MISTRAL : LA FUITE EN AVANT D’E.PIOLLE SUR LA SÉCURITÉ
Quand le chat n’est pas là les souris dansent… Alors que le maire a disparu de la ville depuis son élection, et que la ville a complètement déserté les quartiers sud depuis des années, les dealers de Mistral se sont mis en scène dans un clip armes (factices) à la main. Le scénario de ce clip, il n’a pas été inventé, et il dit beaucoup sur la situation du quartier.
Alors que toute la classe politique a été à juste titre choquée par la violence de cette mise en scène et s’est mise à chercher des solutions pour les quartiers grenoblois, Piolle, fidèle à ses habitudes, n’écoute personne et fait le beau sur les plateaux de télévision.
PIOLLE N’A PAS COMPRIS LA LEÇON
Malgré la leçon de Darmanin, qui a pointé les failles dans la « gestion » de la sécurité par Éric Piolle et ses services, notamment le manque de caméras de vidéo-surveillance et une police municipale en sous-effectif et sans moyens, et alors qu’il devrait faire profil bas, Le Grand Timonier pérore.
G.DARMANIN VA LUI RAPPELER SES DEVOIRS
Résolument tourné vers la présidentielle, il a proposé au ministre sur BFMTV un débat, pour discuter politique nationale et se poser en challenger du gouvernement, loin des préoccupations des grenoblois. Gerald Darmanin, qui voit clair dans son jeu, a préféré le recevoir en tête à tête le 21 septembre pour lui rappeler une nouvelle fois ses obligations.
PIOLLE SE VOIT GÉRER LA FRANCE MAIS N’ARRIVE PAS À GÉRER GRENOBLE
Alors qu’il préfère faire la tournée des universités d’été de l’extrême gauche plutôt que de s'occuper de la ville, il est désormais clair qu’Éric Piolle n’a plus que sa prochaine campagne en tête et ne se préoccupe plus du tout de Grenoble, et encore moins des quartiers.
Lors de son passage à BFMTV, il n’a fait que parler du ministre de l’intérieur et de sa politique, il ne propose aucune solution pour les quartiers grenoblois. Comme depuis le début de son mandat, Piolle se croise les bras
DES HABITANTS EXCÉDÉS
LES TÉMOIGNAGES S'ENTASSENT
Alors que nous vous parlions il y a 2 ans d’un habitant qui venait de subir 3 cambriolages consécutifs avenue Rhin et Danube, la situation n’a pas changé et les témoignages continuent d’arriver en fleuve, tant les actes de délinquances sont quotidiens dans ce quartier.
UN "MAUVAIS REGARD" PEUT ÊTRE LOURD DE CONSÉQUENCES
Le témoignage le plus récent qui nous est parvenu est celui d’un automobiliste qui conduisait avenue Rhin et Danube, et qui a eu le malheur de jeter un simple regard sur un autre automobiliste, un jeune du quartier qui venait de griller un feu rouge. Ce dernier a alors brusquement fait demi-tour et a poursuivi notre témoin jusqu’à l’entrée de l’autoroute. Ambiance…
UNE INSÉCURITÉ RÉELLE
N’importe quel grenoblois se rendant dans le quartier Mistral peut s’apercevoir que les guetteurs sont à quasi tous les coins de rue et que dès son arrivée dans le quartier jusqu’à sa sortie, tout individu est repéré et pisté par les "autorités locales" (dealers).
LE CONTE DE FÉE N'A PAS DE RÉALITÉ
En bref, on est loin du conte de fée, relayée par la presse cette semaine, de certains habitants du quartier qui, parlant sous la pression des groupes de dealers, ont osé dire que les habitants vivaient « en paix » avec les dealers, et que ce seraient les interventions policières qui choquent les habitants.
UNE POLICE DÉPASSÉE
Imaginez dans ces conditions ce qu’est le quotidien d’une police municipale en sous-effectif , sans arme et son champ d’action…
On ne compte plus les agressions de policiers dans les quartiers populaires, si bien que les forces de l’ordre n’y mettent quasiment plus les pieds.
Voici quelques exemples récents tirés du Dauphiné datant de ces derniers mois
PIOLLE REFUSE ENCORE ET TOUJOURS LES SOLUTIONS
Après avoir méprisé les remarques et solutions du ministre de l’intérieur, Piolle a aussi refusé les propositions de Laurent Wauquiez, président de région, qui lui offrait pourtant 2 millions d’euros pour la sécurité à Grenoble.
REMETTRE DE L’ACTIVITÉ AU CŒUR DES QUARTIERS
La directrice de la sécurité publique de l’Isère, Fabienne Lewandowski, a pris les devants et décidé d’être présente physiquement dans le quartier Mistral en mettant en place des permanences aléatoires pour rencontrer les habitants, les commerçants et les acteurs sociaux et économiques.
LES PROPOSITIONS D'Alain CARIGNON
Cette solution, qui consiste à remettre l’activité au cœur des quartiers pour perturber le trafic et l’éloigner, est une des grandes propositions d’Alain Carignon pour la sécurité, qui proposait d’installer les services de la mairie dans des logements sociaux vides.
Espérons que Piolle prenne enfin ses responsabilités lui-même et suive cette initiative en reprenant les propositions du collectif de la société civile avec Alain Carignon : elles étaient et elles sont toujours la solution pour déghettoïser les quartiers.