63 BOX PUBLICS NE SONT NI LOUÉS NI VENDUS DEPUIS 4 ANS

Depuis 4 ans, 63 box appartenant à la collectivité ne sont ni loués ni vendus et donc vides dans le parking silo de Villeneuve. Le manque à gagner sur la période est de l'ordre de 20 000 € auxquels il faut ajouter le paiement des charges de copropriété ! Leur vente rapporterait de l'ordre de 5 à 600 000 €, à 10 000 € pièce en moyenne.

Cet exemple est pêché parmi tant d'autres afin de tenter de faire connaitre la gabegie municipale et métropolitaine, la ville et la Métro "se passant" la gestion des équipements de l'une à l'autre et de l'autre à l'une dans une irresponsabilité totale et un mépris confondant à l'égard de l'argent public.

UNE ÉCOLE DU VÉLO QUI N'EXISTE PAS MAIS COÛTE

Evidemment les autres propriétaires privés alertent, demandent que ces box vides soient mis à la vente. En vain. Renvoi de service en service, de la Ville à la Métropole et, comme partout, jamais un élu "responsable" qui siège pourtant à la fois à la ville et à la Métropole et souvent dans l'exécutif des deux. Ils constatent bien que le modèle de location abonnés de ce parking ne fonctionne pas dans ce quartier vu le nombre d'emplacements vides, mais ils ne font rien pour le revoir et remédier à cette gabegie.

Ainsi la gestion se délite par tous les bouts. Une "école du vélo" qui n'existe pas encore mais coûte déjà considérablement en fonctionnement, pour n'être qu'une sorte de centre d'appel, puisqu'il renvoie sur les autres, probablement l'un des plus coûteux au monde.

DES CENTAINES DE ME DE BUREAUX MUNICIPAUX VIDES

Des centaines de M2 de bureaux municipaux vides depuis deux ans 88 rue des Alliés, depuis que des personnels de la ville ont été transférés à la Métro : Christophe Ferrari, Président de la Métropole a ajouté des bureaux pour les accueillir et Eric Piolle a oublié de vendre ou d'occuper ceux qui sont libérés. Double peine pour le contribuable local qui achète les nouveaux bureaux et paie d'immobilisation des anciens !

LE NOUVEAU SIÈGE DE "EAU DE GRENOBLE" VA ÊTRE VIDE

La construction d'un nouveau siège pour "Eau de Grenoble" a été décidée par Olivier Bertrand, un bébé-Avrillier (Verts/Ades) qui préside la société, un élu qui est passé à travers les gouttes du procès Piolle, qui a été de tous les coups tordus de la secte, aux multiples casquettes. Il est un sous-phare de l'humanité que nous avons la chance de compter dans la municipalité, devin sur la planète future. Mais il ne savait pas que la Métropole allait regrouper les agents des eaux dans sa régie concurrente de la société des Eaux de Grenoble. Le siège de Bertrand perd donc la quasi totalité de son personnel et va se trouver vide. Les investissements pour un siège auront donc été utiles... deux ans.

LA SECTE GRENOBLOISE NE VEUT RIEN ENTENDRE

L'opposition municipale par la voix d'Alain Carignon s'évertue sur tous les tons, en multipliant ces exemples concrets, à réclamer un plan d'économie de structure, une mutualisation avec la Métropole, une synergie entre les investissements pour éviter les doublons. La secte grenobloise de plus en plus assiégée et qui se réduit à son noyau très dur et très fermé, ne veut rien entendre.

COMMENT LANCER DES RÉFORMES AVEC GRENOBLE ?

De son côté, Christophe Ferrari (PS repenti) à la tête d'un exécutif dont la moitié grenobloise veut sa peau, avec l'épée de Damoclès du procès qui pèse sur lui, est aussi paralysé. Comment pourrait-il lancer des réformes et un assainissement qui reposent essentiellement sur la mise en commun des ressources et des moyens d'action entre la ville centre et la Métropole ?

LES NOUVELLES RECETTES ABSORBÉES PAR LE FONCTIONNEMENT

Cette situation éclaire les débats qui précédent le Conseil Municipal budgétaire qui se tient le 18 décembre prochain. L'opération enfumage/déminage lancée par Piolle avec son noyau dur fait l'effet d'un pétard mouillé. Les 44 millions de recettes supplémentaires - récurrentes chaque année - sont absorbées par le fonctionnement et la mauvaise gestion. La part d'investissement par habitant demeure la plus faible des grandes villes et se réduit encore en 2023. Dans la ville recordman d'impôts !

PENDANT CE TEMPS PIOLLE DANSE : LA THÉRAPIE PAR LES FESSES

Au lieu de prendre à bras le corps ces problématiques Eric Piolle s'affiche ridiculement dans une danse, prétendument une "thérapie par les fesses", un affichage particulièrement obscène alors que Paris était endeuillé par un assassinat, Crépol en larmes pour la mort de Thomas et le monde meurtri de l'Ukraine au Proche-Orient. Il n'est évidemment pas interdit de danser en privé, mais dans un acte public, revendiqué, l'indécence a fortement choqué. Y compris dans la majorité municipale. Piolle a qualifié les réactions hostiles de "réactionnaires..."

Pendant ce temps Eric Piolle danse la danse des fesses qui succède à la célèbre danse des canards !

DES MEMBRES DE LA MAJORITÉ VONT-ILS RÉAGIR ?

Que Piolle poursuive dans ses dérives et sa descente aux enfers n'est pas pour nous déplaire. Son attitude permet chaque jour à de nouveaux grenoblois de découvrir sa vraie personnalité. Mais que personne dans la majorité municipale, parmi les groupes politiques qui la composent, voire la Députée Elisa Martin (LFI), élue municipale, ne réagisse aux conséquences pour Grenoble de cette gabegie financièrement suicidaire, ne lasse pas d'inquiéter.

Car la réduction des moyens, la course à l'impôt et à la dette, ne permet plus non plus d'assurer les actions de solidarité et de prévention socio-culturelle et sportive dont la ville à un impératif besoin. Pas plus que pour assurer un minimum de sécurité

CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DÉCEMBRE : BUDGET CATASTROPHE

Ce Conseil Municipal du 18 décembre et ce budget catastrophe que Piolle et le clan Fristot, Garnier, Bertrand... (Verts/Ades) voudraient maintenir avec l'appui des affidés LFI, tels Alan Confesson ou Antoine Back -qui jouent de plus en plus le rôle "d'idiots utiles" car Piolle et ses amis, qui combattent maintenant ouvertement Mélenchon, veulent continuer à les marginaliser-,  un tel budget ressemble à une fin de mandat municipal, quand un Maire jette tout pour passer le cap.

Sauf qu'il reste encore deux ans et demi à vivre, si de nouveaux membres de la majorité ne prennent pas leur responsabilité en faisant passer l'intérêt de Grenoble avant cette folle discipline d'un autre âge.

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