LES MISES EN SCÈNE D’ÉRIC PIOLLE DONNENT LA GUEULE DE BOIS

Les mises en scène à répétition d'Eric Piolle atteignent des sommets de déconnexion et de mépris pour ce que vivent les Grenoblois, alors qu'il délaisse complètement sa ville pendant ce temps.

EN UN MOIS, D'ABORD "LA DANSE DES FESSES" ...

Il suffit de se pencher sur ce qu'a fait le Maire en un peu plus d'un mois pour constater son décalage complet. Il y a d'abord eu ce fameux épisode de la "danse des fesses" à un meeting électoral des Verts à Paris. Visiblement ravi de cette séquence, Eric Piolle expliquait au Dauphiné que c'était un moment "très sympa" même s'il est plus adepte du "rock et du pogo". Où l'on voit à quel point il est mûr et à la hauteur des enjeux. 

Eric Piolle déchainé pour la "danse des fesses"

... PUIS LE "STAGE" EN EHPAD 

Puis il y a eu le retour de cette histoire de stage en EHPAD. Début décembre, son cabinet donnait l'info à la presse qu'il avait commencé son stage à temps complet dans un EHPAD pour une durée d'environ un mois. Une manière d'habiller sa fuite de Grenoble, annoncée juste après sa condamnation pour favoritisme en septembre. Le pathétique contrefeu vise à faire croire qu'il s'intéresse aux préoccupations du quotidien des français. 

Lors du dernier conseil municipal, Brigitte Boer, coprésidente du groupe d'opposition d'Alain Carignon, a ouvert le débat pour demander la suspension des indemnités du Maire pendant qu'il est occupé à faire un stage qui n'a rien à voir avec Grenoble

DES INDEMNITÉS D'ÉLUS POUR UN STAGE À TEMPS COMPLET ÉLOIGNÉ DE GRENOBLE

L'idée étant de se donner une bonne image pour travailler sa stature nationale, lui qui rêve toujours d'un destin présidentiel (c'est bien le seul à y croire). Sans vouloir donner plus de détails, la comm' piollesque précisait qu'il effectue ce stage dans un EHPAD qui n'est pas à Grenoble (on comprend qu'il ne veuille pas subir la foudre des employés de l'EHPAD André Léo par exemple, remontés comme des pendules contre la gestion municipale du CCAS). Nous voilà donc avec un premier édile qui perçoit ses indemnités de Maire et de conseiller métropolitain (de l'ordre de 5000 euros) pour faire un stage éloigné de Grenoble, qui a pour unique vocation de servir sa comm' personnelle. 

STAGE D'IMMERSION OU SÉANCE DE SPORT ?

Entre noël et le jour de l'an, quelques images de ce "stage", qui a en fait lieu dans un EHPAD d'Eybens, ont finalement fuité sur Instagram. On y découvre le Maire très occupé à faire... une séance de sport. Bonjour l'expérience d'immersion pour découvrir les difficultés du personnel et des résidents de ces établissements. La séquence sonne comme une provocation supplémentaire.

ET MAINTENANT, LE CRÉATEUR DE COCKTAILS !

Dernière sortie en date : pour démarrer l'année en beauté, voilà que notre Eric Piolle national enfile un tablier et se la joue apprenti barman. Il se met en scène pour vendre l'élaboration d'un cocktail sans alcool qui sera servi aux voeux de la ville. Tout à fait le rôle qu'on attend de la part d'un Maire.

Eric Piolle savoure son "mocktail" (cocktail sans alcool).

LA RENGAINE HABITUELLE POUR LE "DRY JANUARY"

L'idée derrière ce cocktail est de promouvoir le "dry january". Chaque année, c'est la grande affaire du mois de janvier qui mobilise toute la comm' municipale. Comme si le mois sans alcool était la priorité numéro 1, le sujet en tête des préoccupations à Grenoble. Mais avec le système Piolle, tout ce qui permet de communiquer à outrance sans trop d'efforts et surtout sans besoin de résultats est bon à prendre. Un formidable exemple de la méthode de ces élus qui consiste à habiller et meubler leur inutilité.

