PANIQUE À BORD AVANT LE CONSEIL MUNICIPAL D’AUJOURD’HUI

Depuis vendredi c'est panique à bord. Piolle et ses affidés se démènent comme une Elisabeth Borne sur les retraites, pour expliquer combien c'est bon pour les Grenoblois, bon pour la planète, d'augmenter leurs impôts de 32 % en 2023.

"BOUCLIER CLIMATIQUE, TOURNANT HISTORIQUE, CHANTIER DU SIÈCLE": N'EN JETEZ PLUS

Un festival. Le "bouclier social et climatique" est le véritable objet de cette hausse massue. Elle devient même tout à coup "un choix délibéré". Plus encore, pourquoi se priver : "un tournant historique". Et même "un chantier du siècle" à Villeneuve. N'en jetez plus. 

DEPUIS 3 JOURS, LE DL EST INONDÉ DE DÉCLARATIONS ET VIDÉOS MUNICIPALES

Le DL est inondé de déclarations, de vidéos d'un Piolle à tous vents pour annoncer la "gratuité dans les musées" (pour ceux qui payaient encore), "la baisse du prix des cantines" (qui ne représente aucune dépense supplémentaire du fait de la suppression de jours de cantines accessibles aux familles). Vincent Fristot (Verts/Ades) annonce lui que "le plafond d’éligibilité aux aides sociales facultatives versées par le CCAS passera de 9 euros à 10 de “reste à vivre quotidien". (!) 

PLACE GRE'NET : "UNE MANIÈRE DE DÉMINER LE TERRAIN ?"

Lucille Lheureux (Verts/FI) explique que "la tarification solidaire du conservatoire se verra par ailleurs renforcée"... (DL du 28/1/23). Si Jean-Benoit Vigny (DL) juge que "la majorité municipale a déminé un terrain hautement inflammable", Place Gre'Net en est moins certain : "une manière de déminer le terrain ?" demande le journaliste.

LA MUNICIPALITÉ RESSEMBLE AU GOUVERNEMENT D'ÉLISABETH BORNE 

Pour cette opération on ne trouve qu'un noyau dur autour de Piolle : Fristot, Lheureux, Back, Djidel, très démonétisés. Ils font inévitablement penser à la réaction du gouvernement face aux mécontentement sur les retraites : maniant la carotte et le bâton, droit dans ses bottes....mais paniqué. 

 

LE SEUL "ÉVÈNEMENT DU SIÈCLE" EST l'ABONDANCE DE RECETTES PRÉLEVÉES !

Car autant pour les retraites, s'agissant d'un régime alimenté par les cotisations de ceux qui travaillent, le débat peut avoir lieu, autant pour le budget municipal alimenté par les impôts, il est vite clos.

Car le seul événement qui soit à l'échelle "du siècle" est l'abondance de recettes fiscales prélevées sur les Grenoblois ( + 32 %) et de recettes exceptionnelles des ventes "du siècle", justement. 42 millions d'euros supplémentaires que les Grenoblois vont sortir de leur poche et environ 76 millions d'euros des ventes de GEG, Grenoble-Habitat et la Compagnie de Chauffage.

GRENOBLE VEND TOUS SES BIJOUX DE FAMILLE ...

A l'issue, Grenoble aura perdu tous ses bijoux de famille, toutes ses vaches à lait fruit du travail de plusieurs générations. Et les Rouges/Verts n'en auront évidemment créé aucune autre en remplacement. Car en face, transformer éventuellement le bassin de Villeneuve dans lequel les habitants se baignaient déjà en "lac baignable" en 2025/26 ne semble pas à proportion... Une transformation qu'ils ne demandent d'ailleurs pas.

... MAIS LE PARC VERLHAC EST INTERDIT LE SOIR 

Ils préféreraient aujourd'hui que leur parc Verlhac bénéficie encore d'un circuit éclairé le soir pour pouvoir s'y promener avec leur chien, comme ils le faisaient jusque là. Désormais, les animaux de compagnie font leurs besoins dans les coursives. Avec Piolle le progrès est partout. 

