GRENOBLE CAPITALE DES NUISIBLES ?

Le Dauphiné Libéré et France 3 Alpes se sont penchés sur le sujet des punaises de lit. Un phénomène qui touche particulièrement Grenoble.

"GRENOBLE, C'EST UNE ZONE ROUGE"

... affirme ainsi le gérant d'une société d'extermination de ces nuisibles. "En 2016, on faisait un traitement par semaine. Aujourd’hui, nous en faisons 5 à 6 par jour" explique un autre professionnel. Un nouveau motif de "fierté" pour notre ville, dans la droite lignée des évolutions catastrophiques sur tous les autres sujets sous l'ère Piolle

Crédits : ondreicka - stock.adobe.com

LES LOGEMENTS SOCIAUX PARTICULIÈREMENT TOUCHÉS

La punaise de lit peut se retrouver n'importe où, favorisée par les températures (entre 20 et 40 degrés idéalement, merci la ville devenue première de France pour les ilots de chaleur) et les odeurs. Mais les témoignages concernent beaucoup les résidences étudiantes et les logements sociaux, chez des bailleurs pilotés par les élus Verts/LFI qui comme d'habitude se murent dans le silence et l'inaction. Déjà en 2019, les plaintes de grenoblois touchés étaient légion : des locataires ACTIS à Mistral, des locataires Grenoble-Habitat vers Villeneuve...

UN PHÉNOMÈNE QUI REND FOU

Être envahi par ces nuisibles qui provoquent piqures et démangeaisons a de quoi rendre fou. Le Dauphiné relate le témoignage de professionnels qui ont affaire à des clients en pleurs tant ils sont désespérés. Le traitement par des sociétés spécialisées est très intrusif, en plus d'être relativement coûteux. 

APRÈS LES CAFARDS ET LES BLATTES...

Il est recommandé de nettoyer régulièrement son lieu de vie et de laver ses vêtements pour éviter la prolifération. Quand on voit l'état de certains ensembles de logements grenoblois, on comprend mieux l'explosion du nombre de cas. Les punaises de lit s'ajoutent ainsi aux invasions de blattes et cafards, véritable épidémie qui touche de nombreuses montées d'immeubles partout en ville du fait d'appartements insalubres et font vivre un enfer aux habitants qui subissent.

Il y a moins d'un an, un appartement insalubre de Grenoble-Habitat rue Pierre Sémard générait nombre de cafards dans toute la montée. Visite et témoignages des voisins.

L'IRRESPONSABILITÉ PIOLLESQUE

Les exemples chez Grenoble-Habitat et ACTIS ne manquent pas, sans que les élus Verts/LFI à la tête de ces bailleurs ne daignent agir. Les bailleurs, en plus de ne témoigner d'aucune compassion vis-à-vis des locataires, se cachent derrière des considérations juridiques qui les arrangent bien pour ne rien faire. Mais le Maire de Grenoble a pourtant des marges de manœuvre. Il peut tout à fait prendre un arrêté motivé par ses pouvoirs en matière de lutte contre l'insalubrité pour faire procéder au traitement d'un appartement problématique. Ce qu'il ne fait jamais, laissant la situation pourrir.

"Cafards city" : un tag équivoque à l'Arlequin, quartier particulièrement sensible à ce genre de problèmes.

APRÈS LES PIGEONS...

Grenoble est également confrontée à la prolifération des pigeons. À Malherbe, sur les boulevards et le cours ou encore à l'île verte par exemple, la situation est intenable pour de nombreux habitants qui ne peuvent même plus profiter de leur balcon. La Municipalité est incapable de traiter le problème et se contente de rejeter la faute sur... des habitants qui les nourriraient. Plutôt que d'installer des pigeonniers contraceptifs (les unions de quartier qui en font la demande se heurtent à un mur car personne à la mairie ne semble savoir comment il faut s'y prendre !), la ville a commandé il y a plus d'un an... une étude sur les pigeons dont les résultats ont été présentés aux élus d'Eric Piolle il y a plusieurs mois mais ne sont toujours pas rendus publics. On avance.

Le Dauphiné Libéré.

APRÈS LES RATS...

