PIOLLE/FERRARI : LA LUTTE (FINALE) POUR LES POSTES….

le "harceleur" (à gauche) et le "déshonneur de la gauche" (à droite) vont se partager les postes

Le conclave de Vizille qui a réuni les élus de gauche, d'extrême gauche et des Verts de la Métropole a débouché sur un accord on ne peut plus "ancien monde" : le partage des postes. Les attaques habituelles du clan Avrillier de disqualification de l'adversaire ont échoué même si elles laisseront des traces. 

E.PIOLLE CONDAMNE LES "STRATÉGIES DE SURVIE INDIVIDUELLE"

Vendredi soir au lieu de s'invectiver ils se sont mis autour de la table pour se partager la gamelle. Il avait probablement été conseillé à Eric Piolle d'être discret afin de ne pas hystériser les échanges. Dans une vidéo sans conviction, raide, il condamne encore "les stratégies de survie individuelle" pour la forme. Puisqu'il s'y rallie. 

L'ATTRIBUTION DES VICE PRÉSIDENCES, SEUL OBJET du DÉBAT

"Avant le conseil du 18 septembre, il reste encore des négociations très compliquées. Et pas des moindres. L’attribution de vice-présidences à tel ou tel groupe. Et ça, même en temps de paix complète, ce n’est jamais une mince affaire…" résume Eve Moulinier (DL du 13/9/20) à la fin de son article. 

"LE TREMBLEMENT DE TERRE" DEVIENT "GUÉGUERRE"

Ce qui était sous la plume de Jean-Benoit Vigny (le Dauphiné du 19/7/20)  "un séisme politique qui a secoué la Métropole (...) Un tremblement de terre dont les répliques dureront des mois, sinon des années", reconnaissant  "que la minorité de droite" notamment a "habilement joué les faiseurs de roi" en  faisant élire C.Ferrari contre le candidat de Piolle,  devient dans le DL de dimanche "la fin de la guéguerre des gauches à la Métropole..." 

LE "DÉSHONNEUR DE LA GAUCHE" DEVIENT PRÉSIDENT LÉGITIME

Christophe Ferrari qui incarnait "le déshonneur de la gauche" selon Yann Mongaburu et Antoine Back devenu "La part sombre et noire de la gauche" pour Céline Deslattes, n'a plus été contesté comme Président par la réunion de Vizille. Son élection par la droite, par LREM, voir l'extrême droite est devenue acceptable ! 

La gauche et les Verts peuvent compter sur Piolle "bon camarade" et pas du tout dans les stratégies individuelles.....

 

C.FERRARI OFFRE DES POSTES AUX HARCELEURS 

De son côté Christophe Ferrari qui dénonçait les "méthodes de volonté de soumission, de domination et une forme de harcèlement que les maires ont connues"  (DL du 19/7/20) de la part des Rouge/Verts Grenoblois veut bien leur offrir maintenant tous les postes qu'ils demandent. 

UN PROJET EXTRÉMISTE

Dans le DL toujours (11/9/20) il avait fait de la surenchère gauche/verte alignant tout ce qui pouvait complaire aux Rouge/verts grenoblois même l'encadrement des loyers dans une agglomération déjà paupérisée ou les propriétaires grenoblois subissent la taxe foncière la plus élevée des grandes villes et la plus forte baisse de la valeur de leurs biens

C.FERRARI : "NI ACCORD AVEC LA DROITE, NI LREM..."

« Je suis un homme de gauche. La gauche, c’est ma vie, c’est mon histoire. Il n’y a eu aucune compromission, aucun accord. Ni avec la droite ni avec La République en marche ...(...) Je suis toujours sur une ligne de gauche, pour un projet social, écologiste » martelait-il renvoyant à leurs études les girouettes de LREM qui voulaient absolument en être quel que soit le projet. 

