IMPÔTS : L’OPPOSITION APPELLE À MANIFESTER CONTRE LA HAUSSE DE 32 %

Si la majorité Rouges/Verts suit Eric Piolle, Grenoble deviendra la première ville de France de sa strate (de 100 à 200 000 habitants) pour l'impôt sur les ménages, la première pour l'endettement et probablement la première pour les dépenses de fonctionnement ! 

HAKIM SABRI, L'ADJOINT AUX FINANCES A DÉMISSIONNÉ 

En effet, il propose lundi au Conseil Municipal par la voix de son Adjoint aux Finances Vincent Fristot (Verts/Ades) d'augmenter de 32 % le taux de la taxe foncière : 25 % + 7 % de revalorisation des bases. Hakim Sabri, l'Adjoint aux Finances a démissionné l'année dernière pour protester en silence contre ce matraquage intolérable. Est-ce que tous les membres de la majorité suivront le noyau dur ? Ou bien, comme avec le burkini, certains auront une réaction d'honneur, refusant de trahir l'engagement pris devant les Grenoblois de ne pas augmenter les impôts? 

PIOLLE MENACE DE PRIVER D'INDEMNITÉS LES RÉCALCITRANTS

Il se murmure que Piolle menace de les priver d'indemnités en leur retirant leurs fonctions et que des élus seraient sensibles à cette pression sur le portefeuille. On a du mal à le croire, mais certains d'entre eux vivent désormais avec ce supplément intégré à leur niveau de vie ou ne disposent parfois plus que de ce seul revenu pour vivre. 

 

"FAITES DES TUILES, ADRESSEZ VOS VOEUX à Eric PIOLLE "

Hier, avec Alain Carignon, le groupe d'opposition avec Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel et Dominique Spini a organisé une conférence de presse pour appeler les Grenoblois à se manifester lundi 30 janvier à 17h30.

Brigitte Boer a cité un exemple concret qui prouve un mensonge de Piolle : non, tous les propriétaires ne seront pas "gagnants" entre la suppression de la taxe d'habitation et la hausse de la taxe foncière. Elle a montré que l'un d'eux paierait 400 € supplémentaires en solde. 

LES ÉLUS DE L'OPPOSITION MONTENT AU CRENEAU

Dominique Spini a démontré que les justifications de cette augmentation ne tenaient pas la route. Une fois "la faute à l'Etat", une autre à la conjoncture, puis pour "accélérer les transitions" et, dans la panique, trois jours avant le Conseil, l'annonce de la gratuité dans les musées. 

Pour Chérif Boutafa, il existe des alternatives à cette fuite en avant. Il a rappelé le projet de la liste de la société civile qui prévoyait un plan d'économie, un "big bang" de l'organisation expliquant qu'avec ses choix de rachat du siège du Crédit Agricole, la municipalité avait continué dans la dépense publique absurde.

Enfin, Nicolas Pinel, rappelant les fondamentaux, a fustigé les conséquences sur le pouvoir d'achat des citoyens et l'irresponsabilité de la municipalité. Il a appelé à la mobilisation lundi.

UNE CENTAINE DE TUILES DÉJA ARRIVÉES .....

Il a lancé l'opération "Faites des Tuiles, les grenoblois adressent leurs voeux à Eric Piolle". Expliquant que chacun peut envoyer par mail à societecivile38@gmail.com ses vœux et doléances pour Eric Piolle. L'opposition se charge de les écrire sur un carton A4. Clément Chappet a informé la presse que plus d'une centaine était déjà parvenue au groupe.

RENDEZ-VOUS LUNDI À 17H30 DEVANT L'EX SIÈGE DU CRÉDIT AGRICOLE (TRAM MC2) 

Nicolas Pinel a donné rendez-vous ce lundi 30 janvier à 17h30, là ou se réunit le conseil municipal (siège de l'ancien crédit agricole, 47 Avenue Marcelin Berthelot 38100 Grenoble, arrêt de tram de la MC2) pour la remise des ces tuiles de vœux au Maire!