Profitons-en pour souhaiter aux adjoints Antoine Back et Gilles Namur un bon mois sans alcool.

PENDANT CE TEMPS, LES PROBLÈMES GRENOBLOIS S'AGGRAVENT

Inutile de préciser que pendant que le Maire s'occupe à remuer les fesses, faire du sport en stage ou boire des cocktails, les problèmes qui minent la vie des Grenoblois ne sont toujours pas traités. La dégradation de l'espace public se poursuit ; même les associations auparavant inféodées à la municipalité se rebiffent face au traitement qui leur est imposé à l'image de "Villeneuve Debout" ; la gronde monte contre le futur projet de fermeture de la bibliothèque du centre-ville...

DES LOCATAIRES DU LYS ROUGE PRIVÉS DE CHAUFFAGE !

Allée du lys rouge, des locataires de logement sociaux sont privés de chauffage... depuis le 2 janvier ! Et la compagnie de chauffage ne trouve pas la fuite car de nombreux appartements sont vides (un autre résultat de la politique du logement des Rouge/Verts), aussi ils ne peuvent y accéder. Pendant qu'Eric Piolle savoure son verre, les Grenoblois se gèlent.

TRAFIC DE DROGUE : LA PROVOCATION DE TROP

Mais la provocation ultime est arrivée hier. Dans un tweet, Eric Piolle gonfle la poitrine : "vivement les écologistes et la gauche au pouvoir pour régler en bonne partie ce problème via la légalisation puis l'encadrement de la vente de cannabis !" déclare-t-il fièrement à propos de la lutte contre le trafic de drogue. Vous ne rêvez pas. Le Maire qui refuse d'engager quoi que ce soit en matière de sécurité (caméras, développement de la police municipale..), qui refuse le contrôle des attributions de logements pour cesser de loger la délinquance, qui rechigne ne serait-ce même qu'à porter plainte contre les mafias qui rackettent les chantiers ou occupent une salle municipale à Mistral nous fait croire que demain, s'il est élu Président, il mettra fin au trafic !

Le tweet lunaire d'Eric Piolle qui explique que Lui va résoudre le problème du trafic de drogue. Ses résultats à Grenoble parlent pour lui.

PENDANT CE TEMPS, LA VILLE INVITE À COHABITER AVEC LES DEALERS

Comme si par la volonté d'Eric Piolle les dealers allaient subitement se déclarer à l'URSSAF et devenir d'honnêtes autoentrepreneurs acceptant de réduire à peau de chagrin leurs revenus avec une vente encadrée. En réalité, légaliser reviendrait à se coucher devant la voyoucratie sans pour autant obtenir de résultats. Mais c'est finalement ce que les Rouge/Verts savent faire de mieux. Cette même semaine, les habitants de Berriat / Saint-Bruno ont vu une affiche fleurir dans les halls d'immeubles invitant à un spectacle soutenu par la ville, à la maison des habitants, pour apprendre à vivre avec le trafic de drogue. D'abord ils ont laissé des zones entière de non-droit se créer : désormais ils tentent d'éduquer les habitants de ces quartiers pour cohabiter avec ceux qui y font la loi. 

L'affiche du spectacle organisé à l'antenne municipale de Berriat. Extension du domaine de la dystopie grenobloise.

LA GUEULE DE BOIS POUR LES GRENOBLOIS

Tout cela pendant qu'Eric Piolle enchaine ses petites séquences qui visent à se donner un air sympathique, un vernis jeune de façade pour celui qui fête ses 51 ans aujourd'hui (n'hésitez pas à lui adresser vos voeux d'anniversaire en commentaire !). Cette ultime tentative de contrebalancer une image devenue catastrophique, entre le bilan désastreux à Grenoble, une majorité en perdition, un isolement politique et le poids de sa condamnation pour favoritisme, est désastreuse. Car il ne fait que creuser le décalage entre ce que vivent les Grenoblois et ce que le Maire semble avoir comme priorités. Encore 2 ans avant les municipales : vivement la fin de ce sketch qui n'a que trop duré.

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