GRENOBLE AU TEMPS DE SON MAIRE, CANDIDAT à la PRÉSIDENTIELLE….
Les grenoblois n'en peuvent plus. Ils ne comprennent pas comment les médias peuvent reproduire ou diffuser les propos d'Eric Piolle sans jamais vérifier ce qui se passe dans sa ville.
La colère monte vu le nombre de photos qu'on nous adresse de tous les quartiers sur l'abandon, le mépris, la saleté ...
Ce sont des mails de désespérance que nous recevons. Les citoyens ne peuvent accepter ce niveau d'indifférence de la part d'élus qui se croient intouchables depuis qu'ils ont été réélus et que leur gourou est candidat à l'élection présidentielle (!) . La ville est paralysée. Plus rien ne se décide.
La gauche extrême visiblement très à l'aise ne peut pas concevoir qu'il existe des captifs de la ville, qui ont besoin de flâner dans grenoble, d'y prendre plaisir, d'emprunter un trottoir , de traverser un parc. Ils buttent sur des pavés disjoints, des nids de poule béants sur les passage piétons, ils s'écartent des poubelles qui débordent, ils craignent les agressions. Cette ambiance insupportable est à l'opposé d'une cadre de vie décent auquel ils devraient pouvoir prétendre dans la ville de sa catégorie aux impôts sur les ménages les plus élevés de France!
Du bd Gambetta un riverain de l'hôtel du même nom intervient auprès de la mairie devant les poubelles qui débordent en permanence . Au mieux il obtient un renvoi de balle de l'un à l'autre pendant qu'Eric Piolle se pavane affichant ses mirobolants résultats .
A L'ile verte une habitante envoie des photos de l'état des rues , insistant "sur des détritus qui sont là depuis des mois , les moustiques prolifèrent sans compter les dépôts d'encombrants sur le trottoir..." . Bd Gambetta, l'Ile Verte, place de Gordes ... afin de bien montrer que le sud de Grenoble n'est pas le seul concerné par cette dégradation. Elle est bien générale.
Ce qui frappe? C'est la rapidité avec laquelle les Rouge/Verts réussissent à paupériser la ville. Les derniers chiffres sur la perte de la valeur des biens sont accablants. Des populations entière de la classe moyenne de quartiers entiers sont massivement appauvris. Leurs appartements , fruit de leur travail, ne vaut parfois presque plus rien en terme de relogement potentiel. La fuite de cette classe moyenne s'accélère.
Le fait que la majorité municipale soit complétement muselée par un système jamais vu à l'échelle locale, interdit à tout Conseiller Municipal ou Adjoint au Maire une quelconque remarque, un début d'initiative sur une anomalie qui saute pourtant aux yeux. Quasiment tous Adjoint au Maire (22 !) ou Conseiller délégués ( 23 !) donc tous rémunérés avec un cumul de 9 Vice Présidences à la Métro. Le silence règne donc dans les rangs et pour l'instant aucun élu n'a même manifesté une émotion de simple citoyen grenoblois devant l'évolution de sa ville. Alors qu'ils sont en capacité d'agir.
Jusqu'ou ira cette pantomime? Des journalistes de la nouvelle lettre "l'éclaireur Rhône-Alpes " ont enquêté sérieusement sur les affaires Piolle et le résultat est probant.
Pourquoi si peu confrontent-ils ses déclarations à ses actes. Frédéric Martel (France Culture) l'a fait dans le domaine culturel . Mais sur l'écologie, la pollution, le logement, la propreté ,la sécurité, les déplacements... le même travail d'enquête reste à réaliser.
A partir d'un simple regard sur la ville , le désir d'aller plus loin et de comprendre pourquoi cette municipalité néglige autant la vie quotidienne des grenoblois, quel est son ressort intime devrait titiller les médias curieux par vocation.
D'autant que tous ceux qui le rencontrent ne cachent pas leur déception. La plupart des journalistes expérimentés émettant même des jugements sévères sur l'homme et ses propos.
Alors à quand le fond de la ville? Les grenoblois appauvris par un cadre de vie dégradé attendent avec impatience que les projecteurs soient braqués sur eux afin que leur vie change enfin.