LE CONSEIL MUNICIPAL REFUSE DE CONDAMNER LES ACTIONS VIOLENTES DE L’EXTRÊME GAUCHE
"Le 18 février dernier, le site “Ici Grenoble”, boîte à outils pour activistes d’extrême-gauche qui donne notamment des conseils sur les manières d’échapper à la police, s’interrogeait à propos de la rénovation de la salle du conseil municipal incendiée par des anarcho-gauchistes en 2019. Je cite : “cette réouverture prochaine est l'occasion de s'interroger : un nouvel incendie politique spectaculaire va-t-il se produire à Grenoble en 2024 ?“. Brigitte Boer, Co-Présidente du groupe d'opposition alertait le Conseil Municipal le jour où celui-ci se réunissait à nouveau dans cette salle, après 1,6 millions d'euros de travaux !
Le contribuable paie l'essentiel de la note puisque, du fait de "sa haute sinistralité" et l'absence de caméras, les compagnies d'assurances exigent une franchise très élevée.
LES ÉLUS ROUGE/VERTS GRENOBLOIS REFUSENT DE CONDAMNER LA VIOLENCE
Elle rappelait à Eric Piolle et à la majorité municipale qui n'ont pas levé le petit doigt pour les condamner sérieusement la série de 15 incendies qui ont frappé Grenoble et alentours depuis 2017, de la salle du conseil aux locaux de France Bleu Isère en passant par le centre de culture scientifique et technique, l'église St Jacques totalement détruite à la Capuche, deux gendarmeries ou encore les lignes électriques alimentant ST Micro et Soitec sous le pont de Brignoud. Mettant en danger ce pont qui a dû être réparé à grands frais pendant que des milliers de salariés automobilistes étaient détournés pendant des jours. Tous revendiqués par les mouvances libertaires d’extrême-gauche.
"LE CENTRE DE RESSOURCES ANTI-CAPITALISTE ", 38 RUE D'ALEMBERT
Brigitte Boer a établi le lien entre ces contestations et le "centre de ressources anti-capitaliste" installé au 38 rue d'Alembert qu'on retrouve en tête de toutes les luttes, abritant les agitateurs violents du "soulèvement de la terre", organisant le soutien des nervis prétendument "antifas" qui se livrent à des ratonnades sur de jeunes militants de droite, dont des femmes, et qui devaient exceptionnellement en rendre compte devant la justice. À noter que le Sénateur Verts Guillaume Gontard, dépendant des voix de la majorité municipale grenobloise pour être élu, soutenait également les agresseurs violents.
PIOLLE : "JE CONSIDÈRE QU'ON EST DE LA MÊME FAMILLE POLITIQUE"
Il existe bien une jonction entre cette extrême gauche opaque, dont les membres se planquent dans l'anonymat afin d'accomplir leurs exactions et les Rouge/verts officiels, qui en sont la vitrine légale. Eric Piolle ne s'en est d'ailleurs pas caché : « Je considère qu’on est de la même famille politique. Et on ne dit pas du mal de sa famille » avait répondu Eric Piolle à L'Express (3/6/22) à propos des exactions de l'extrême gauche grenobloise.
"ST EN FEU, LES INGÉNIEURS AU MILIEU"
Au Conseil Municipal Brigitte Boer a rappelé la manifestation organisée le 6 avril dernier par le collectif “Stop Micro” contre ST Microelectronics et plus globalement l’écosystème de recherche/industrie grenoblois qui a dégradé les façades de la ville de tags appelant à la violence avec des slogans sans ambiguïté qui sont restés plusieurs jours : “ST en feu, les ingénieurs au milieu”, “ST génocidaire, manager une balle dans ta tête”... La ville apaisée par eux en quelque sorte.
