CENSURE, VIOLENCE : LA DÉRIVE DE L’EXTRÊME GAUCHE GRENOBLOISE
Les exactions des groupuscules d'extrême-gauche grenoblois ont redoublé dernièrement. Censures de conférences, tentatives d'interruption de réunions, violences... La recrudescence de leur activité témoigne du sentiment d'impunité qui est le leur à Grenoble.
LA CONFÉRENCE DE JULIEN POLAT SUR LE CAMPUS ANNULÉE
L'UNI, syndicat étudiant de droite, prévoyait hier une conférence sur le campus avec comme invité le Maire de Voiron Julien Polat (divers droite) pour parler des fonctions d'un élu local. Mais 2h avant la conférence, des groupuscules "antifas" accompagnés du syndicat étudiant d'extrême-gauche de l'UNEF ont organisé un rassemblement pour empêcher la conférence. Face aux risques de sécurité soulevés par la Préfecture, Julien Polat a dû annuler sa venue. L'UNI a tout de même tenu une réunion avec 50 étudiants. "Durant plus de 2 heures, les militants antifas ont essayé de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment et ont menacé les étudiants souhaitant rejoindre notre réunion. Lors de notre départ, ceux-ci sont parvenus à bloquer les tramways de l’université afin de les fouiller pour tenter de nous y agresser aux cris de « Pas de facho dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos »" explique Yvenn Le Coz, Président du syndicat.

J. POLAT : "LE CAMPUS EST DEVENU UNE ZAD"
Ce genre de méthodes, pour empêcher de s'exprimer un élu aux qualités reconnues, réélu très confortablement dans sa commune, solidement implanté et modèle d'engagement au service de son territoire, marque une nouvelle étape dans le climat que font régner ces groupuscules à Grenoble. Une poignée de militants fanatisés fait ainsi le gendarme de qui peut s'exprimer et qui ne le peut pas... étant entendu que "l'extrême-droite" commence pour eux avec le centre, voire avec le parti socialiste ! « Le campus est devenu une ZAD. C’est très grave qu’il n’y ait plus de pluralité politique sur ce domaine universitaire » expliquait ainsi Julien Polat au Dauphiné après l'annulation de la conférence.

A. CARIGNON : "DES GROUPUSCULES D'ESSENCE TOTALITAIRE"
Alain Carignon, Président du groupe d'opposition à Grenoble, a également réagi par un tweet : "l’extrême gauche, les faux antifas continuent à imposer la loi du plus fort. Je demande à nouveau la dissolution de ces groupuscules d’essence totalitaire". Il y a en effet une certaine ironie de la part de ces groupes, qui s'autoproclament "antifascistes" mais usent de la menace et de la pression pour ôter la parole à ceux qui n'ont pas les mêmes convictions qu'eux. À mesure que les français boudent de plus en plus massivement leurs idées mortifères (la gauche unie fait un score ridiculement faible, environ 25%, aux dernières législatives), ces militants extrêmisent leurs actions pour tenter de remporter par la violence ce combat qu'ils perdent dans les urnes. On ne peut pas faire plus anti-démocratique.
LA RÉUNION DE L'UNION DE QUARTIER FOCH-AIGLE-LIBÉRATION PERTURBÉE
Il y a deux semaines, l'assemblée générale de l'Union de quartier Foch-Aigle-Libération, présidée par Clément Chappet, a également été perturbée par 3 militants de ces groupuscules. L'une d'entre eux, masquée, n'a pas supporté des échanges entre habitants et élus sur l'insécurité à Grenoble et a subtilisé le micro, refusant de le rendre pendant plusieurs minutes et en profitant pour donner son avis éclairé sur Clément Chappet ("sale merde", "facho"...). Elle et ses compères ont finalement quitté la salle après s'être ridiculisés, et ont admis être venus spécialement "pour interrompre la réunion". Car le président de l'association n'a pas les mêmes idées qu'eux. Voilà où nous en sommes à Grenoble.
Vidéo de la militante antifa refusant de rendre le micro, sous les huées de la salle.
UNE POIGNÉE DE MILITANTS À LA MANOEUVRE
Il est intéressant de noter que la même militante qui a tenté d'interrompre la réunion de l'union de quartier était hier en tête de cortège pour hurler contre la conférence de Julien Polat. Ces activistes sont en effet très peu nombreux, et derrière la multiplication des noms d'organisations pour faire croire à une masse, on retrouve les mêmes têtes. Les identifier n'a rien de bien sorcier. Il suffit de faire un tour sur le compte Twitter de "Grenoble en Lutte" (tenu par des militants du NPA, le parti de Philippe Poutou) ou du faux "journaliste" (mais vrai propagandiste "antifa") qui se fait appeler Bertrand Urier pour rapidement établir la cartographie de ces groupuscules et individus à l'échelle de Grenoble. On ne comprend pas que le procureur de la République, Eric Vaillant, ne s'y soit pas attelé vu le nombre de plaintes déposées contre l'extrême-gauche ces dernières années.

