AFFAIRES ET PROCÈS : LES ÉLUS VERTS ET ALLIÉS DANS LA TOURMENTE

Posted On 11 avril 2024

Une lettre accusatrice concernant Lionel Coiffard, Vice Président Piolliste actif de la Métropole, élu à Vizille, circule. Elle a été adressée à la Maire de Vizille le 17 février dernier et envoyée au Procureur de la République. L'élu aurait "utilisé les moyens de la collectivité (véhicule, carte essence) pour assurer ses fonctions métropolitaines malgré l'indemnité de vice-président de la métropole qu'il touche depuis septembre 2020" .

Même si le courrier est très précis sur le véhicule et demande les détails de son utilisation, la présomption d'innocence est la règle à ce stade. Mais si elle devait aller au bout ce serait la 11ème affaire du clan Piolle et alliés ! Une catastrophe pour eux.

C. FERRARI POURRAIT PASSER À LA CASSEROLE JUDICIAIRE EN AVRIL

Car l'éventuelle utilisation abusive d'une voiture de service est exactement ce qu'avaient dénoncés les Verts concernant... Christophe Ferrari, le Président (app PS) de la Métropole qui devrait passer à la casserole judiciaire et probablement en ce mois d'avril. La lettre (pas anonyme) adressée à la Maire de Vizille concernant Lionel Coiffard, un thuriféraire discipliné de Piolle, reprend les mêmes détails des accusations concernant Christophe Ferrari : carte à essence, éventuel accident payé par qui, frais de péages, délibération l'autorisant à utiliser ce véhicule...

E. PIOLLE LUI-MÊME CONDAMNÉ POUR FAVORITISME

On verra la suite pour celui-ci. Mais la quasi certitude que le Président de la Métropole doive se justifier devant la justice de l'utilisation excessive d'une voiture aux frais du contribuable, de la part de ceux qui n'ont que l'anti-voiture à la bouche sonnera déjà comme une fin de partie plaisante.

Ces deux dossiers viendraient conclure le plus important de la décennie Piolle : sa propre condamnation pour favoritisme, une condamnation attentatoire à la probité personnelle, selon le code pénal. Reconnaissons que les médias qui ont fêté l'anniversaire de ses 10 ans de mandat ont su être délicats. Ils n'y ont jamais fait allusion.

ENZO LESOURT, VINCENT COMPARAT, SALIMA DJIDEL...

La liste des procédures en cours est très difficile à établir puisqu'elles sont dispersées à chaque Conseil Municipal. Mais on peut citer :

• La procédure qui oppose Eric Piolle à Enzo Lesourt, son conseiller spécial, celui qu'il appelait son "deuxième cerveau", à ses côtés depuis 2008, qui a été l'organisateur de sa chevauchée fantastique vers l'Elysée. Ils sont désormais en procès intenté en 2022 par le premier à cause des conditions de son départ. En gros il a été jeté comme une chaussette après 15 ans de dévouement à la cause du Grand Timonier infaillible.
• La Procédure qui oppose Eric Piolle à Vincent Comparat, le patron de la quasi-secte des Verts/Ades de Raymond Avrillier, les "parrains" de la municipalité, qui siègent au Politburo secret où se prennent toutes les décisions. Au lieu de traiter de leurs différents entre camarades, le tribunal est saisi et le contribuable paie la procédure. Il estime que l'interpellation citoyenne" (!) qui concerne Grenoble-Habitat n'est pas de compétence de la ville !
• La procédure qui oppose récemment Salima Djidel, Kheira Capdepon et Amel Zenati, trois colistières de Piolle et membres de la liste... Grenoble en Commun. Le Conseil Municipal du 25 mars a voté (sans l'opposition) la décision de payer les frais d'avocats aux deux premières qui attaquent la troisième pour injures à caractère raciste. Rien que ça.  On attend avec impatience le procès.

... KLAUSS HABFAST, JÉRÔME CUCAROLLO...

• La procédure qui concerne Klauss Habfsat, adjoint au Maire (Verts/Piolliste) très obéissant, concernant la gestion d'Alpexpo pendant qu'il en était le Président. Lui et Alain Pilaud, son prédécesseur (PS) ont été  mis en cause par la Chambre Régionale des comptes dans un rapport accablant.
• La procédure engagée par Eric Vaillant, Procureur de la République avec l'ouverture d'une enquête en février 2023 sur les marchés sans appel d'offres consentis par le CCAS qu'Eric Piolle préside, à Toutenvélo, l'entreprise dirigée par Jérôme Cucarollo, un élu départemental (Verts), apparatchik, qui a participé activement à sa campagne présidentielle. Jérôme Cucarollo est le compagnon de Margot Belair, adjointe au Maire (Verts/Piolliste) qui soutient tous les excès de la municipalité. Toujours les circuits courts entre eux.
• La procédure engagée par Eric Piolle contre l'un de ses ex soutiens, Pierre Pavy, le restaurateur du 5. Les élus de la majorité ont décidé en toute opacité de le remplacer par des amis où l'on retrouve Pascal Auclair (Fusées). E. Piolle a fait provisionner 500 000 € dans le budget municipal pour faire face au contentieux avec Pierre Pavy. S'il perdait face à lui et si la nouvelle convention avec MixLab était annulée, il serait ridicule, le restaurant n'aurait pas de repreneur et le contribuable paierait toutes les notes.
• La procédure engagée à la suite de la dissolution de la Régie RC2 qui gérait le Ciel et déplaisait politiquement. Le tribunal a condamné Eric Piolle sur la dissolution de la Régie et le contraint à réintégrer les deux salariés Laurent Simon et Frédéric Rossi, donc de rétablir leurs 3 ans de salaires. Il a fait appel pour gagner du temps. Le cout sera faramineux pour le contribuable.

PIOLLE FAIT TOUT PAYER PAR LE CONTRIBUABLE

Il faudrait citer la procédure engagée contre Pascal Clérotte (GAM) afin de le faire taire, lui qui évoquait les dossiers de la fête des Tuiles (qui donnera lieu à condamnation de Piolle) et de l'acquisition du siège du Crédit Agricole. Eric Piolle ayant perdu, il a demandé le 25 mars dernier (et obtenu sans l'opposition) que ses frais d'avocats et les dépens auxquels il est condamné soient pris en charge par le Conseil Municipal !

En réalité, c'est dans un tintamarre de casseroles qu'est fêté le 10 ème anniversaire de son mandat. On imagine le climat interne à ce qui reste de la majorité contrainte de poser sur la même photo et de sourire. Personne n'y croit.

INCAPABLES DE DÉPASSER LEUR TEMPÉRAMENT GROUPUSCULAIRE

Mais cette folie procédurière, qui pèse lourd dans des finances locales exsangues, permet de bien cerner les méthodes et les personnes qui conduisent la politique locale. Ils sont dans la lignée de la "culture" de Raymond Avrillier qui a bâti toute sa "carrière" sur l'instrumentalisation de la justice sans jamais rien construire pour Grenoble. Etant au pouvoir, ils démontrent leur inaptitude à gérer une collectivité au service de l'intérêt général, incapables de dépasser leur tempérament groupusculaire.  Après 10 ans ça se voit mieux.