LOGEMENT : LA PAUPÉRISATION DE GRENOBLE S’ACCÉLÉRE
Piolle fait annoncer par ses élus les plus durs et fermés que Grenoble va monter à 30 % de logements sociaux. Ce pourcentage qui ne semble pas trop contraignant cache une réalité autre : de nombreux quartiers comptent jusqu'à 80 % de logements sociaux et ont été totalement "tiersmondisés".
IL FAUT 100 % DE LOGEMENTS SOCIAL DANS LES NOUVELLES OPÉRATIONS
Afin d'atteindre les 25 % de logements sociaux, tous les faux "écoquartiers" arrivent ou dépassent les 50 % de logements sociaux. L'objectif de 30 % de logements sociaux signifie que les nouvelles opérations doivent être 100 % logements sociaux, ce qu'elles sont la plupart du temps. Car Grenoble comptant 82 000 logements, 5% c'est environ 4000 nouveaux logements sociaux à construire.


GRENOBLE, LA PLUS FAIBLE DES GRANDES VILLES EN PROPRIÉTAIRES
Ajoutons que Grenoble ne compte que 38 % de propriétaires alors qu'ils dépassent les 50 % dans la plupart des grandes villes et que parmi les 62 % de locataires nombreux sont ceux qui relèvent du social alors qu'ils logent dans le privé.
LE CENTRE VILLE N'EST PAS ÉPARGNÉ
Margot Belair, Nicolas Beron Perez et Chloé Pantel, élus Rouge/Verts très obéissants au Grand Timonier, ont expliqué récemment (L'Essor du 14/3/23) que toutes les nouvelles opérations immobilières sont sociales. La municipalité vient de préempter un immeuble au 66 du cours Jean Jaurès pour des logements sociaux. Cette opération fait suite à celle réalisée avenue Alsace Lorraine, avec la transformation en HLM de l'ex Touring Hôtel à l'angle Alsace Lorraine/Félix Viallet. Tout près, rue de l'ancien Champ de Mars, elle installe un centre d'accueil des déboutés du droit d'asile afin de leur fournir l'aide administrative pour rester en France...
COURS DE LA LIBÉRATION, TOUS LES JARDINS VONT DISPARAITRE
Après Galtier (150 logements) tous les jardins qui subsistent cours de la Libération seront remplacés par des HLM. Une opération est en cours par Grenoble-Habitat au 101,103 et 107 cours de la Libération où subsistait un vaste espace de respiration arboré de 3000 M2. Il va être bétonné au nom du logement social.



BEAUCOUP DE DEMANDEURS REFUSENT LE LOGEMENT PROPOSÉ
Personne ne croit que Grenoble va résoudre la "crise" du logement qui est d'ailleurs complexe. Des milliers de demandeurs de logements sociaux sont des locataires HLM qui supplient de quitter leur quartier croyant trouver dans un autre ensemble HLM une meilleure qualité de vie.
Des centaines d'autres refusent le logement HLM qu'on leur propose car ils refusent de vivre dans un ghetto. Ce qui tend aussi à prouver qu'ils ne sont donc pas à la rue.
MALHERBE : LA TIERSMONDISATION DE LA PLACE CHARLES DULLIN
Enfin le gros des demandeurs est constitué des primo-arrivants qui n'ont aucun lien avec notre pays : roms, africains qui sont logés au nom de "l'hébergement inconditionnel" transformant des cités entières en tiers-monde : l'exemple de la place Charles Dullin, à Malherbe, autrefois très équilibrée, montre l'aboutissement de cette irresponsabilité mise en images accablantes par le site Saccage-Grenoble : balles sur les vitres du 1 Charles Dullin, jusqu'à 8 appartements vides par dans un immeuble où plus personne ne veut habiter, jardin public pulvérisé par le passage des 4/4 des locataires sociaux, parkings transformés en garages à ciel ouvert pour tous les trafics, détritus partout et accrochés aux arbres, familles africaines qui se regroupent dans un seul appartement... Dans certains immeuble ne demeurent parfois plus qu'un ou deux autochtones (on peut être d'origine étrangère et considéré comme autochtone) qui vivent l'enfer et veulent partir.

TEISSEIRE : DE NOMBREUX LOGEMENTS SOCIAUX VIDES ...
