É. PIOLLE : LA TÊTE D’ENTERREMENT

 

Notre Grand Timonier n’est pas content. « Centre de gravité «  de l’arc humaniste, relégué avant dernier de la primaire écologiste -Il aurait été dernier sans le secours de  Jean-Marc Governatori- voilà qu’il est chargé auprès de Yannick Jadot de … « la grande coalition écologiste». Autant dire de rien. Il doit boire le calice jusqu’à la lie. Se montrer aux côtés de son candidat qu’il méprise et déteste -à peu près comme tous les autres hors lui-même- est quasiment au-dessus de ses forces.

É. PIOLLE FERMÉ SUR LUI-MÊME, ULCÉRÉ D'AVOIR ÉTÉ BATTU

Au dernier Conseil Municipal, la veille de l’annonce de sa convocation devant le tribunal correctionnel, les grenoblois avaient découvert un Eric Piolle totalement éteint  et ailleurs.

Maintenant, après l’échec de la primaire, toutes les images en tribune, en déplacement, montre un Éric Piolle fermé sur lui-même, ulcéré de se trouver à une place qu’il juge ne pas être à son niveau.

L'ÉLYSÉE ÉTAIT UNE FORMALITÉ POUR LUI

L’homme pour qui l’accession à l’Elysée aurait été une formalité s’il avait été désigné dans la primaire  -c’est ce qu’il a expliqué au DL au lendemain de sa défaite- ne peut admettre faire de la figuration aux côtés d’un candidat qu’il regarde comme un nul. Yannick Jadot n’est peut être pas en effet aussi certain que Lui d’être Président de la République. Ça dépend beaucoup des autres …

LA HAUTEUR DU TICKET D'ENTRÉE DU SECOND TOUR 

Est-ce que Eric Zemmour fera suffisamment baisser Marine Le Pen et le ou les candidats de la droite républicaine pour faire descendre assez bas le ticket d’entrée du second tour de la présidentielle ? Est-ce que le candidat des Verts passera facilement  devant Jean-Luc Mélenchon pour dépasser ce seuil et se qualifier ? C’est évidemment tout à fait possible, mais rien n’est certain.  Dans cette configuration on peut devenir Président de la République avec 17  ou 18 % des voix au premier tour en battant Macron au second.

LIBÉRATION : "PERSONNE NE VOIT PIOLLE à L'ÉLYSÉE" 

Au passage le positionnement plus raisonnable de Yannick Jadot par rapport à un Piolle sur les extrêmes lui donne beaucoup plus de chance de rassembler.

Et surtout il a montré une crédibilité dont É. Piolle n’a pas su faire preuve. La sentence de Paul Quinio dans « Libération »  (9/7/21)  aurait du l’alerter  « On ne peut pas dire ou écrire qu’il existe un « effet Piolle » dans le pays. Personne ne voit le Maire de Grenoble à l’Elysée. Sauf lui « 

 

É. PIOLLE RIVÉ SUR SON PORTABLE, INDIFFÉRENT AUX AUTRES

Quoi qu’il en soit cela ne le concerne plus. Mais bouffi de prétentions il n’a rien entendu et rien écouté. A le voir se mouvoir maintenant derrière Sandrine Rousseau et Delphine Batho (!) on comprend qu’il n’a rien appris. Dans son coin, l’œil rivé sur son portable à échanger des SMS, absent de toute conversation, dans un irrespect affiché pour les autres. Les grenoblois retrouvent le pourfendeur de la 5 G qu’ils connaissent bien : le peu de fois où ils le voient, il n’est jamais avec eux mais toujours sur son portable à s’intéresser à Lui-même.

SA TARTUFFERIE A EXPLOSÉ COMME UNE BULLE 

Jusqu’au bout Éric Piolle aura été la caricature de cette nouvelle culture de l’individu-Roi, entièrement tourné sur son nombril, pétri de certitudes et de contentement de soi. En s’affichant le porte-parole du « commun ». Cette tartufferie permanente a explosé comme une bulle avec son résultat calamiteux de la  primaire.

