" nationale est mort-née.

PIOLLE DOIT REMBOURSER LA VILLE

L'opposition lui demande de rembourser ses frais d'avocats à la ville de Grenoble et aussi la preuve de ce remboursement. Il n'a pas le droit à la protection fonctionnelle des élus qu'il s'était fait voter par le Conseil Municipal, lui permettant de faire financer sa défense par la contribuable. Seul le groupe d'opposition de la société civile présidé par Alain Carignon s'y était opposé. Tous les autres (depuis Emilie Chalas, en passant par les 7 élus exclus qui siégeaient alors dans la majorité(2)  jusqu'aux élus PS) l'avaient voté comme un seul homme.

Dès hier, Me Thierry Aldeguer, avocat saisi par Brigitte Boer au nom du groupe d'opposition, a introduit une requête au tribunal pour exiger ce remboursement.

DES OPPOSANTS FANTOCHES

On retrouve aujourd'hui les opposants fantoches, lesquels par des communiqués vengeurs demandent des comptes à Piolle. Le plus hypocrite étant le groupe PS qui va poser des questions "en conférence des Présidents de groupes" c'est à dire dans le secret, hors du public.

APRÈS PIOLLE, CHRISTOPHE FERRARI ?

Pour Cecile Céniatempo, Hassen Bouzeghoub et Romain Gentil (groupe PS), le profil bas est obligatoire. Ils savent que leur Président, Christophe Ferrari (PS repenti) va passer bientôt à la casserole judiciaire. Peut-être vite si le parquet qui dispose du dossier complet décide d'aller directement au tribunal sans passer par un juge. L'ambiance est donc lourde.

PIOLLE EXCLUT LA POSSIBILITÉ DE DÉMISSIONNER

Imaginons après le Maire de Grenoble, le Président de la Métropole condamné ! Côté majorité municipale, le tangage s'accentue. Après le départ de 7 élus dont deux Adjoints au Maire et un Vice-Président de la Métropole, la culpabilité du Maire passe très très mal. Eric Piolle tente de colmater la brèche en annonçant (DL du 8/9/23) "qu'il a exclu la possibilité de démissionner" selon Albane Pommereau. Il s'agit surtout d'avertir sa majorité, plutôt que de répondre à l'opposition.

R. AVRILLIER ET LES ÉLUS VERTS/ADES ONT PERDU TOUTE CRÉDIBILITÉ

Car parmi les élus Verts/Ades de Raymond Avrillier qui ont bâti leurs opérations politiques sur le thème "lave plus blanc", certains rechignent à perdre définitivement toute crédibilité. Piétiner la charte Anticor -même si leur officine ne leur demandera aucun compte - noircit le tableau (1)

LA SITUATION FINANCIÈRE DE LA VILLE : LE TITANIC

Les brèches sont donc nombreuses dans un bateau qui prend dangereusement l'eau. La situation financière de la ville non résolue avec l'augmentation massive des impôts (32 %) n'arrange rien. D'autant que la problématique devrait s'aggraver avec le refus de la Métropole, actionnaire de Grenoble-Habitat, de laisser Eric Piolle vendre les derniers bijoux de famille de la ville. Manque à gagner : 37 millions d'euros ! Qui pourraient se transformer en endettement supplémentaire.

PIOLLE EST DEVENU UN BOULET POUR SA FORMATION POLITIQUE

Jusque-là Eric Piolle cherchait à compenser ses manques locaux criants par des péroraisons nationales sans grand succès non plus, mais qui occupaient la galerie. Pour son parti, désormais premier élu condamné, il est devenu un boulet. Son départ programmé de la Mairie au plus tard en 2026, n'améliore pas sa valeur marchande. L'impasse est totale.

SES QUATRE PILIERS DE SA FAIBLESSE

Eve Moulinier (DL du 5/9/23) posait avec délicatesse la question de savoir si "la rentrée sera difficile pour le Maire de Grenoble ?" en énumérant quatre piliers de sa faiblesse : la hausse des impôts, le résultat de son procès, la guerre de la Métropole et la division de sa majorité.

C'est réglé pour le deuxième point. S'agissant des impôts les grenoblois vont découvrir que la hausse ne résout rien. Pour la division à la Métropole et dans la majorité, la tendance est à l'accélération.

LE CINQUIÈME : SON ABSENCE DE POLITIQUE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

L'opposition ajoute les problématiques climatiques avec les ilots de chaleur, la nature en ville, l'eau et les arbres, qui montent fortement au fur et à mesure que chacun comprend que la politique conduite est à l'inverse de la lutte contre le réchauffement. Il n'est d'ailleurs pas impossible que cette fragmentation-là devienne la première bombe municipale.

On voit mal comment ces divers attelages, qui tirent à hue et à dia, avec un chef démonétisé pourraient rouler ailleurs que dans le fossé. Assez rapidement.

(1) " UN RAPPEL à la LOI " pour les VERTS/ADES

Pour Raymond Avrillier et Vincent Comparat ( Verts/Ades) la condamnation pour favoritisme est un " rappel à la loi" . (Place Gre'Net) .  On ne fera pas l'injure à la secte Rouge/Verts d'ignorer que le " rappel à la loi" permet d'échapper aux poursuites justement. De la part des jouisseurs de pénal, cette grossière défausse démontre l'état de leur désarroi.

(2) Hakim SABRI (Verts/Ades) : " LE RETRAIT DÉFINITIF d'UN ÉLU"

Ce n'est d'ailleurs pas l'avis de Hakim Sabri, ex Adjoint aux Finances ( Verts/Ades) qui co-signe le communiqué des élus du groupe GDES qui va « observer le positionnement du maire dans les prochaines heures ». Car, souligne-t-il, « cette condamnation met en avant la contradiction majeure entre l’éthique affichée et voulue par Éric Piolle, signataire de la charte Anticor en 2014, laquelle prévoit le retrait définitif d’un élu en cas de condamnation, et la cohérence de ses actions ».

 

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