GRENOBLE EXPLOSE PAR TOUS LES BOUTS

 

Grenoble explose par tous les bouts. Du haut en bas de la société. En général et en détail. Par vagues successives les propriétaires et leurs organisations assimilent les conséquences de la hausse massive de la taxe foncière (+32%) et nos révélations selon lesquelles elle a pour objet essentiel d'éviter la mise sous tutelle, aggravent la colère.

Mais les locataires et les personnels de "Grenoble-Habitat " sont mécontents que Piolle veuille les brader pour renflouer les caisses.

N. PINEL : DES FAMILLES A LA RUE, DES LOGEMENTS SOCIAUX VIDES

A l'occasion de leur manifestation de lundi devant le Conseil Municipal, les parents d'élèves qui accueillent les familles sans toit dans les écoles ont entendu avec stupéfaction Nicolas Pinel, Conseiller Municipal (UDI) leur rappeler qu'il existait des centaines de logements sociaux vides à Villeneuve et à l'Abbaye. Le DAL, annexe du NPA (le parti anti-capitaliste), n'a pas pu empêcher cette vérité d'éclore. Les larmes de crocodile d'Eric Piolle sur le sujet apparaissent ainsi pour ce qu'elles sont. D'autant que la municipalité s'est divisée sur la sémantique du "racisme d'état" que la passionaria Christine Garnier (Verts/Ades) avait tenté de lancer pour camoufler son immobilisme.

SQUAT DIDEROT : PROSTITUTION, POLLUTION, SALETÉ ...

Les riverains du squat de la rue Polotti, près de la rue Diderot, quartier Berriat, se révoltent à nouveau et n'en peuvent plus de la prostitution, de la saleté, du bruit, de la pollution qu'ils supportent dans l'indifférence depuis des années. Pas l'indifférence générale puisque le groupe d'opposition s'est rendu plusieurs fois sur place et à interpellé plusieurs fois Eric Piolle. En vain. Anna explique à Place Gre'Net avoir dû s’endetter sur plus de 20 ans pour acheter son appartement qui donne sur le squat. « On paye un crédit et une taxe foncière – pour une rue dégueulasse -, on n’a pas à subir ça ». Elle n'a pas intégré la hausse de 32 %...

L'EXTRÊME GAUCHE FAIT DE LA SURENCHÈRE...

La municipalité est pressurée des deux côtés : par les réalités du terrain qui montent comme une vague qu'elle ne peut arrêter et les surenchères de son extrême gauche et des ultras qu'elle protège et chéri. "Sa famille" a déclaré Eric Piolle. Les groupuscules verts sont en effet de plus en plus activistes. On a vu l'un d'eux, " Dernière Rénovation", couvrir les murs privés d'affiches, sous prétexte de faire appliquer immédiatement la "convention citoyenne pour le climat" qui comprend 67 mesures avec des financements lourds supplémentaires, le gonflement de dépenses de fonctionnement, le tout pour des millions d'euros dans une ville qui augmente les impôts de 32 % pour tenir la tête hors de l'eau ! 

... PROTÉGÉE ET LOGÉE PAR LA MUNICIPALITÉ 

La municipalité Piolle se "félicite des travaux" de la convention et "s'engage à étudier les propositions"... Elle est coincée par sa démagogie.

Les groupes de l'ultra-gauche pullulent, polluent et appellent à la désobéissance civile sur tous les tons : antifas, antiraciste et autres à partir de leurs bases municipales, le 38 d'Alembert et le 106 rue des Alliés, la villa Kaminsky mis à leur disposition par la municipalité aux frais du contribuable et au détriment de ce patrimoine qui est saccagé.

MAIS SUR LE TERRAIN ELLE EST IMPUISSANTE

Sur le terrain, elle répond toujours qu'elle est impuissante. Elle ne sait pas financer les bornes de sécurité électriques pour protéger la piétonnisation décidée pour le quartier Notre Dame. Cours Jean Jaurès, le réaménagement de la contre-allée entre Berriat et Alsace-Lorraine ne fonctionne pas car la municipalité-phare de l'univers  ne sait pas prendre en compte toutes les problématiques des habitants et des usagers. « C'est difficile de parler à tout le monde » juge l'inénarrable Gilles Namur (Verts/LFI) dans le DL (30/1/23).

PARC CONDÉ, ELLE REFUSE D'ÉCLAIRER TROIS LAMPADAIRES POUR LES ENFANTS

Même punition Parc Condé où les enfants doivent jouer tout l'hiver avec une lampe frontale entre 18h et 19h, à la sortie de l'école, dans le seul espace vert accessible du quartier. Les trois lampadaires qui l'éclairent sont éteints dans le cadre de la "sobriété énergétique". On croit rêver. « Cela nous aura grillé toute une saison de jeux et, pour les parents, c’est compliqué quand les enfants ne peuvent pas se dépenser après l’école », explique  Guillaume Dumas, un parent d'élèves à Place Gre'Net. 

Ce à quoi Gilles Namur (encore) a superbement répondu : « qu’il prenait en compte notre demande et qu’une réflexion est en cours pour les années futures ». Le tout en précisant toutefois « qu’il n’est actuellement pas prévu de rétablir l’éclairage cette année dans le parc Condé ».

Que ce soit en détail avec tous ces faits, ou en général avec l'explosion des impôts et de la dette, la municipalité Piolle fait le preuve de son intelligence hors du commun.

UN PSYCHIATRE RAPPROCHE L'ALIÉNATION CLINIQUE et AU SENS SOCIAL

"En tant que psychiatre, Joseph Gabel montre dans l'ouvrage des "parallélismes socio-pathologique" comment des convictions et des régimes politiques peuvent prendre des traits pathologiques de "folie" et met en comparaison en en lien l'aliénation au sens clinique et l'aliénation au sens social" écrit un internaute en commentaire d'une publication sur Eric Piolle. Le psychiatre "rapproche la tendance à ignorer les faits et les expériences qui contredisent leurs théories à des formes d'autisme, avec parfois des conséquences graves" .

TROIS MANIFESTATIONS DEVANT LE CONSEIL MUNICIPAL 

Sauf que les "conséquences graves" sont supportées par les Grenoblois. Lundi devant le Conseil Municipal, trois manifestations se suivaient : celles des défenseurs de "Grenoble-Habitat", celle des parents d'élèves pour les sans abri, et la plus importante en nombre, organisée par le groupe d'opposition, celle des Grenoblois contre la hausse des impôts.

LUNDI 13 MARS : NOUVELLE OPÉRATION DE VÉRITÉ POUR PIOLLE 

Lundi 13 mars prochain, le Conseil Municipal devra voter - ou non- cette hausse historique des impôts, de la dette, des dépenses de fonctionnement sans aucunement faire face aux besoins exprimés par les Grenoblois dans leur vie quotidienne et pour la préparation de l'avenir. La montée et la coalition des mécontentements demeure le seul moyen de faire reculer la municipalité, laquelle, sous couvert d'une modernité de façade, est probablement la plus rétrograde de l'histoire de la ville.

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