Christophe Ferrari veut poursuivre dans l'immobilisme 

O.SIX et F.HUGELÉ (LREM) : LA DÉFAITE et le DÉSHONNEUR

D'ailleurs à Vizille les Rouge/Verts ont défini le "périmètre de la majorité" (!). Sans LREM évidemment. Les Olivier Six délégué départemental de LREM, Fabrice Hugelé, Maire de Seyssins et candidat LREM aux législatives qui s'étaient réfugiés dans un groupe "centriste" renonçant  à leurs convictions afin de devenir compatibles avec le PS de Ferrari pour obtenir des postes se retrouvent sur le banc de touche. Refusant la bataille, ils ont obtenu la défaite et le déshonneur pour paraphraser une célèbre formule. 

E.CHALAS (LREM) SOUTENAIT LE PROGRAMME de FERRARI  

On n'a toujours pas bien compris comment une Députée LREM, Emilie Chalas, soutien de Macron, pouvait elle aussi soutenir un programme tel que celui de Ferrari à l'opposé de celui de Macron et de Castex ? Ni si elle figurait bien dans ce groupe "centriste" qui annonce 10 membres et dont elle serait le 11 ème ? 

Ces incohérences qui ne grandissent pas leurs auteurs démontrent que  les carrières sont leurs seules boussoles. 

Y.MONGABURU (Verts/Ades) VEUT RETROUVER SES INDEMNITÉS

Côté Yann Mongaburu redevenu "Conseiller Municipal délégué à l'urbanisme de transition" (!) on comprend bien que le cumul d'indemnités du Syndicat des Transports et d'une Vice-Présidence de la Métro change la vie d'un apparatchik. Pareil pour une kyrielle d'élus Rouge/Verts qui ne se voyaient pas durablement à l'écart de la gamelle. Mais il y a du monde au portillon....

Yann Mongaburu (Verts/Ades) le grand perdant plombé par Piolle

E.PIOLLE VA A CANOSSA..... 

Eric Piolle est allé à Canossa à cause de sa candidature contre Yannick Jadot. Lui qui avait promis, macho et martial, de "faire sauter la majorité dans les 3 mois s'il n'en était pas membre". L'attaque selon laquelle il devait faire l'union de la gauche chez lui s'il voulait être crédible en la plaidant pour la présidentielle était mortelle. Il démontre à nouveau en creux que sa priorité n'est pas Grenoble. 

... A CAUSE DE L’APPÉTIT DE POSTES DES ROUGE/VERTS

Dans son camp grenoblois la répartition des postes et les palinodies concernant les nominations d'Adjoints -21, record absolu- la constitution d'un exécutif de 40 membres -du jamais vu- démontraient l'appétit des postes rémunérés de sa majorité et la pression de sa coalition de bric et de broc.

M.TAVEL SYMBOLE de la DÉRIVE DES POSTES  

L'épisode de Maud Tavel (Verts/FI) ballotée de la Mairie  à la Métro puis à la Région est symbolique de cette dérive. 

Avec les Vice-Présidences de la Métro et quelques postes périphériques  il va retrouver un peu d'air. 

UN RECUL DE 6 ANS POUR LA MÉTROPOLE 

Sur le fond évidemment ce rabibochage d'intérêts personnels ne change rien. La paralysie du territoire n'est pas levée.  Au contraire. Il s'effectue sur une ligne dure, fermée, dogmatique afin de complaire à la majorité grenobloise. La Métropole se retrouve en pire 6 ans en arrière quand l'attelage Piolle/Ferrari a été mis en place, ce dernier se contentant d'être le chéquier de décisions qu'il ne prenait pas. 

LE TERRITOIRE EN VICTIME EXPIATOIRE

On en connait le résultat. Politiquement, il y a bien deux morts dans cette guerre : Christophe Ferrari et Eric Piolle, un blessé grave en coma artificiel de longue durée, Yann Mongaburu. Une victime expiatoire : notre territoire qui se retrouve prisonnier d'un clan et de ses dogmes. 

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