SA MISE EN EXAMEN IMPLIQUAIT SA DÉMISSION

Avec sa comparution devant le Tribunal Correctionnel de Valence pour soupçons de favoritisme à une association amie, la supercherie pourrait prendre un tour encore plus délicat pour lui. On a bien compris qu’il avait bénéficié de la protection d’Alex Perrin, le Procureur de Valence qui a avoué n’avoir pas voulu le gêner aux municipales. Puis visiblement lui a laissé faire les primaires et l’aurait peut-être épargné s’il avait été classé ! Il le renvoie devant le tribunal sans le mettre en examen, laquelle impliquerait sa démission de Maire selon la charte Anticor qu’il a signé….

É. PIOLLE MENT EN GARDE à VUE et PUBLIQUEMENT

Comme dans l’exercice de sa fonction de Maire et sa candidature à la primaire rien ne tient dans ses affirmations sur le dossier des marchés sans appel d’offres consentis à l’association Fusée. Il affirme en garde à vue selon son avocat qu’il ne connaît pas l’association et ses dirigeants alors que la presse publie des photos de lui avec eux, à leur siège, pendant la campagne électorale. Il prétend  que c’est toute une chaîne hiérarchique qui a pris la décision qu’il n’a fait qu’entériner  alors que le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) relève qu’il a personnellement signé les marchés contre l’avis écrit de son service des marchés !

 

IL EMBAUCHE CEUX QUI VONT AVOIR LE MARCHÉ

Il fait valoir que cette prestation était « culturelle » et ne pouvait donc pas être attribuée par un appel d’offres ouvert, seule l’association « Fusée » pouvant y répondre. Alors que dès son élection il confie un marché d’études à l’Association (40 000 €)  pour concevoir la fête, il embauche des membres à la mairie et ensuite leur confie le marché. Un détail, l’association avait collé ses affiches pendant la campagne et facturé son compte de campagne. A-t-elle alors sous-facturé ? Rien ne l’établit à ce stade puisqu’aucune investigation n’a été entreprise en ce sens.

 FAUX EN ÉCRITURE PUBLIQUE :  LA JUSTICE REGARDE AILLEURS

Pas plus que sur la « tentative d’effacement de dates » des marchés relevée par la Chambre Régionale des Comptes. Un faux en écriture publique valant jusqu’à 15 ans de prison et les assises. Le Procureur Alex Perrin n’a aucunement investigué dans ces directions. Il s’agit de circonscrire l’incendie.

 

ACQUISITION DU SIÈGE : ENQUÊTE POUR LA FORME ?

Mais à voir la tête d’Eric Piolle dans la campagne Jadot on comprend bien que quelque chose est bien cassé dans le système des fakes, de l’esbrouffe et de la fuite en avant permanente. Au boulet de la primaire s’ajoute la procédure judiciaire à venir. On ne sait pas si Éric Vaillant, le Procureur de Grenoble sera aussi protecteur que son collègue de Valence dans le dossier explosif de l'acquisition du siège du Crédit Agricole dont toutes les pièces sont sur la table depuis plus de deux ans dans le rapport de la CRC et l'enquête préliminaire officiellement ouverte. Pour la forme ?  Les dirigeants du Crédit Agricole siégeant même à la Cour d'Appel de Grenoble.

"CELUI A QUI TOUT REUSSIT, DONT LES FRÈRES et SOEURS SONT JALOUX"

Malheureusement pour les grenoblois ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Au lieu d’en tirer les conséquences et de se consacrer enfin au mandat pour lequel il a été élu, Éric Piolle campe le Grand Incompris que la France ne mérite pas. Il est à craindre que « celui à qui tout réussit, dont les frères et sœurs  sont jaloux «  comme il l'a déclaré, n’atterrisse jamais. Dommage que personne, dans la majorité municipale, n’ait le courage simple de le ramener à sa modeste réalité et de lui rappeler ses devoirs.

 

 

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