A Teisseire, le DAL (annexe du NPA, le nouveau parti Anticapitaliste ), le Collectif isérois de solidarité avec les étrangers migrants (Cisem) et quelques autres organisaient une manifestation avenue Paul Cocat samedi dernier : « Dans ce quartier populaire, il y a plusieurs dizaines de logements vacants, voir des bâtiments totalement vides. Cela fait plusieurs années que nous demandons à la préfecture et la ville de Grenoble la réquisition de ces logements dont la tour que vous voyez derrière moi », a lancé Yves Delmont du DAL38, qui a pris la parole devant le numéro 23 (DL du 19/3/23).
... QUE LES ASSOCIATIONS RÉCLAMENT POUR LES MIGRANTS
Confirmant que de très nombreux demandeurs de logements refusent désormais les attributions proposées tant la situation des quartiers s'est dégradée. Les associations demandent donc qu'ils soient attribués aux primo-arrivants étrangers, lesquels sans accompagnement social, linguistique, éducatif pour connaitre nos moeurs et nos valeurs importent les leurs et font fuir les derniers locataires de la classe moyenne, s'il en reste. Achevant la ghettoïsation des quartiers.
À TEISSEIRE, UNE TOUR D'ACCUEIL POUR L'HÉBERGEMENT D'URGENCE
A Teisseire, la municipalité Piolle n'a rien trouvé de mieux pour rééquilibrer le quartier que de transformer une tour en pôle d’hébergement d’urgence qui y sera installée avec des logements, le point accueil jeunes et l’équipe de la maraude. Pour un modeste coût de prés de 5 millions d'€ ... Sur que ça va favoriser la "mixité sociale..."
ECOQUARTIERS : LES ACQUÉREURS SONT SPOLIÉS
Avec plus de 50 % de HLM, les "écoquartiers" ainsi appelés par anti-phrase, qu'il s'agisse de la Presqu'ile ou de Flaubert sont les dignes successeurs de Vigny-Musset, Villeneuve et ailleurs : les acquéreurs de la classe moyenne sont immédiatement spoliés le lendemain de leur acquisition. D'ailleurs aucun élu de la majorité municipale n'a risqué ses propres deniers en acquérant un logement dans les quartiers qu'ils construisent et promeuvent à grand renfort de superlatifs.
LE TAUX DE 30 % DE LOGEMENTS SOCIAUX EST LARGEMENT DÉPASSÉ
Une vaste pantalonnade. Entre 2017 et 2022, Grenoble a construit 700 logements sociaux et elle doit en construire dans chaque dent creuse, dans chaque esbapace de respiration si elle veut faire monter son taux de logements sociaux à 30 %. Un taux qu'elle a pourtant déjà largement dépassé si elle prend en compte les grenoblois modestes logés dans le privé.
LES PROPRIÉTAIRES SPOLIÉS ET ACCABLÉS D'IMPÔTS
La paupérisation des propriétaires n'a amélioré en rien la situation des locataires. Désormais entre le marteau et l'enclume - la baisse de la valeur de leur bien et les impôts fonciers les plus élevés des grandes villes- la plupart d'entre eux choisissent la fuite, accélérant la paupérisation. Eric Piolle qui a imposé cette hausse a présidé ACTIS, l'office HLM, pendant 6 ans. Il est bien le premier responsable de cette double méprise.
LE PRIX DU ME LE PLUS BAS DES GRANDES VILLES
Le résultat se retrouve dans les chiffres. Avec 2600 € le M2, le prix moyen de l'immobilier dans l'ancien Grenoble est tombé à la moitié des villes comparables (Lyon, Bordeaux, Strasbourg...) . Il se rapproche dangereusement de Clermont-Ferrand ou St-Etienne.
La course idéologique folle conduite dans ce secteur par Eric Piolle se terminera mal aussi. Elle produit l'explosion sociale, elle recule par la bétonisation la possibilité d'atteindre la neutralité carbone en 2050, elle ruine la classe moyenne.
LE GROUPE D'OPPOSITION EST LE SEUL À APPRÉHENDER LA PROBLÉMATIQUE
Pour l'instant, seul le groupe d'opposition et Alain Carignon décrivent la globalité de ces phénomènes et proposent des corrections, des solutions pour revaloriser les quartiers perdus en particulier en créant une mixité d'usage, l'installation de bureaux dans des tours (plutôt que des tours pour primo-arrivants dans des quartiers déjà invivables).
