NOBLECOURT (PS) LA MOITIÉ des 186 « SOUTIENS » HORS GRENOBLE

Le candidat de la moitié du PS Grenoblois a raclé les fonds de tiroirs pour présenter son bon profil au " Dauphiné ". Mais ça n'a pas suffit.

Non Olivier Noblecourt ne bénéficie pas de ... "plus de 200 soutiens grenoblois "comme annoncé très généreusement par la presse mais de 186. Mais surtout, près de la moitié d'entre eux ( 44% ) ne sont pas Grenoblois!

105 SOUTIENS GRENOBLOIS DONT SA FAMILLE

Certains d'entre nous ont eu la curiosité de regarder la liste de ces soutiens et de les comparer avec le fichier des électeurs inscrits à Grenoble: seulement 105 d'entre eux "soutiennent" Olivier Noblecourt dont sa femme et quelques obligés familiaux.

LE GAM A RÉVÉLE LES ÉLEMENTS DE LANGAGE...

Décidément à peine Olivier Noblecourt fait il un pas qu'il s'enfonce. Découvert par le Groupe d'Analyse Métropolitain ( GAM) avec ses éléments de langage distribués à des coéquipiers , puis ramené au PS canal historique par Olivier Faure, le château de cartes du candidat s'effondre.

... ET UNE LISTE D'OBLIGÉS

Un GAM qui relève cruellement que parmi les " personnalités " qui soutiennent figurent Annie Deschamps, l'ex Première Adjointe de M.Destot qui a quitté Grenoble, Gisèle Pérez ex élue PS et Michel Orier l'ancien directeur de la MC2 dont la gestion a été épinglée par la Cour des Comptes (contrats passés sans marchés publics et sans aval du conseil d’administration ) et qui avait été recruté en 2004 par la municipalité Destot selon une procédure " qui ne permettait pas à d'autres candidats de présenter un projet..." ( rapport de la Chambre des Comptes).

RÉALISER CE QU'IL N'AVAIT PAS OBTENU DE J.SAFAR

Olivier Noblecourt se retrouve en supplétif d'Eric Piolle pour réaliser ce qu'il n'avait pas obtenu de la liste Safar (PS) en 2014: l'alliance en position de faiblesse au second tour avec les Verts et les Insoumis. Tout ça pour ça ? a-on envie de demander.

E.PIOLLE: " IL AVAIT ABANDONNÉ GRENOBLE, LE PS..."

D'ailleurs les Verts d'Eric Piolle veulent bien l'alliance a second tour mais avec un "partenaire " essoré : " Il avait abandonné Grenoble, le parti socialiste, et son mandat municipal pour rejoindre le gouvernement de Macron dès juin 2017" tape le parti dans un communiqué publié par le DL (16/10). Poursuivant : " Olivier Noblecourt et Émilie Chalas se marchent sur les pieds à Grenoble en tentant d’enfiler le même déguisement de centre gauche " . Pas de quartier. E.Piolle affolé lui-même ,défend son fond de commerce et canarde Noblecourt.

LES RÉVÉLATIONS S'ACCUMULENT

Pour ce dernier l'habillage des "citoyens" de la " société civile" ( déjà pris) apparait pour ce qu'il est : une comédie. Les révélations sur les rares conseils municipaux très bien payés auxquels il a daigné assister entre 2014 et 2017 ,comme le fait de s'accrocher à son poste de délégué à la pauvreté ne renforcent pas l'empathie à l'égard du personnage.

CERTAINS " SOUTIENS " SE RETIRENT , D'AUTRES PARTENT AILLEURS

Parmi les 105 " soutiens" certains ont été enrôlés sans le savoir et ont demandé à ne plus figurer sur cette liste. Visiblement Olivier Noblecourt entendait mener une campagne à l'ancienne sur le modèle Safar. Résultat certains le fuient avant même le premier tour: Maxence Alloto et Marie-Jo Salat pourraient partir chez Piolle avec la poignée de militants du PS ce qui tuera son envol.

LA DONNE A CHANGE DEPUIS SON ABANDON DU PS

Il croyait arriver en terrain conquis sur une base socialiste acquise et dévouée avec la chair à canon des quartiers grâce au clientélisme habituel. Tout se grippe car la donne grenobloise à totalement changé depuis son abandon du PS en 2017. Les Grenoblois observent les projets, leur crédibilité de mise en oeuvre , le tout en regard du bilan catastrophique de Piolle.

SEUL LE PROJET CARIGNON RÉPOND AUX DÉFIS de GRENOBLE

Tout le monde reconnait - y compris Emilie Chalas LREM- que seul celui d'Alain Carignon est anticipateur, courageux et répond aux défis de l'agglomération

L'ÉTAU SE RESSERRE AU PLAN PERSONNEL et POLITIQUE

Le départ de sa campagne d'Olivier Noblecourt ressemble plus à un plongeoir qu'à un tremplin. L'étau se resserre sur lui au plan personnel et politique. Alors qu'il devait grignoter chez Piolle et chez Chalas pour se hisser à 15 % eu lieu des 11 % attribués au PS par le sondage , il pourrait demeurer encalminé à ce score miteux.

PIOLLE L'AURAIT VOULU à RAMASSER

Il risque d' atterrir lourdement sur le sol. Comme Piolle le veut: à ramasser. Mais c'était avant l'épisode judiciaire qui s'ouvre et vise lourdement Eric Piolle lui-même. Les morts pourraient être plus nombreux à compter à terre.

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