PRISON AVEC SURSIS, AMENDES ET INÉLIGIBILITÉ REQUIS CONTRE DEUX ADJOINTS AU MAIRE

Une partie de la gestion d'Alpexpo sous les municipalités Destot et Piolle comparaissait devant le tribunal correctionnel de Grenoble à travers les personnes de Alain Pilaud (ex Adjoint au Maire PS) et Klauss Habfsat actuel Adjoint au Maire (Verts) qui ont été successivement  PDG d'Alpexpo. Après une décennie de protections diverses, deux marchés d'un montant de 3,5 millions d'euros ont quand même été retenus pour qualifier l'éventuel délit de favoritisme. Une accusation pour laquelle Eric Piolle a lui-même été condamné au titre de la ville de Grenoble.

LE FAVORITISME EST INHÉRENT À L'EXTRÊME GAUCHE

Le favoritisme est inhérent au fonctionnement d'une partie de la gauche et de l'extrême gauche. La municipalité Piolle en refusant systématiquement les appels d'offres ouverts pour tout le patrimoine municipal ou les biens commerciaux peut choisir ses amis en toute opacité. Les "appels à projets" permettent d'écarter tout contrôle.

K.HABFAST (Verts/LFI) RENOUVELLE UN MARCHÉ DE 2,5 MILLIONS D'EUROS...

Dans le cas d'Alpexpo, l'important marché de la sécurité de 2,5 millions d'euros renouvelé par Klauss Habfast permet de laisser tout supposer sur les raisons de cette connivence. On ne peut pas les évoquer publiquement n'étant pas établies judiciairement, les investigations ayant été nulles dans ces directions. Au passage relevons que pour une ville "apaisée", il en faut des moyens pour sécuriser Alpexpo qu'on refuse aux grenoblois.

SELON EUX IL S'AGIT TOUJOURS D'UN "DÉBAT TECHNIQUE" (!)

Au tribunal Correctionnel, comme à leur habitude, la méthode a été la même : pour eux il s'agit d'un débat "technique" tel qu'Eric Piolle l'avait défini pour lui-même avant d'être quand même condamné. Klauss Habfast s'est évertué avec son avocat à défendre devant le tribunal le fait qu'il n'était pas contraint de mettre en concurrence. « Alpexpo devait respecter les règles du code du commerce mais pas les règles de la commande publique » lançait-il. « La mise en concurrence ne s’applique pas au contrat de sécurité » défendaient les avocats.

DES MARCHÉS ACCORDÉS SELON LE FAIT DU PRINCE

On se demande, au plan politique, comment ceux qui se qualifient évidemment "d'honnêtes hommes", peuvent ils justifier la main sur le coeur d'attribuer des marchés de plusieurs millions d'euros sans mise en concurrence, même si la loi ne leur en faisait pas obligation ? Comment ce camp du Bien s'accommode t-il de distribuer des marchés publics  de cette importance selon le fait du prince?

DEPUIS 2012, ALPEXPO A COUTÉ 5,6 MILLIONS D'EUROS AU CONTRIBUABLE

Depuis 2012, Alpexpo a coûté environ 5,6 millions d'euros au contribuable grenoblois. Rappelons pour bénéficier d'un ordre de grandeur que l'augmentation de 30 % d'impôts rapporte 44 millions d'euros.

E. PIOLLE A COUVERT LES DÉFICITS

En effet, au lieu de saisir la justice à son arrivée en 2014 - et pour cause - Eric Piolle a totalement couvert avec l’argent du contribuable : « il  a alors non seulement pris le parti de renflouer une nouvelle fois la société (1,1 million d’euros), mais l’a aussi exonérée de charges, de taxes et de loyers en 2014 et 2015 (une perte sèche de 2,8 millions d’euros). Et a transformé la dette de la SEM (2,8 millions d’euros) en créance à long terme » avait rappelé Place Gre’Net.

UNE CHASSE GARDÉE DES ÉLUS VERTS/PS/PC...

Le palais des expositions a été durant 25 ans la chasse gardée des élus PS/PC et Verts pendant que Raymond Avrillier (Verts/Ades) était Adjoint au Maire, Pierre Kermen (Verts/Ades) siégeant au Conseil d'administration. 

