LA MUNICIPALITÉ S’INQUIÈTE DU PATRIMOINE DES AUTRES
Margot Belair, l'adjointe (Verts/LFI) à la bétonisation de la ville s'inquiète de l'immeuble le Mercure labellisé depuis 2003 “architecture contemporaine remarquable” rue Colonel Dumont (intersection Colonel Lanoyerie), près du boulevard Foch.
Le bâtiment est "en bien mauvais état" selon Clément Berthet (DL du 03/3/24). “Les éléments de décor constitutifs de la façade doivent être conservés, restaurés et, en cas d’impossibilité, refaits à l’identique” précise l'architecte Marc Givry, l’un des copropriétaires. Ce qui ne semble pas être le cas.
LE SERVICE SANTÉ ET ENVIRONNEMENT CHARGÉ DU DOSSIER...
Comme il s'agit d'une propriété privée, la ville n'a aucun investissement à effectuer, seulement à faire respecter les règles d'urbanisme. Mais Margot Belair a réuni "une table ronde" avec les partenaires. « Le service santé et environnement s’est chargé du dossier pour étudier l’état de péril et d’insalubrité du bâtiment » a-t-elle précisé. Sur les demandes de travaux elle est très mobilisée : elle veillera à ce que chaque dossier « respecte le Plan local d’urbanisme et la labellisation de l’immeuble, sinon on émettra un refus de conformité ».
UN COUPLE D'APPARATCHIKS AU SERVICE DES ROUGE/VERTS
On ne la lui fait pas à Margot Belair ! Dès qu'il s'agit des autres la municipalité élève la voix. Elle contrôle, elle contraint, elle agite ses petits bras. Ça meuble et ça peut pas nuire. Margot Belair est une apparatchik du noyau dur, son compagnon, Jérôme Curarollo également. L'une élue à la ville, l'autre au département. Jamais de cumul des mandats chez les Rouge/Verts. Seulement des noms différents et des collectivités différentes. Avec évidemment une activité complémentaire qui sauve la planète, mais lucrative, en l'occurrence Toutenvélo pour Curarollo. Au total ça fait des revenus convenables pour le foyer : à la louche 5000 €/mois.
LA VILLA KAMINSKI EST ACCORDÉE À SA FAMILLE POLITIQUE
S'agissant du patrimoine ville, celui qui lui appartient, elle est moins diserte. Elle ne communique pas sur ses actions d'éclat. Ainsi au 106 rue des Alliés, elle a accepté l'occupation de la villa Kaminski, un édifice classé remarquable, exemple unique de style moderne dans la région, par des membres de sa famille politique élargie. Des groupuscules de l'ultra gauche qui en ont fait un centre d'action très protégé, totalement opaque, sans qu'aucun nom ne soit révélé.
On peut imaginer que nombre d'exactions graves et très couteuses pour la collectivité dans notre territoire ne soient pas sans rapport avec ce lieu. Même si à ce jour rien n'a été établi en ce sens.
POURQUOI LE SERVICE SANTÉ ET ENVIRONNEMENT N'INTERVIENT-IL PAS ?
En attendant la villa se dégrade et chaque mois qui passe lui fait subir des dommages irrémédiables. Puisque la municipalité l'engage pour Le Mercure, qui est privé, Alain Carignon, Co-Président du groupe d'opposition, a à nouveau saisi Eric Piolle pour lui demander qu'en urgence le service santé et environnement se charge aussi du dossier de la villa Kaminski pour étudier l’état de péril et d’insalubrité.
DÉTOURNER L'ATTENTION
La méthode de la municipalité est désormais connue : détourner l'attention par des éléments de langage répétés en boucle. S'agissant du patrimoine, ne parler que de la Tour Perret ou mener des opérations ponctuelles de com' telle celle qui concerne Le Mercure.
L'ORANGERIE : EN PANNE DEPUIS 2018
Afin de faire oublier les dossiers en panne comme l'Orangerie confiée depuis 2018, dans le cadre d'un "appel à projets", à un groupe où figuraient des amis politiques. Ou bien la mise en vente discrètement par la même procédure fermée de la chapelle des Pénitents : un édifice du XVIIème siècle qui bénéficie d'un mobilier splendide. Rappelons que cette procédure a permis l'élimination de Pierre Pavy du Restaurant le 5 et l'installation d'un groupe où figurent des proches de la municipalité.
L. LHEUREUX (Verts/LFI) AVAIT CACHÉ LE RAPPORT SUR L'ANCIEN MUSÉE
Mettre en avant une com' sur le Mercure, immeuble privé, permet aussi de faire oublier l'abandon de l'ancien Musée des Beaux Arts de la place de Verdun. Lucille Lheureux, une autre adjointe (Verts/LFI) complètement démonétisée par des bourdes personnelles et des fautes politiques, avait caché l'étude du montant financier de la rénovation de cet édifice. Pour lui-aussi, les coûts se renchérissent chaque mois en particulier compte tenu des infiltrations. L'immobilisme à un prix très élevé pour les générations futures qui préoccupent tant nos cadors locaux.