N. PINEL (UDI) DÉNONCE LES MENSONGES

Cette liste d'artifices ne tient pas la route. Nicolas Pinel, Conseiller Municipal d'opposition (UDI) a immédiatement dénoncé l'impossibilité juridique de compenser la hausse des impôts à certains contribuables. Elle est pourtant annoncée par Piolle. Comme "l'accélération des transitions" qui va s'appliquer aux logements sociaux.

LES ARTIFICES SE MULTIPLIENT 

Sous la couverture de la subvention à l'économie d'énergie, la municipalité va subventionner ACTIS, Grenoble-Habitat afin de compenser la hausse de la taxe foncière qu'ils vont subir comme... propriétaires. Pour Piolle, le menteur, cela présente la possibilité de faire croire à une avancée pour lutter contre le réchauffement puisque les crédits dans cette direction vont augmenter et en même temps de ne pas mettre plus à terre les bailleurs sociaux afin qu'ils puissent payer leurs impôts.

Où que l'on se tourne, les réponses inventées ces dernières heures dans la précipitation et l'affolement par une municipalité aux abois ne tiennent pas la route. 

PIOLLE SERRE ENCORE UN PEU PLUS LA VIS DE L'OPPOSITION

D'ailleurs il serre la vis afin de faire taire les oppositions. En même temps que l'augmentation d'impôts - ce n'est pas un hasard - il modifie le règlement intérieur afin que les questions orales disparaissent de l'espace en étant reléguées la nuit en fin de Conseil Municipal, quand les médias et les Grenoblois ne suivent plus le Conseil. 

A. BACK (Verts/LFI) : UN ÉLÉPHANT DANS UN MAGASIN de PORCELAINE

En envoyant un éléphant dans un magasin de porcelaine, Antoine Back (Verts/LFI), pour justifier cet étouffoir, (DL du 29/1/23) Eric Piolle démontre qu'il est réduit aux acquêts. Il a décidé que son interpellation par l'opposition, qui porte du réel de la vie des Grenoblois devant le Conseil, relevait "du débat politicien secondaire ". Il se raidit toujours plus et s'érige évidemment en seul juge. Estimant que la formule actuelle "est un échec". Pour qui ? 

LES QUESTIONS ORALES ÉTAIENT UN CRIME DE LÉSE-MAJESTÉ

En effet, malgré les obligations très contraignantes qu'il avait imposé, à savoir un dépôt "écrit" de la question dite "orale" quatre jours avant le Conseil Municipal, afin de permettre à son cabinet de lui rédiger la réponse, la question le dérangeait quand même beaucoup. Pensez-donc, l'opposition lui demandait des comptes sur des problématiques de la ville qu'Il récuse. Un crime de lèse-Majesté. Voici pourquoi Eric Piolle rend tout le temps hommage à M. Chamussy (ex " opposition" LR repenti) : il ne le gênait pas.

MANIFESTATION AUJOURD'HUI À 17H30 AVENUE MARCELIN BERTHELOT

La réponse appartient aux Grenoblois. Ils sont appelés aujourd'hui, lundi 30 janvier, à 17h30, à se manifester devant l'ex siège du Crédit Agricole acquis par la ville où se réunit le Conseil Municipal : 47 avenue Marcelin Berthelot (arrêt de Tram MC2). "Faites des Tuiles" pour apporter leurs revendications et faire état de votre mécontentement. Elles seront données à Eric Piolle par l'opposition.

COMME AVEC LE BURKINI, PIOLLE PEUT RECULER 

Comme avec le burkini qui ne figurait pas dans son programme, la hausse massive des impôts est une trahison de ses engagements. Grâce à la mobilisation des Grenoblois, à l'action de l'opposition et la saisine de l'autorité judiciaire, Eric Piolle a échoué à imposer le séparatisme dans les piscines municipales. 

Le groupe d'opposition est décidé à mettre en oeuvre les mêmes moyens pour l'empêcher de faire subir aux Grenoblois une purge d'impôts et à la ville un record d'endettement. Car heureusement il existe d'autres solutions comme la restructuration et un plan d'économies indispensable pour vraiment préparer l'avenir.

 

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