GRANDALPE : LES CHANTIERS SONT STOPPÉS PAR LA MAFIA GRENOBLOISE

Voici une information bien tenue sous les radars. Tous les chantiers de voirie à proximité de Grand Place et de Villeneuve sont stoppés. Les entreprises ont renoncé à poursuivre. Elles sont menacées, rackettées, une employé a été molesté. Pour continuer il faut payer aux caïds qui ont pris le pouvoir et l'exercent, eux.

Pas loin de Grand Place, le chantier du centre de santé de la place des Géants avait été paralysé deux ans et avait pu miraculeusement reprendre après la mise en place d'une société de gardiennage présente 24h sur 24. Partout dans la ville, comme une pieuvre, s'étend l'emprise de la loi du plus fort. 

DES BULLDOZERS AVAIENT ÉTÉ ATTAQUÉS, BRÛLÉS

En avril 22, au moment du début des travaux de terrassements, les bulldozers avaient été attaqués, brûlés, des voitures aussi. Il s'agissait de faire durement comprendre qu'on ne peut pas travailler sans passer par ceux qui commandent. Pour avoir la paix il faut financer un gardiennage bidon censé être effectué par les voyous eux-mêmes. Ils cessent de détruire, s'ils sont payés. Ce qui leur permet de s'enrichir en dormant. Dans cette version du capitalisme financier, l'incertitude sur le résultat de l'investissement - qui empêche parfois de dormir - n'existe pas. 

UNE PIEUVRE QUI PROGRESSE, INVESTIT DANS L'ÉCONOMIE, LA POLITIQUE

En bloquant tout le secteur à nouveau, on change de dimension. Les élus font face à une pieuvre qui progresse, prend de l'ampleur, intervient également dans l'économie classique dans laquelle elle s'est introduite, comme a proximité très proche du pouvoir politique. Celui-ci est-il déjà "tenu" ou a-t-il encore les mains libres ? La question est sérieusement posée pour eux quant on a vu des décisions de juges annulant pour des raisons de forme des procédures concernant des truands de la place risquant des dizaines d'années de prison.

LES ÉLUS NE DÉPOSENT AUCUNE PLAINTE

En l'état aucune plainte n'a été déposée par les élus - comme toujours - démontrant que l'omerta fonctionne et qu'on ne veut pas affronter cette puissance montante qui agit sur plusieurs plans. Il n'existe aucun début de volonté de freiner cette gangrène comme l'ont encore prouvé les débats sur le logement vendredi dernier à la Métropole. Seul Alain Carignon, au nom du groupe d'opposition, s'est élevé contre les conséquences de la densification, de l'irresponsabilité des attributions de logements et, évidemment, contre l'absence de toute répression.

UNE DÉLINQUANCE TROP ÉLEVÉE POUR ÊTRE COMBATTUE EN FACE ?

La majorité des élus a poursuivi cette politique qui échoue et qui a créé une masse critique de délinquance atteignant un niveau très élevé. Trop élevé pour être combattu de face ? C'est ce qui se murmure chez des élus Rouge/Verts qui ont désormais peur du monstre qu'ils ont enfanté et des risques qu'il leur fait courir.

PIOLLE LAISSE LES DÉLINQUANTS S'APPROPRIER LA SALLE MUNICIPALE

On a vu qu'Eric Piolle a refusé de porter plainte contre les délinquants qui occupent la salle municipale de Mistral, la monopolisant pour leurs trafics, interdisant aux associations de l'utiliser. L'abandon public est total.

LA PIEUVRE S'ÉTEND À TOUTE LA MÉTROPOLE

Cette nouvelle affaire en dit long sur l'évolution de Grenoble et d'Echirolles qui s'étend à toute la Métropole. Les communes qui acceptent le diktat imposé par les Rouge/Verts grenoblois, relayé par Christophe Ferrari, sur "la densification heureuse" se préparent à vivre cet avenir.

UNE DÉGRADATION QUI SE MESURE PAR TOUS LES BOUTS

Le cumul de cette délinquance, de la paupérisation générale, de la baisse de la valeur des biens, l'appel aux migrants avec le logement partout des primo-arrivants produit la dégradation que nous avons sous nos yeux. Elle se mesure par tous les bouts : le tramway est devenu le moyen de transport des jeunes et des défavorisés et a été abandonné par la classe moyenne et supérieure qui l'avait adopté à sa création.

DES BOBOS GAUCHOS MUNICIPAUX LOIN DE LA DENSITÉ ET DE LA "DIVERSITÉ"

Les Grenoblois qui ne fuient pas la ville - ou ne le peuvent pas - cherchent à se protéger dans des copropriétés où fleurissent les digicodes extérieurs et intérieurs. Certains se réfugient dans des ilots comme les bobos gauchos de la municipalité, tenants de la densification et de la diversité, dans un secteur protégé de l'ile verte.

DES PRIMO ARRIVANTS DANS DES COPROPRIÉTÉS MODESTES

Mais la déstabilisation se poursuit. Au 20 cours de la Libération, une association subventionnée a acquis un appartement pour loger des primo arrivants : le retraité propriétaire voisin doit partir et vendre à perte. Au 8 avenue Léon Blum, le Conseil Métropolitain vient de décider de même en affectant les crédits pour acquérir un logement. Ces acquisitions s'effectuent par dizaines partout, parfois dans les quartiers politique de la ville, déjà déséquilibrés. Ces copropriétés modestes subissent la triple peine : une taxe foncière de + 30 %, le financement des logements des migrants par leurs impôts et... la tâche de supporter leur éventuelle intégration.

UNE TENAILLE DE PLUS EN PLUS INSUPPORTABLE

Cette tenaille dans laquelle ils sont pris est de plus en plus insupportable. Ils ne peuvent pas subir tous les inconvénients d'une idéologie folle qui cumule le laxisme absolu avec la délinquance en même temps que la détérioration de leur vie collective par la mise sur leur dos de la charge de l'immigration. Le tout à leurs frais. Ça fait beaucoup.

IL FAUT AGIR

Il faut agir. On le peut de plusieurs manières. En signant la pétition pour la vidéo-protection lancée par le groupe d'opposition .

En intervenant dans les associations, les Unions de Quartiers pour alerter sur la situation. En allant plus loin en s'associant au collectif de la société civile qui prépare l'alternative dont Grenoble a un impératif besoin. La lecture des faits qui s'additionnent et conduisent tous à une aggravation des tensions, à un mal vivre de plus en plus stressant, contraint à l'intervention citoyenne, seule en mesure d'endiguer, puis de renverser cette tendance mortifère.

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