BURKINI: LA MAJORITÉ PIOLLE ÉCLATE
" Il y a eu rupture de confiance" Elle dit qu’après, elle a essayé « de joindre Eric Piolle ». En vain. « J’ai eu l’impression d’avoir été méprisée par le maire… » Eve Moulinier rapporte dans le DL ( 21/10/21) les propos sanglants de l'élue démissionnaire du Conseil Municipal, Chloé Le Bret (Verts/FI) l'une des figures de la majorité municipale très mise en avant par Piolle.
LE CABINET CONTRÔLE ÉTROITEMENT LES ÉLUS ...
Chargée de discuter avec l'Alliance Citoyenne du Burkini, elle raconte la dernière réunion qu'elle a eu avec l'organisation qui promeut son usage dans les piscines: « en début de réunion, une membre du cabinet du maire est arrivée pour assister aux discussions avec Alliance citoyenne. Ce qui est une première dans une médiation ! Résultat: des tensions sont alors apparues avec nos interlocuteurs. Des phrases sans queue ni tête leur ont été lancées, comme « Vous avez de la chance d’être à Grenoble, ailleurs on ne vous écouterait même pas… » Et surtout, clairement, j’ai vu cette irruption comme un signe de défiance. Impression qu’on venait nous surveiller, nous les élues. Pour moi, cela est allé trop loin. »
.. PAR LA BRUTALITÉ SOUS L'AUTORITÉ D'E.LESOURT , LE GOUROU DE PIOLLE
Se confirme que le vrai pouvoir est entre les mains du cabinet ,exercé avec brutalité, sous l'autorité de Enzo Lesourt, le gourou de Piolle qui l'a conduit à l'échec de la primaire mais le tient en lui promettant un destin, flattant son insoutenable prétention. Les élus acceptent ce joug pour garder leur poste, telle Céline Mennetrier l'Adjointe (Verts/FI) présente à cette "médiation" , mais aussi tous les autres qui subissent le déshonneur d'être dirigés par des non élus. Beaucoup n'en peuvent plus.
E.PIOLLE VEUT PERMETTRE à L'ISLAMISME POLITIQUE DE S'IMPOSER DANS L'ESPACE PUBLIC
Cette affaire du Burkini est un détonateur. "Depuis les premières provocations des islamistes politiques avec le Burkini dans les piscines, Eric Piolle a suivi sa ligne accommodante, demandant d’abord aux Maitres-Nageurs de ne pas appliquer le règlement d’hygiène, annonçant qu’il allait le faire évoluer, affirmant ensuite « questionner le gouvernement », puis développant sa conception de la laïcité permettant à cet islamisme -là de s’imposer dans l’espace public » rappelle Alain Carignon dans un communiqué publié dès hier soir.
UNE PARTIE DE LA MAJORITÉ REFUSE SES EXCÉS
Mais après Sadok Bouzaienne son précédent Adjoint aux Sports qui avait publiquement désavoué Eric Piolle et avait été démis de ses fonctions puis poussé - déjà - à la démission , une partie de sa majorité refuse de le suivre aussi loin. Le cumul du " mois décolonial", de Sciences Po, la peinture qui présente le musulman persécuté comme le juif de 1940, le " Magasin", les squats municipaux de l'ultra gauche... pèse de plus en plus lourd. La fuite en avant de Piolle sur ces sujets, pendant sa marche triomphale sur l'Elysée (!) a accentué ces dérives.
"Éric PIOLLE EST AU PIED DU MUR "
" Eric Piolle est au pied du mur .Il doit désormais renoncer à son objectif de permettre le burkini dans les piscines municipales et réaffirmer clairement que Grenoble demeurera fidèle aux valeurs de la République en appelant tous les citoyens, quelle que soit leur origine ou leur religion à les partager " a aussi affirmé Alain Carignon dans son communiqué. Les grenoblois en ont marre d'être ballotés par les lubies communautaristes de la gauche extrême alors que leurs problèmes quotidiens, sécurité , propreté, déplacements , pollution ... ne sont pas traités.
A.BACK: LA MAJORITÉ N'AURAIT PAS ENCORE DÉBATTU DU SUJET !
Pour répondre à Chloé le Bret, le choix d'Antoine Back, un éléphant dans un magasin de porcelaine ne parait pas le plus judicieux. Le " co-président" du groupe de la majorité qui cumule les bourdes a déclaré pour se défendre : « Le débat commence tout juste au sein de notre groupe (Grenoble en commun). Nous devons avancer sereinement, mais la réflexion n’est pas terminée» ( DL). Quoi ? Depuis 2 ans que le sujet est sur la table et qu'Eric Piolle a fait savoir ses volontés, le "débat commence" . Qui peut le croire? Et que vont faire les Emmanuel Carroz et tous les activistes de la municipalité en pointe sur le genre, le racialisme, le racisme systémique de l'Etat ...
" SI C'EST SEULEMENT SIGNER DES CHARTES PAS ENGAGEANTES..."
D'autant que Chloé le Bret rejoint totalement le discours de l'opposition : « Si être élue à l’égalité à Grenoble, c’est seulement signer des chartes pas vraiment engageantes, distribuer des subventions... cela ne m'intéresse plus». Le malheureux Eric Piolle et ses chartes dénoncées par l'opposition comme des vitrines pour faire semblant est coincé sous tous les angles. Il n'est pas impossible que des élus se rappellent qu'ils sont élus et par la même légitimes pour s'exprimer plutôt que d'être seulement des répétiteurs d'éléments de langage pour servir un homme exclusivement tourné vers sa carrière.
Si certains retrouvaient le sens de leur mission ce serait une mauvaise nouvelle pour Piolle qui en attend d'autres et une bonne pour Grenoble
[1] Piolle a 2 fois refusé les résultats d’un Référendum local (RIC) où de nombreux grenoblois se sont librement exprimés, mais il accepte de recevoir des intégristes -style talibans- qui veulent changer nos règles. Où est la Droiture du Maire ?
[2] Depuis 2 ans, Piolle tergiverse sur le burkini qu’il sait contraire aux valeurs du pays. Très sûr de lui devant une caméra, mais embarrassé devant les grenoblois. Où est le Décideur ?