Et comment ne pas évoquer l'omniprésence des rats à Grenoble. L'accumulation de déchets, l'état de malpropreté de la ville conjugué à une majorité municipale qui a voté une délibération pour en faire une espèce quasi protégée aboutissent à la recrudescence de ces nuisibles (parfois jusque dans le lit d'habitants dans les étages d'immeubles !). La ville n'engage évidemment rien pour dératiser, car elle veut "réhabiliter ces animaux qui méritent autant d’attention et de respect que les animaux domestiques ou sauvages". L'académie de médecine avait pourtant rappelé clairement les risques sanitaires que font courir ces rongeurs, contredisant violemment le système Piolle qui affirmait qu'ils ne présentent pas de danger. 

La ville de Grenoble en flagrant délit de fake news : l'académie de médecine avait affirmé un peu plus tard qu'"il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine".

LE SOMPTUEUX BILAN DE SANDRA KRIEF (Parti animaliste)...

À Grenoble, nous disposons d'une adjointe à la condition animale en la personne de Sandra Krief (issue du "parti animaliste"). On retiendra de son bilan la prolifération des nuisibles pour les Grenoblois, pendant qu'elle était occupée à "réhabiliter" les rats en conseil municipal. Pour ce qui est du bien-être animal, de nombreuses associations du secteur déplorent son manque d'écoute et son inaction. Elle 

... QUI SE CONTENTE DE RÉINVENTER L'EAU CHAUDE

Car le seul grand projet de Sandra Krief aura été... d'autoriser les animaux de compagnie à l'hôtel de ville et pour assister à un mariage. Le système Piolle a abondamment communiqué autour de cette initiative, essayant de faire croire à une idée novatrice et révolutionnaire. Comme d'habitude, c'est un mensonge grossier qui témoigne soit du cynisme de ces individus soit de leur inculture. Aziz Sahiri, ancien adjoint d'Alain Carignon de 1989 à 1995, a souhaité rappeler aux médias ayant repris la comm' municipale sans vérifier quelques faits : "La municipalité annonce son premier mariage avec un chien, qui fait suite à l’autorisation qui serait donnée de venir au bureau avec son animal de compagnie. Je suis stupéfait par cette comm’ ridicule. Dans les années 80/90, comme adjoint au Maire, j’ai procédé à des mariages en présence d’animaux de compagnie et je ne suis pas le seul. Des salariés, des élus venaient au bureau avec leur chien, notamment le Maire. Il faudrait qu’Eric Piolle et ses amis cessent de faire semblant d’inventer la poudre et traitent les problèmes des grenoblois".

Sandra Krief, adjointe en charge de la condition animale persuadée d'avoir inventé la poudre.

UNE CAUTION POUR LE SYSTÈME PIOLLE

Sandra Krief est en réalité une caution pour le système Piolle. Comme pour le gogo qui vote pour eux car il s'imagine qu'ils sont écolos parce qu'estampillés "Verts" (malgré une politique municipale qui nous éloigne de l'objectif de neutralité carbone), le fait de communiquer de temps en temps autour de Sandra Krief permet de faire croire qu'ils se préoccupent des animaux. Proche des élus exclus de la majorité, Sandra Krief avait bien failli les suivre (en privé, elle est très critique sur la considération qu'ont les élus Verts/LFI pour les sujets de condition animale). Eric Piolle est parvenu à la garder dans sa majorité avec une promotion d'adjointe au secteur 4 (et les indemnités qui vont avec...). Bien qu'elle ne daigne pas répondre aux habitants de son secteur qui lui écrivent. 

BILAN : DE L'ESBROUFFE ET DES PROBLÈMES EN PLUS

Sur le sujet des animaux, comme sur de nombreux autres, le bilan Piolle se résumera avant toute chose à beaucoup d'esbrouffe avec une communication bien rôdée. Et à des problèmes supplémentaires, avec ce refus de traiter la prolifération de nuisibles qui pourrissent pourtant le quotidien de nombreux habitants. Les grandes envolées lyriques et les opérations de comm' se heurtent heureusement de plus en plus souvent à la réalité que les Grenoblois peuvent constater de leurs yeux. La période où il marchait sur l'eau est bel et bien enterrée pour le Maire condamné, qui va faire le choix de la fuite loin de Grenoble sans pour autant démissionner.

 

 

5 Comments

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X