HLM : LES VERTS MATRAQUENT LES LOCATAIRES

Posted On 29 mai 2024

"Entre septembre 2022 et janvier 2023, je suis passée de 130 à 180 € de charges soit 600 € de charges supplémentaires par an" raconte Radija Sahiri à Jean-Benoit Vigny (DL du 8/4/24). Celui-ci précisant : "un bond spectaculaire de 38 % auquel elle a du ajouter 196,02 € de régularisation en décembre dernier, avec une explosion (+ 68%) du coût de l'électricité des parties communes qui ne concerne pourtant que l'éclairage de la montée sans ascenseur."

"Comment est il possible pour ce seul poste d'avoir une telle hausse ?" demande légitimement Radija Sahiri. Elle est locataire d'Actis, présidé 6 ans par Eric Piolle auquel a succédé un membre de son groupe, Pierre Bejjaji.

"ILS N'AURONT DE SOCIAL QUE LE NOM"

Cette habitante de Teisseire a décidé de ne pas se laisser faire car nombre de locataires doivent emprunter pour faire face à ces dépenses et les montants sont si élevés qu'ils "s'inquiètent gravement sur leur avenir dans ces logements qui n'auront bientôt de social que le nom". Une autre habitante témoigne dans le DL qu'elle préfère ne pas manger que de devoir de l'argent à Actis. "Ils ne font que grignoter le reste à vivre des plus précaires" juge Radija Sahiri.

E. PIOLLE ET P. BEJJAJI NE PEUVENT RIEN...

Bien entendu, Eric Piolle et Pierre Bejjaji ne peuvent rien, ne sont responsables de rien. Eux qui donnent des leçons de morale à la terre entière sur ce qu'il faut faire pour épargner les plus modestes, qui traitent tous les autres d'insensibles à leur condition. Pierre Bejjaji explique que le fournisseur d'énergie E-Pango avait emporté le marché face à GEG, qui s'est effondré suite à l'envolée des prix. Alors "les locataires étaient les victimes collatérales de la tempête qui a soufflé sur le marché de l'énergie".

... MAIS LES AUTRES PEUVENT TOUT

Ils n'y peuvent rien mais disent sans cesse le contraire quand il s'agit du gouvernement ! Seulement que "2024 pourrait être moins rude". Et d'insister sur "la politique volontariste de rénovation thermique" qui fait une belle jambe à ceux qui supportent ces hausses. Comme toujours l'incantation générale des intentions recouvre l'immobilisme de son grand manteau.

CYRIELLE CHATELAIN (Verts) ÉTAIT CHARGÉE DE LA FUSION

Ce dossier mériterait pourtant une clarification puisque tout ceci a été contacté dans le cadre de la fusion Actis/Grenoble-Habitat dont une chargée de mission très particulière était responsable :  l'apparatchik Cyrielle Chatelain, actuelle Députée de l'Isère, Présidente du groupe Verts à l'Assemblée Nationale. Payée, donc, à l'époque par les locataires d'Actis.

C. JACQUIER (Vert) "DÉBARQUÉ POUR AVOIR REGARDÉ LES COMPTES DE TROP PRÈS"

La question est de savoir dans quel cadre la société  E-Pango a-t-elle pu se positionner sur un segment  pour les fournitures d'électricité des parties communes ? Avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui pour les locataires.

Rappelons les propos de Claude Jacquier, un pilier des Verts, président de l'ODTI qui, dans une adresse à Christophe Ferrari et Eric Piolle affirmait que les "gens de terrain se coltinent la fiente que vous générez...". Affirmant cela "en tant qu'ancien administrateur d'ACTIS, débarqué en 2019 de son CA pour avoir regardé les comptes d'un peu trop près...".

LOGEMENT ET HLM : LA CHASSE GARDÉE DES ROUGE/VERTS DEPUIS 25 ANS

Cette gestion opaque du logement social est tenue par les Rouge/Verts depuis des décennies :  Maryvonne Boileau, Raymond Avrillier, Pierre Kermen, Vincent Fristot, Christine Garnier, Margot Belair... se sont successivement partagés la présidence de l'OPHLM, l'urbanisme et le logement depuis 1995. Et là encore au lieu d'être comptables de leur bilan, ils continuent à dire ce qu'il faudrait faire.

UN RECUL SOCIAL POUR LES FAMILLES MODESTES

Le fait que des locataires fouillent, interrogent les embarrasse. Leur gestion financière catastrophique apparait autant au grand jour que la ghettoïsation totalement réussie des quartiers dont ils ont la charge. La situation de ceux-ci avec le bourrage de familles Roms, de primo-arrivants Africains ou de l'est dans des cités déjà fragiles est un véritable recul social pour les familles modestes qui voudraient fuir. Les quelques copropriétaires encore résidents sont spoliés sur tous les plans.

MARGOT BELAIR PASSE OUTRE LES OBLIGATIONS D'ÉQUILIBRE SOCIAL

Au lieu de tenir compte de cette situation qu'elle a créé, la municipalité accélère : à l'Abbaye, Margot Belair, l'adjointe-apparatchik, annonce que la municipalité passe outre l'obligation de ne pas construire de nouveaux HLM en bordure d'un quartier en difficultés (QPV). Pourquoi en effet ne pas ajouter des difficultés aux difficultés ? Pourvu que, bien à l'abri soi-même, on puisse faire des déclarations enflammées sur le logement social, les fameux "18 000 demandeurs..." et autres billevesées que le gogo gobe et l'extrême gauche exploite. Les victimes de cette gestion sont connues.

APPARTEMENTS VIDES OU SQUATTÉS PAR LES DÉLINQUANTS

Le nombre d'appartements HLM vides est considérable, comme ceux qui sont utilisés comme local à temps partiel. Ceux qui sont squattés pour les trafics de drogue, le stockage des armes aussi. Début mai, au 120 galerie de l'Arlequin un homme a été gravement blessé après avoir reçu une balle et plusieurs coups de couteau : l'appartement d'Actis est utilisé comme lieu d'opérations pour le point deal le plus important du secteur. Quand les habitants et les locataires porteront-ils plainte contre les Présidents d'Actis, Eric Piolle ou Pierre Bejjaji, pour inaction?

Dans les copropriétés les syndics sont sommés d'agir. Dans les HLM "les responsables" ne sont tenus à aucune action ou résultat. 

ALAIN CARIGNON : DES MESURES POUR INVERSER LA TENDANCE

On comprend que tous ceux qui vivent de cette misère humaine qu'ils créent s'en prennent particulièrement à Alain Carignon et au groupe d'opposition qui sont les seuls à vouloir inverser la tendance et sauver la classe moyenne modeste. Par l'augmentation de la part des copropriétaires dans les quartiers, la vente des HLM à leurs occupants, la mixité d'usage par l'installation de services municipaux et métropolitains : Plutôt que construire un siège de plus de 100 millions d'euros pour la Métropole boulevard Jean Pain, n'aurait-il pas été plus opportun d'acquérir les tours disponibles au Village Olympique pour y installer le siège ? Il aurait été subventionné par l'ANRU. Le quartier est en train d'être ghettoïsé à grande vitesse.

UNE CHAIR À CANON POUR LEUR ÉLECTORALISME

Les exemples de ce type abondent. La réalité qui saute à la figure doit permettre de ramener le discours social des gauches à ce qu'il est : la volonté de refuser la promotion sociale afin de maintenir une misère qui sert de chair à canon de leur électoralisme. Dans le domaine du logement plus qu'un autre la rupture est indispensable et inéluctable.