E.CHALAS (LREM) STOPPER la DÉGRINGOLADE ?
Les propos de ses camarades du parti sont mortifères pour la candidature d'Emilie Chalas, la Députée (LREM) aux élections municipales.
Considérée comme "cassante, crispante, distante" par ses "amis", dans l'incapacité de rassembler "l'arc progressiste" (!) elle est qualifiée de beaucoup de noms d'oiseaux par les marcheurs eux mêmes.
O.SIX AVAIT PROMIS DE NE PAS SE PRÉSENTER
Le responsable du parti, Olivier Six a donc présenté sa candidature avec le soutien d'une large majorité des "marcheurs" semble t il. En réponse Emilie Chalas et ses amis taclent : «qui connaît vraiment Olivier Six ? C’est un nouveau, comme beaucoup de Marcheurs, mais on ne sait pas grand-chose de lui. Son élection au poste de référent a déjà été compliquée. Et n’avait-il pas promis aux adhérents de LREM 38 qu’il ne se présenterait pas à une élection s’il devenait référent ? ». (DL du 7/5/19)
Pendant ce temps Alain Carignon multiplie les échanges avec les grenoblois : ici lors de la fête de la musique et sur le marché Saint Bruno
LA CONCURRENCE CHALAS/SIX FAIT des DÉGÂTS
Sur le terrain même la concurrence Chalas/Six fait des dégâts. Dans ce capharnaüm, Olivier Véran (PS repenti) a joué plusieurs partitions, jamais franc du collier. Il s'est toujours vu en recours attendant que Macron lui demande ce sacrifice en échange du Graal ministériel. Rien n'est venu.
O.VÉRAN TIENT DES PROPOS PEU AMÉNES SUR E.CHALAS
Visiblement sans boussole et ivre de lui-même, ces derniers jours il soutient officiellement Emilie Chalas pour barrer la route à Olivier Six. Tout en tenant des propos semi-publics peu amènes sur sa "collègue". Il en est de même pour Cécile Prost qui ne déborde pas d'enthousiasme -c'est le moins qu'on puisse dire- pour la Députée.
E.CHALAS TENTE DE STOPPER LA DÉGRINGOLADE
Dans ce climat Emilie Chalas a demandé que l'investiture soit avancée, espérant stopper la dégringolade électorale.
"La commission nationale d’investiture (CNI) de La République en Marche commencera finalement le 2 juillet" (DL) le processus d'investiture qui s'achèvera le lendemain après avoir entendu les 3 candidats.
MILITANTS DÉSAVOUÉS, REFUS DE LA PRIMAIRE à O.SIX
Emilie Chalas assure que "Paris" imposera sa candidature. Les militants seront totalement désavoués et Olivier Six qui avait demandé une primaire avec vote local éliminé du jeu.
UNE DÉSIGNATION CONTRE LES GRENOBLOIS
Emilie Chalas entend passer en force et espère que l'été fera oublier ces conditions si peu bienveillantes et participatives (!) de désignation contre les grenoblois. Sauf que la politique ce n'est pas l'armée.
Il ne restera plus qu'une investiture Macron réduite aux acquêts, pas une condition suffisante pour être élu Maire de Grenoble : la ville n'a jamais élu un Maire désigné par quelqu'un d'autre que les grenoblois.
AUX MUNICIPALES DES CHOIX MUNICIPAUX
De plus dans le barométre publié hier par le JDD la structure de popularité de Macron ne bouge pas : 67 % de mécontents et dans les 30 % de satisfaits un accroissement de la part de la droite. Aux élections municipales les électeurs vont faire des choix... municipaux.
UN AUTRE AVENIR POUR GRENOBLE
D'autant que le projet du collectif de la société civile pour l'alternance est en train de marquer la vraie différence et les esprits : un autre avenir ambitieux et collectif est possible pour Grenoble.
E.PIOLLE NE SAIT PAS COMMENT FAIRE
Surtout qu'Eric Piolle titube également, cherchant désespérément à retrouver le contact perdu avec les grenoblois. Mais soit sa nature prend le dessus comme on l'a vu devant les habitants du village olympique, soit il craint que le mécontentement ne s'exprime et rase les murs comme on l'a vu lors de la fête des Tuiles ou encore samedi soir place Sainte Claire. Au final sa tentative d'évincer C.Ferrari à la Présidence de la Métro pour éviter d'être candidat tête de liste à Grenoble et de rendre compte de son mandat est en train de l'achever.
DES QUERELLES POLITICIENNES de L'ANCIEN MONDE
"En Marche" de son côté incarne donc ces querelles politiciennes de l'ancien monde qui ne correspondent en rien aux attentes des grenoblois. En aucun cas elles ne peuvent accoucher des réponses à apporter à une ville en crise.
L'été ne changera rien à ces fondamentaux. Ils n'échappent à personne.