J.POLAT : « la Métropole grenobloise est en panne »
« Une situation est très préjudiciable. Cela occasionne une paralysie. On est en période de crise. Et la capacité pour les acteurs publics d’être en ordre de marche et de passer des commandes, de lancer des projets, c’est ce qui va déterminer la survie d’acteurs économiques, à court et moyen termes. Si la Métropole grenobloise est en panne, par ricochet, elle met en panne un certain nombre d’organismes qui ne concernent pas qu’elle».
LE BLOCAGE DE LA MÉTRO à DES CONSÉQUENCES AU-DELA
Julien Polat le jeune, compétent et talentueux Maire de Voiron alerte dans le "Dauphiné"(23/9/20) sur les conséquences négatives pour le territoire de la lutte des places entre Eric Piolle et Christophe Ferrari.
La situation de blocage à la Métropole grenobloise a des conséquences qui dépassent son simple périmètre explique Julien Polat. D'ailleurs Lionel Beffre, le Préfet de l'Isère aurait lui aussi saisi le Président de la Métro pour tirer la sonnette d'alarme.
DES REPRÉSENTANTS PAS DÉSIGNÉS ...
Sans constitution de l’exécutif, les représentants dans les organismes de portée départementale, comme le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours), le Scot (Schéma de cohérence territoriale), l’EPFL (Établissement public foncier local), le Smmag (Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise), ne sont pas désignés.
... DES BUDGETS QUI NE PEUVENT ÊTRE VOTÉS
« Les décisions ne peuvent être prises, pour l’essentiel. Aujourd’hui, on est en peine pour aller prendre un certain nombre de ratifications, de conventions. Potentiellement, on ne peut pas voter des budgets (...) dans ces organismes auxquels sont déléguées des responsabilités lourdes» poursuit le Maire de Voiron.
LE "NOMBRILISME" DE PIOLLE ET MONGABURU
Il s'en prend clairement aux méthodes d'Eric Piolle et de son candidat dénonçant « le nombrilisme » de certains élus : « Si M. Mongaburu est contrarié d’avoir perdu sa présidence à une poignée de voix, je rappelle que j’étais candidat à la présidence du Pays voironnais et que j’ai perdu à deux voix. Ça aurait aussi pu me pousser à tenir le discours de la ville-centre qui veut paralyser institutionnellement son intercommunalité […].
"IL Y A UN TRUC QUI S'APPELLE LA DÉMOCRATIE..."
«Sauf que fondamentalement, il y a un truc qui s’appelle la démocratie. Il y a un résultat, un président qui est élu. C’est le cas pour Christophe Ferrari (Métro) et Bruno Cattin (Pays voironnais). On ne peut pas crier sur les toits que l’on est démocrate et ne pas se l’appliquer. Ce triste tableau a un rejaillissement négatif pour les élus dans leur ensemble. »
JP BARBIER : "LA MAIRIE EST UNE PASSOIRE ÉNERGÉTIQUE"
On ne peut mieux dire. Le même jour dans le DL, c'est Jean-Pierre Barbier, le Président du Conseil Départemental qui en met aussi une couche sur Eric Piolle :
« Les maires EELV parlent de tout un tas de choses : les sapins, le Tour de France, mais ils feraient mieux d’agir… À Grenoble, la mairie est une passoire énergétique. Qu’est-ce qu’il a fait, M. Piolle ? Rien. »
"POLITISER L'ÉCOLOGIE EST UN CRIME CONTRE LA PLANÉTE"
Ajoutant : « Aujourd’hui, j’ai le droit et le devoir de combattre toutes les idées d’extrême-gauche et tous les maires d’extrême-gauche qui laissent penser qu’eux seuls sont capables de faire de l’écologie, a-t-il déclaré durant son discours. Je refuse qu’on assimile l’écologie aux maires d’extrême-gauche. Ceux qui veulent politiser l’écologie commettent un crime contre la planète!».
JP BARBIER : "JE SUIS CONTRE LES IDÉES D'Eric PIOLLE"
Au journaliste qui lui demande de préciser Jean-Pierre Barbier n'hésite pas : « Je suis contre Eric Piolle, je suis contre ses idées mais je ne suis pas contre l’écologie, j’en fais tous les jours ».
SA CANDIDATURE PRÉSIDENTIELLE HANDICAPE GRENOBLE
Les menaces d'orages s'amoncellent sur notre Guide qui était à Paris pour entretenir le faux suspens sur sa candidature à la présidentielle. Il ne pense qu'à ça et les grenoblois sont de plus en plus nombreux à juger cette ambition personnelle démesurée. Elle pose aussi de plus en plus problèmes pour la gestion de la ville puisque tout lui est subordonné.
LES COLLECTIVITES AU SERVICE de SON AMBITION PERSONNELLE
Il a tenté d'imposer Yann Mongaburu envers et contre tous à la Présidence de la Métro et maintenant Maud Tavel à la présidence de la Région ! Il s'agit de mettre les collectivités au service de son avidité de pouvoir.
E.PIOLLE SE DIT APPELÉ PAR DES MILLIONS de FRANCAIS
A Jean-Jacques Bourdin, Eric Piolle a bien confirmé ce que "Grenoble le Changement" avait justement interprété dans le désert, le 23 avril, en pleine crise sanitaire : le Grand Timonier se dit appelé par des millions de Français après avoir été boudé par 3000 grenoblois qui avaient voté pour lui en 2014 et ne sont pas revenus en 2020... Ce que les médias appellent le succès de sa réélection !
Y.JADOT (Verts) LUI RAPPELLE LES QUARTIERS et LE BURQUINI
Yannick Jadot, le leader des Verts l'a rappelé brutalement à quelques réalités sur les quartiers et le burquini. Dans un lettre rendue publique, Gérald Darmanin a pointé "le retard de Grenoble en matière de sécurité". Laurent Wauquiez lui a proposé l'aide de la Région pour en sortir. L'opposition au Conseil Municipal lui suggère lundi prochain un plan élaboré par tous et avec tous pour lutter contre la délinquance.
E.PIOLLE PRATIQUE LA TERRE BRÛLÉE
Mais il poursuit sa fuite en avant qui ne résout rien. Les dossiers de Grenoble sont chaque jour un peu plus abandonnés. La confusion règne et l'absence de chef et de coordination se mesure aux décisions prises et surtout pas prises. En y ajoutant la paralysie de la Métro dénoncée par Julien Polat chacun comprend bien qu'Eric Piolle pratique la terre brûlée.
LES GRENOBLOIS DOUBLEMENT BERNÉS
A l'Eysée dans deux ans il abandonne Grenoble dés 2022 ou bien, s'il échoue, il a déjà annoncé qu'il ne se représenterait pas comme Maire en 2026. En attendant il ne s'en occupe pas. Dans tous les cas Grenoble n'est plus sa priorité et les grenoblois ont été doublement bernés.
MM Avrillier et Piolle ont une lourde responsabilité dans cette paralysie, qui semble bien partie pour durer encore 6 ans.
Incapables de gérer et de construire des projets utiles à la population, ils n’ont jamais grandis : ils sont restés des militants-contestataires.
Piolle et Mongaburu révèlent leur vrai visage :
des gamins capricieux, arrivistes, et totalement anti-démocrates.