LA MUNICIPALITÉ TARTUFFE EST À BOUT DE SOUFFLE
La municipalité tartuffe est à bout de souffle. Les grenoblois savent et voient le réel de la ville. Leur patrimoine légué par des générations est en train de se volatiliser. Les églises propriétés de la ville (St Louis, St André, St Bruno) sont également endommagées par l'absence d'investissements. Les associations ont demandé un plan d'urgence.
La réponse de Margot Belair - puisqu'il n'y a plus d'adjoint au patrimoine - aura été de réunir une "table ronde" au sujet du Mercure, rue Colonel Dumont, et de mobiliser les services pour effectuer des contrôles. S'agissant d'un bâtiment privé ça n'engage à rien.
Comment Eric Piolle et ses amis peuvent ils penser les Grenoblois assez benêts pour gober l'entourloupe ?
Bonjour,
Oui c’est clair. Hélas, je crois qu’ils sont eux-même fort benêts de croire qu’avec toutes leurs échecs, in facto, ils puissent, une seconde, croire nous endormir.Le tout, d’ailleurs, sans étiquette politique, ça ne change rien.Simplement, du constat, du pragmatique.
Ces constats indiquent que ces élus n’assument pas !
En général ceux qui n’assument pas, sont considérés comme des pleutres.
Pourquoi voulez vous qu’ils s’intéressent au patrimoine centenaire ?
Ce n’est pas leur idéologie, alors s’ils peuvent ils le font disparaitre pour laisser uniquement place à ce qu’ils considèrent comme respectant leurs normes idéologiques.
Ils étaient où les grenoblois quand il fallait voter pour dégager ce maire bidon (60%d’abstention) après tout le monde se plaint comme dhab mais le mal est fait et c’est pas fini il va faire encore beaucoup de dégât
Ces gens là sont dangereux vert à l’extérieur et rouge vif à l’intérieur
La villa Kaminski dit beaucoup du Grenoble contemporain, ultra tendu.
Bientôt elle prendra l’allure d’un bunker, cerné de miradors. Des mecs en treillis accueilleront un public trié sur le volet, pour une énième rencontre autour du « fascisme d’état ».
Et tous deviserons, mâchoires serrées, au milieu du cloaque.
Sans savoir (ou ayant oublié) que les lieux alternatifs peuvent avoir fière allure, du sens artistique et esthétique, une authenticité accueillante, donner de la joie…
Mais lorsqu’on se projette milicien, on habite une caserne vétuste et on cause stratégie militaire dans la pénombre. Aucune élégance.
En leur temps, les skinheads nazillons auraient rêvé d’un camp retranché tel la Villa Kaminski, les anarcho-gauchistes, eux, l’ont obtenue. Quand ça sent la poudre, un public viril jubile d’y respirer l’air vicié.
Pourvue que la jeunesse de gauche change de cap ou de camp et trahisse l’esprit de sérieux du mouton soldat affreusement discipliné, qui radote ses tags ACAB sur les murs de Grenoble….
A la question où étaient les Grenoblois au moment de voter, je réponds comme vous . Ils étaient chez eux, scrutant néanmoins les résultats, et maintenant ils chougnent en constatant que leur maire est en dessous de tout. C’était le jour J qu’il fallait quitter son fauteuil. Vous n’avez plus que vos yeux pour pleurer et constater la paupérisation grandissante de cette ville. Un triste gâchis que les générations à venir paieront très cher.
Je l’ai déjà dit mais tant pis…Agnès votre réflexion m’agace. C’est comme si un magistrat refusait le divorce à quelqu’un en lui disant: « mais c’était le jour de votre mariage qu’il fallait dire non, maintenant pleurez et assumez votre manque de discernement ». Les grenoblois passifs ont certes eu tort, mais cela ne sert à rien de le rabâcher. Je m’inquiète plus de l’avenir. Ceux-là mêmes iront-ils (bien) voter?
« Le jour J » Agnès Dechelette, c’est du lundi au dimanche, année après année.
La vie grenobloise, bonne ou mauvaise, ne s’étouffe pas après une sanction électorale.
« On n’a pas que nos yeux pour pleurer » sans fin jusqu’en 2026.
On bouge encore, sans radoter toujours les mêmes commentaires, ni culpabiliser pour les abstentionnistes.
On est au courant, merci, que Piolle a gagné en 2020, on n’y peut rien sur l’instant, puis on y peut au moins un petit quelque chose…, jour J après jour J…
Entre 2 scrutins, on trouve à s’occuper pour que Grenoble aille mieux. Limiter le gâchis.
La ville de Grenoble a un patrimoine chaque jour plus visible à mesure que la pollution diminue: une montagne au bout de chaque rue. Et pour cela merci a la métro et a tous les cyclistes piétons et usagers des TC. Mais cela ne dispense pas la municipalité de ses devoirs: conserver les monuments historiques comme l’ancien musée, les églises, les édifices de style. La ville et la métropole sont riches d’un bassin industriel comptant 2 fois plus dans son PIB (20%) que la moyenne nationale (10%)