LA BASE ARRIÈRE EST LOGÉE PAR LA MUNICIPALITÉ, PAYÉE PAR LE CONTRIBUABLE
Le 38 rue d'Alembert qui se définit aussi comme “espace d’organisation politique pour des collectifs qui luttent contre la marche en avant capitaliste et autoritaire du monde” est la base arrière de préparation de nombre d'opérations violentes dont les banderoles de "Stop Micro" ou de celles de “extinction rébellion” qui dégrade régulièrement la ville. Ils sont logés par la municipalité aux frais du contribuable, bénéficiant d'un bail de 40 ans pour un loyer d'un peu plus de 300 € par mois pour 800 m2 !
D'ailleurs Brigitte Boer et Clément Chappet ont attaqué le bail au Tribunal Administratif, lequel doit se prononcer sur le fond.
B.BOER : "LE CONSEIL MUNICIPAL EN APPELLE AU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR"
Cette insupportable violence est constatée par tous les grenoblois quelle que soit leur appartenance politique. L'Union des Habitants du Centre Ville (UHCV) dans sa tribune récente contre la prolifération des tags la relevait également.
Au nom du groupe d'opposition, Brigitte Boer demandait donc au Conseil Municipal de voter un voeu pour transmettre cette liste d'informations au Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, exprimer l'inquiétude de la ville et" de prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre fin aux violences et dégradations émanant de groupuscules d’extrême-gauche, dont les lieux d’organisation et les liens sont clairement établis".
TOUTE LA GAUCHE CAUTIONNE LE CLIMAT DE VIOLENCE
Que pensez vous qu'il se passa ? Les élus Rouge/Verts de la majorité municipale soutenus par les exclus (Pascal Clouaire, Maxence Alloto...), les élus PS (Cécile Cenatiempo, Hassen Bouzeghoub...) ont voté contre cet appel, cautionnant de fait le climat de violence dont sont victimes les grenoblois et leurs équipements publics. Même Emilie Chalas (Macroniste) et Delphine Bense (MoDem) se sont abstenues de l'approuver !
CERTAINS ONT PEUR DE L'EXTRÊME GAUCHE
Ce désir de ne pas condamner les exactions de l'extrême gauche, de tendre l'autre joue afin qu'elle continue de frapper démontre une faiblesse coupable à l'égard de cet ensauvagement de la vie publique ou (et) une peur des menaces politiques et personnelles qu'elle fait peser sur ceux qui la combattent. Il est des élues pour lesquelles être déligitimées par l'extrême gauche s'apparente à une mort sociale. Elles ne donnent pas envie de leur donner les clefs du pouvoir, puisqu'il s'agirait de faire comme les autres.
L'OPPOSITION ÉLARGIE DÉLIVRE UN MESSAGE D'ESPOIR
Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Charah Bentaleb, Chérif Boutafa et Dominique Spini du groupe d'opposition ont voté cette résolution rejoints dans une réaction de responsabilité par deux conseillers municipaux indépendants, Hosni Ben Redjeb et Olivier Six (ex colistier d'Emilie Chalas). Ils ont sauvé l'honneur ensemble et délivré un message d'espoir à tous ceux qui désirent que la démocratie se pratique à nouveau à travers les urnes. Qu'elle ne devienne pas cette jungle sauvage que l'extrême gauche instaure à Grenoble ou règne la loi du plus fort.
J’étais un bambin à la fin des années 80.
Les skinheads et autres nazillons me faisaient très peur. Ils détestaient la France, les juifs, les arabes, les flics
républicains, les femmes désobéissantes… ils gribouillaient des slogans infects et des croix gammées sur les murs de ma cité.
J’ai vieilli…. et malheureusement, je retrouve à Grenoble cette peur-tristesse-colère, longtemps enfouie. Les mutations en 2024 de cette haine inextinguible contre… la France, les juifs, les flics… puent le réchauffé.
L’ardeur à détester est immuable, les postures et modes d’action identiques (le Net en +…), depuis l’ultra droite de mon enfance jusqu’à l’ultra gauche actuelle.
Mon inquiétude vient du fait que les skins étaient largement méprisés par la population ou les médias de l’époque… Leur virulence dans l’espace public avait été endiguée. Et à Grenoble en 2024 ?
Lacheté ?
Ou complicité avec les anarchistes ?
On connaît le nom des élus et pas celui des extrémistes « antifas »?