L'UNION NATIONALE DES PROPRIÉTAIRES ALERTE SES ADHÉRENTS

Selon certains de ses adhérents, l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI38) que préside Jérôme Aubreton a aussi alerté ses membres sur la mobilisation. Les propriétaires Grenoblois sont en effet les victimes expiatoires de la politique Piollesque : les impôts fonciers les plus élevés, la valeur des biens la plus faible des grandes villes et 50 % de HLM dans les nouvelles opérations qui tuent à la naissance toute acquisition.

 

E. PIOLLE VEND AUSSI LES BIJOUX DE FAMILLE : DES RECETTES DU SIÈCLE

Grenoble vit une situation tendue sur tous les plans. Eric Piolle bénéficie des recettes du siècle en vendant les bijoux de familles amassés pendant des générations : GEG, la SEM au oeufs d'or créée par la municipalité Carignon, combattue y compris devant les tribunaux par les élus Verts/Ades, a été vendue pour 30 Millions d'euros à la Métropole.

Malgré la forte opposition qui se manifeste, Eric Piolle voudrait vendre pour 35 Millions d'euros les actions de Grenoble-Habitat et il est en négociation avec la Métropole pour vendre les actions de la Compagnie de Chauffage à la Métro pour 11 Millions d'euros. Au total, 76 Millions d'euros de recettes exceptionnelles, qui tombent une fois par siècle.

LA DETTE PIOLLE VA PESER SUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES

Malgré celles-ci il voudrait augmenter les impôts de 32 %, et en 2022 il a crevé tous les plafonds d'endettement avec 43 millions d'euros d'emprunts ! Remboursables sur 20 ans. La dette Piolle va peser sur les Grenoblois plusieurs décennies asphyxiant durablement la ville. 

LE CONSEIL MUNICIPAL RECRUTE ENCORE UN CHARGÉ DE COMMUNICATION! 

"Une gestion à front de boeuf" dénoncée par Alain Carignon hier encore. Une gestion qui oublie toute réforme de structure, ignore tout plan d'économie. Au contraire. Lundi, le Conseil Municipal continue à recruter dont "un chargé de communication" supplémentaire alors que "Le Postillon" avait chiffré à 18 le nombre de personnels s'occupant de la com' de Piolle. 

EN 2016, GRENOBLE ÉTAIT AU BORD DE LA MISE SOUS TUTELLE

Deux ans après son arrivée, en 2016, Grenoble était au bord de la mise sous tutelle qui est le nom de la faillite des villes. Dans la précipitation, Eric Piolle a fait voter un plan de redressement absurde, sans réforme de structure, ni plan d'économie, qui lui a permis de passer l'échéance de 2020. 

EN 2022 TOUS LES CLIGNOTANTS SONT À L'ULTRA ROUGE

En 2022, deux après sa réélection, il se retrouve dans la même situation, mais en pire. Tous les clignotants sont à l'ultra-rouge. L'augmentation massive de l'impôt et de l'endettement qu'il veut décider lui permettrait de "tenir" jusqu'à l'échéance de 2026. Mais le lendemain, lui ou ses successeurs seraient devant un mur.

UN SIÈGE À 80 MILLIONS d'EUROS, L'ACQUISITION DU CRÉDIT AGRICOLE...

La réaction des Grenoblois est donc impérative, s'ils veulent stopper cette folle dérive. Dans une ville où des milliers de M2 de locaux et logements sociaux sont vides, les majorités ont décidé d'acquérir le siège du Crédit Agricole, mis au normes à grands frais, et de construire un siège de 80 millions d'euros pour la Métro !

LES SEULES BATAILLES PERDUES D'AVANCE SONT CELLES QU'ON NE LIVRE PAS

Le temps est désormais suspendu. Rien n'est inéluctable et l'opposition municipale promet de se battre pour les Grenoblois y compris sur le terrain judiciaire si c'est possible. Pour eux-mêmes et pour leur ville, les Grenoblois ne doivent pas baisser les bras.

Dans l'affaire du burkini, leur mobilisation et l'institution judiciaire ont stoppé les dérives Piollesques. Pourquoi serait-ce impossible pour l'empêcher de conduire Grenoble à la faillite ? 

Les seules batailles perdues d'avance sont celles qu'on ne livre pas.

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