JUSQU'À 5 DIRECTEURS POUR 50 SALARIÉS

Sous leur gestion, Alpexpo a toujours été une pompe à emplois et financements divers. Au fur et à mesure que le palais des expositions perdait ses vaches à lait, tel le prestigieux SIG - salon des sports d'hiver - qui le faisait vivre, les dépenses de fonctionnement augmentaient et le laxisme était de mise. Jusqu'à 5 directeurs pour 50 salariés... 

R. AVRILLIER ( Verts/Ades) DÉTECTEUR DE FAILLES N'A RIEN VU : TROP PRÈS

Dans ces dossiers, évidemment, le fameux "détecteur de failles" Raymond Avrillier, élu de ces majorités, n'a rien vu parce qu'il était trop près. Et leurs officines, tel Anticor, qui saisissent la justice pour une enveloppe timbrée à tort sur fonds publics par un élu de droite, a continué à regarder ailleurs comme dans toutes les affaires Piolle. 

A-S OLMOS (Verts/LFI) ÉTAIT "CONTRÔLEUR DE GESTION" !   

Qui était l’élue officiellement « contrôleur de gestion » ces années-là ? Anne-Sophie Olmos (Verts/LFI), l'apparatchik aux ordres, de tous les mauvais coups, qui couvre toutes les turpitudes quand elle n'en est pas elle-même l'auteur comme avec  l’opération relooking des «Grenopolitains», abandonnée  une fois découverte. C'est elle qui a essayé de faire annuler l'élection de Christophe Ferrari par les tribunaux et c'est elle qui est désormais empêtrée comme Vice-Présidente de la Métropole dans le dossier de la pollution de la nappe phréatique pour lequel elle est en faute.

En s'attaquant faiblement à des compartiments du système Piolle qu'a parfaitement décrit Me Thierry Aldeguer, avocat d'Alpexpo, la justice éclaire les citoyens qui comprennent l'ensemble et découvrent son ampleur.

AMENDES, PRISON AVEC SURSIS, INÉLIGIBILITÉ REQUIS

Au final, devant le tribunal correctionnel François Touret-de Coucy, représentant du Ministère public  a requis  huit mois avec sursis et 5 000 euros d’amende contre Alain Pilaud et six mois avec sursis et 5 000 euros d’amende envers Klaus Habfast. Sans oublier une privation d’éligibilité d’une durée de cinq ans pour les prévenus.

UN CLIMAT D'AFFAIRES ENTOURE LA MAJORITÉ MUNICIPALE

Personne ne connait le verdict du tribunal correctionnel de Grenoble qui interviendra le 2 juillet prochain. Mais ce délibéré pèse lourd dans le climat d'affaires qui entoure la majorité municipale autour de son Maire. Qui s'ajoute aux procès entre élus pour injures (Salima Djidel, Kheira Capdepon et Amel Zenati), entre Eric Piolle et Enzo Lesourt, son ex deuxième cerveau et autres ouverture d'enquête concernant un proche, Jérôme Curarollo, compagnon de Margot Belair, Adjointe (Verts) au Maire.

K. HABFAST SERAIT LE 12 ÈME DÉPART DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE !

Le coup des Hijabeuses pour couvrir le bruit de casseroles ne semble pas fonctionner comme d'habitude. Si Klauss Habfsat devait abandonner son mandat pour condamnation d'inégibilité, il serait le 12 ème départ et il faudrait aller chercher dans le fond de liste (Pierre-Didier Tchetche, Sirine Ben Othman...) pour siéger !

UNE ATMOSPHÈRE DE FIN DE RÉGNE

Cette atmosphère de "fin de règne" sur fond d'explosion de ce qu'on appelle encore par anti-phrase "la majorité métropolitaine" (Verts/LFI/PS/PC) rend de moins en moins audible la parole municipale d'ailleurs contestée quartier par quartier. Une nouvelle condamnation le 2 juillet prochain accentuerait encore la pente vertigineuse sur laquelle Piolle entraine tous les siens.

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