GRENOBLE ATTEND DU COURAGE
Comme au plan financier, avec une ville exsangue, ce secteur clé à besoin de courage et d'innovation pour sortir Grenoble de la gangrène et tirer tout le monde vers le haut. Plus on analyse la politique de Piolle, plus on mesure ses effets, mieux on comprend qu'il faut rompe avec elle sans ménagement.
Grenoble est devenu pire que Saint-Etienne et je pense que ça date pas d’hier !
Comment
Grenoble le changement, votre problème est que vous persistez à défendre les logements sociaux.
Vous avez le même raisonnement obtus de la gauche.
Vous êtes capable de nous dire ou cela fonctionne ?
Il est bon de rappeler qu’un quartier comme la villeneuve était à l’origine composé d’une certaine classe moyenne qui a fait le choix, volontaire donc, de s’en aller.
Regardez vigny musset, un quartier avec moins de 30% de logements sociaux.
Regardez la caserne de bonne.
Teisseire a vu bon nombre de ses immeubles démolis et reconstruits il y a plus de 10 ans.
Les choses se sont améliorées ?
Pourquoi les quartiers dits bourgeois du centre ville et des grands boulevards ne posent pas de problème ? Parce qu’il n’y a pas de logements sociaux.
L’état n’a jamais été capable de règler le problème des hlm losqu’ils étaient concentrés, et ce même état, et certains de ses représentants, obtus et aveuglés par leur idéologie croient aujourd’hui qu’en les éparpillant aux 4 coins de l’agglomération il n’y aura plus de problème.
A ile verte, autrefois le quartier le plus tranquille de Grenoble, sur les réseaux sociaux ont dénonce la présence de logements sociaux.
A la tronche des voitures brûlent, c’est le fruit du hasard ?
Maintenant dans des opérations privées construites par des promoteurs privés on oblige des personnes qui achètent, eux, leur logement à cohabiter avec des gens qui, pour certains, sont exfiltrés des quartiers dits difficiles par les bailleurs sociaux.
Pourquoi à votre avis ces personnes sont exfiltrées de ces quartiers ?
Ce pays marche sur la tête.
Je rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, avant que la loi SRU existe, les promoteurs privés ne construisaient que pour clients privés, ce qui s’est toujours fait par le passé.
Les pires c’est les grenoblois qui l’ont voté
Béton béton Grenoble devient une ville moche. Merci Mr Piolle pour augmentation du foncier encore pour du social. Aidez aidez tjrs. Que les gens s’assument un peu sans tjrs compter les aides.
Malheureusement c est tout à fait exact.. Recevoir des migrants c est louable, mais à un pourcentage Equilibré par rapport à la population grenobloise. De plus, une fois logés et nourris, il faut les former et leur trouver du travail, parce qu actuellement ils sont logés et nourris par les grenoblois mais ne travaillent pas. Exemple, au parc des Poètes Vigny Musset, voilà 2 ans que de jeunes africains se saoulent et déambulent toute la journée..et oui quand on a pas d occupation, cela tourne mal bien évidemment ! Accueillir oui, mais pour les intégrer sinon c est la cata !
Les grenoblois ont reconduit leur maire en laissant les écolo bobos voter pour eux. Il ne faut qu’ils se plaignent.
je reprends ici le commentaire de la personne qui s’appelle « anne ».
Le jardin des poètes est le seul « jardin » du quartier vigny musset.
Le seul endroit de verdure dans ce quartier avec environ 28% de logements sociaux.
Et là aussi,, grenoble le changement, cherchez sur internet ce qui se dit sur le seul endroit de verdure de ce quartier, vous verrez par vous mêmes ce que les habitants disent.
Là aussi, au nom de la mixité sociale et du vivre ensemble, les choses ne tournent pas dans le bon sens.
Qui se sent responsable ? Personne.
L’état se sent responsable ? non.
Les promoteurs privés qui sont de collusion avec les élus locaux ? non.
Les bailleurs sociaux ? non.
Le responsable et créateur de la loi SRU, le communiste gayssot ? non.
Allez voir quelle est la valeur des appartements dans ce quartier qui a environ 20 ans.