VALEUR DES BIENS : É. PIOLLE APPAUVRIT LES GRENOBLOIS

« Si tu vas habiter à Grenoble, achète ou loue dans le 38100, les prix sont carrément plus bas. » Cette injonction, plusieurs nouveaux venus l’ont déjà entendue, mais est-elle vérifiée ? La réponse donnée par les agences interrogées est claire : globalement oui, acquérir à l’extérieur des grands boulevards, donc dans le 38100, revient moins cher. Vincent Delaunois, trésorier de la FNAIM, va dans ce sens : « Acheter un quatre pièces à moindre prix à la Villeneuve permet de sacrées économies et de loger sa famille facilement. »

PLACE DES GÉANTS : 80 M2 POUR 60 000 € 

Antonin Aubry (DL du 28/8/21)  qui a fait une légère incursion dans l’immobilier Grenoblois rapporte cette réflexion.  Elle confirme la triste évolution que subissent les grenoblois. Bien entendu les agents immobiliers s’en défendent et on comprend Vincent Delaunois et les autres qui vantent les « affaires » à Villeneuve ou dans la ville. C’est leur boulot. Mais un ancien Conseiller Municipal  de droite qui voulait absolument quitter le quartier a fini par vendre 60 000 € son appartement de 80 M2 place des Géants ; L’acquéreur l’a transformé en chambres, seul moyen de le louer avec rapport.

PIOLLE ET MARTIN : ATTRIBUTIONS IRRESPONSABLE DES LOGEMENTS

La dégradation du privé se cumule donc avec celle induite par les attributions  irresponsables d’Actis présidé par É. Piolle, puis Élisa Martin et par l’encouragement aux associations  de louer dans le privé pour loger des familles en difficultés y compris dans les copropriétés déjà moribondes de ces quartiers.  Le résultat de cette gabegie coupable se mesure dans les prix du M2 et la qualité de vie.   Explosif.

EAUX-CLAIRES : 100 000 € DE PERTE SUR UN LOGEMENT

Pourtant  Valérie-Anne Malot, négociatrice chez Yves Lorinquer,  affirme que « vers la Villeneuve,  les prix baissent, jusqu’à atteindre 1 400 €/m²  «   alors qu’on est encore bien plus bas dans les faits. Mais toute la ville est affectée par la paupérisation générale : « aux Eaux-Claires, une cliente a revendu, en 2019, 240 000 € un bien acheté 340 000 € dix ans plus tôt. « Idem pour le secteur de Vigny-Musset, où certains ont acquis des habitats très chers il y a 10 ans, alors qu’ils ne valent plus rien aujourd’hui »cite encore le DL, ajoutant «. Ce constat  s’applique aussi pour certains quartiers du 38000, comme celui de la Caserne de Bonne, dont les prix ont grimpé jusqu’à 4 000 € le m² avant de chuter à 3 000 €. »

VIGNY-MUSSET : LES OPÉRATEURS ONT REFUSÉ D'ACHEVER

A Vigny-Musset les opérateurs ont même refusé de construire la dernière tranche puisque les appartements mis à le vente auraient été invendables du fait de la chute des prix. Nous avons, nous, l’exemple d’un 80 M2 avec balcon dans le quartier phare de la « boboïsation », rue Lakanal, qui ne trouve pas preneur au prix demandé par le vendeur. Même à l’Ile Verte le double effet de la bétonisation et de l’insécurité fait des dégâts. 

É. PIOLLE VEUT CHANGER... LE CODE POSTAL

Face à cette situation Eric Piolle avait copié la solution de facilité proposée par tous les politiciens locaux : supprimer le 38100. Une « barrière artificielle » selon lui pour faire « couture et de cohérence entre les quartiers».  En réalité le quartiers sont désormais « cohérents « entre eux : l’insécurité et la délinquance sont installés partout. Le code postal n’y est pour rien et il ne peut d'ailleurs exister un seul code postal dans une ville.

LES PROPRIÉTAIRES SE LAISSENT PLUMER EN SILENCE

Le seul étonnement qu’on peut avoir est celui de l’acceptation des propriétaires grenoblois qui se laissent plumer de cette façon. Victimes de la double peine, ils subissent aussi le taux de taxe foncière le plus élevé des grandes villes. L’absence de mobilisation des  opérateurs qui courbent le dos au lieu de se battre pour atténuer cette évolution et abondent même dans la com’ est surprenante également. La politique de l’autruche est catastrophique pour les propriétaires car on ne voit pas du tout de point bas à cette baisse constante.

DEUX URBANISMES, DEUX CADRES DE VIE

Faut il rappeler, au risque de lasser, qu’avec la municipalité Carignon, Grenoble était plus attractive que Lyon en matière d’immobilier ? Faut il montrer la différence d’urbanisme choisi entre Villeneuve, Vigny-Musset, de Bonne, la Presqu’ile, Flaubert d’un côté et la seule caserne libérée sous une municipalité de droite : Reynies-Bayard avec son parc de 5, 5 hectares et sa dominante de copropriétés ? 

DE NOUVEAUX ESPACES MENACÉS

Seule une prise de conscience politique, au sens noble, permettra de sortir de cette spirale. D’autant que l’actualité n’est pas bonne : l’urbanisation du parc Tarze ou du dernier espace de respiration de Beauvert, -pour ne citer que deux exemples- aurait pour conséquence de dégrader encore la valeur des biens et la qualité de la vie dans ces quartiers. 

PASSER à L'ACTION

En alertant les grenoblois sur le plan global et dossier par dossier le groupe d’opposition au Conseil Municipal fait son devoir.  C’est maintenant aux  grenoblois, aux propriétaires et à leurs organisations de passer aussi à l’action. 

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