INCENDIES, DÉGRADATIONS, VIOLENCES...
Entre incendies criminels impunis (gendarmeries, église, locaux de France Bleu, Casemate…), faits de violence (agression de Clément Chappet sur un marché l'an dernier, jeunes militants de l'UNI roués de coups en pleine rue et sans aucune raison autre que leurs convictions politiques...), dégradations en tout genre (antennes-relais, intrusion et vol dans une supérette au nom de "l'anticapitalisme"...), sans même parler des tags insultants qui fleurissent sur l'espace public, les exactions de l'extrême-gauche ne manquent pas ces dernières années à Grenoble. Rendues possibles par un climat d'impunité, et un discours politique local qui les conforte dans leurs dérives.

... AVEC LA COMPLAISANCE DES ROUGES/VERTS LOCAUX
L'agression des jeunes militants de droite par des antifas l'an dernier a à ce titre été révélatrice : plusieurs organisations politiques et syndicales ont osé soutenir les agresseurs, malgré leur geste indéfendable. Parmi ces défenseurs, on retrouvait Guillaume Gontard, Sénateur EELV, et les jeunes de la France Insoumise. Quand la gauche "institutionnelle" locale rejoint l'extrême-gauche violente et anti-démocratique...

LE 38 RUE D'ALEMBERT : NAVIRE-AMIRAL DE L'EXTRÊME-GAUCHE
Tous ces groupuscules gravitent autour de lieu bien identifiés. Souvent des squats municipaux à Grenoble. On peut ainsi citer la villa Kaminski, au 106 Rue des Alliés, squattée depuis 15 ans par l'extrême-gauche qui a considérablement dégradé ce bâtiment classé. Mais l'épicentre se situe au 38 rue d'Alembert, squat bien connu qui accueille nombre de conférences et évènements de cette mouvance (le lieu se présente comme “un espace de ressources pour les luttes anti-capitalistiques et anti-autoritaires”...), dégrade le quartier par ses tags "anti système" et a même menacé de mort une riveraine.

ERIC PIOLLE SIGNE UN BAIL AVEC LE 38...
Non pas évacuer ce squat et ainsi désorganiser au moins un peu ces mouvances dangereuses, le Maire de Grenoble Eric Piolle a ... signé un bail avec eux, leur mettant à disposition 800m2 de locaux pour 40 ans pour un loyer ridicule de 300 euros par mois. Une fleur faite pour s'attirer les faveurs de l'extrême-gauche, sur le dos du contribuable grenoblois. Clément Chappet et Brigitte Boer (conseillère municipale d'opposition), par la voix de leur avocat Maitre Thierry Aldeguer, ont attaqué en justice la délibération de la ville autorisant ce bail. La procédure est en cours. "Rien ne justifie localement que l’on accorde une préférence particulière à cette association qui a des visées politiques, sous couvert d’activités prétendument sociales, et là encore, l’intérêt communal est absent" expliquait ainsi Me Aldeguer.

L'IMPUNITÉ JUSQU'À QUAND ?
Dans les colonnes de l'Express, Eric Piolle considérait l'extrême-gauche comme "appartenant à sa famille" politique. Le message a été reçu 5 sur 5 à Grenoble, où les pires groupuscules peuvent poursuivre leurs exactions en toute tranquillité. Ils sont d'autant plus à l'aise que le discours municipal (soutien au mois décolonial, attaques contre l'état prétendument raciste et xénophobe...) les conforte dans leurs thèses. Jusqu'à quand durera l'impunité face à ces dérives, qui ne pourront que s'aggraver sans coup d'arrêt clair et net ? Si plus rien n'est à attendre d'Eric Piolle et des complaisants rouges/verts locaux, la justice et l'Etat ont un rôle à jouer pour faire respecter la démocratie et l'état de droit face à ceux qui s'y attaquent.
La cause : une bien mauvaise éducation.
Tant de la part des parents bobos-laxistes, que des profs bobos-gauchos-fonctionnaires de l’Education Nationale.
On paye cher les méfaits de Mai 68 et de Mai 81.
Ca c’est l’un des motifs qui ne me fait plus croire en ce qui s’appelle démocratie.
On ne peut discuter avec eux, il n’y a rien à discuter.
Il y a définitivement un fossé et il faudra qu’un jour les démocraties en tirent conséquence.
C’est fini de faire semblant de bien s’entendre sous le même toit.
@Sophie : hum, je suis d’accord avec ce que vous dites mais à mon avis ce n’est pas la cause, mais une conséquence.
Point commun de tout ça, la gauche.