CENTRE-VILLE : L’UNION DE QUARTIER DÉNONCE LA PAGAILLE ET LES INCOHÉRENCES

"Malgré la présence de Mme Margot Belair – adjointe à l’Urbanisme – et son exposé succinct quoique dithyrambique, cette réunion n’a pas permis d’échanger comme nous l’aurions souhaité sur les enjeux majeurs de ce projet urbain". L'Union des Habitants du centre ville résume avec délicatesse la suffisance et la prétention de l'adjointe sectaire (Verts/LFI) qui devrait plutôt la jouer en finesse et la totale fermeture à toute concertation sur les projets au centre ville. Deux matrices essentielles de la municipalité.

"MANQUE DE LISIBILITÉ"

Dans une lettre ouverte au Maire, les habitants "s’interrogent sur la démarche de concertation, le déroulement et le contenu du projet de l’Îlot République, ainsi que sur l’ensemble des projets concernant actuellement le Centre-Ville. Après avoir participé aux ateliers, au « Jeu de Piste » et à la restitution organisés le 15 décembre par la Résidence d’Architectes, le manque de lisibilité et de précisions".

LE MÊME JOUR À LA MÊME HEURE À DEUX ENDROITS DIFFÉRENTS !

Le peu d'habitants informés qui se constituent actuellement en collectif avaient été étonnés que soit organisé le même jour et à la même heure "la consultation de la grande bibliothèque" et la présentation des conclusions de la consultation des architectes, mais pas au même endroit.

LA MUNICIPALITÉ IMPOSE AUX ARCHITECTES LA FERMETURE DE LA BIBLIOTHÈQUE

La grande pagaille organisée afin de semer le citoyen. Sur le fond, des architectes consultés annonçant disposer d'une « carte blanche » et aucune obligation de fermeture de la bibliothèque du centre-ville lié au projet Lyautey. Sauf qu’au moment de rendre leur projet, la municipalité leur a imposé la fermeture de la bibliothèque du centre-ville !

LE DÉSORDRE DE PROJETS SANS AUCUNE COORDINATION

L'Union des Habitants du centre ville a listé le désordre dans lequel la municipalité annonce à la fois les travaux sur la Bibliothèque Chavant qui impliquerait l'abattage d'arbres et la suppression de 100 places de stationnement place Valentin Haüy, la suppression de la bibliothèque du centre-ville, le réaménagement de la Poste Chavant et de la place Malraux avec l'absence de tout projet sur le bâtiment de l'ex CCI, la suppression du stationnement rue de Strasbourg et place de Metz (fermeture à la circulation ?), la réduction de la desserte du Centre-Ville par la rue Hoche et le cours Berriat qu’il est question de passer en sens unique, après les fermetures du boulevard Agutte-Sembat et celles en cours du quartier Sainte-Claire et de la rue Bayard, et alors qu’ont été aussi annoncées les fermetures totales ou partielles des rues Hauquelin, Vieux-Temple, Sainte-Ursule, Très-Cloître...

IL N'Y A PAS DE PILOTE DANS L'AVION

Courtoise, l'Union de Quartier ne peut pas exprimer la vérité : il n'y a pas de pilote dans l'avion Grenoble. La pagaille est de mise. Elle juge délicatement : "Des projets d’envergure, traités et présentés isolément, sans plan de circulation global, alors qu’ils vont reconfigurer de façon importante et irréversible le paysage urbain du Centre-Ville : les offres culturelle, patrimoniale, touristique et commerciale, sans oublier certains effets que l’on peut craindre néfastes pour la vie des habitants de nos secteurs (et plus largement de tous les Grenoblois)."

Et d'expliquer : "Ce qui aurait été souhaitable - voire indispensable - pour une meilleure compréhension de vos intentions, la bonne information des habitants, leur participation voire leur adhésion aux projets qui les concernent directement et durablement … est une présentation structurée, globale, complète et précise".

UNE PRÉSENTATION PAR LE MAIRE EN PERSONNE

"Un plan d’action municipal sérieux de l’ensemble de ces projets n’aurait-il pas dû faire l’objet d’une présentation par le Maire de Grenoble en personne ?" demande enfin l'Union des Habitants. Sous-entendu plutôt qu'en stage d'immersion ailleurs. Va-t-elle être à son tour ostracisée, vouée aux gémonies pour avoir osé émettre l'idée que le Premier Magistrat de la ville devrait assumer  un minimum de devoirs ? Normalement c'est un chef d'équipe qui coordonne et évite que tout le monde ne tire à hue et à dia.

FERMER ET CONGESTIONNER LA VILLE UN PEU PLUS

Les sens uniques de Berriat qui interdira l'entrée directe dans Grenoble depuis Fontaine, et de la rue Hoche dans le sens Gambetta/Place d'Apvril vont finir de fermer et congestionner la ville. L'interdiction de la circulation rue de Strasbourg en deux phases - d'abord la suppression du stationnement - devrait achever la dernière rue encore commerçante de Grenoble du fait du passage.

KFC : REFUSÉ À ALSACE-LORRAINE, INSTALLÉ À GRAND PLACE

Il suffit de se promener dans la ville pour constater le nombre de rideaux baissés, la chute de la qualité des commerces, la prolifération des kebabs et de la nourriture rapide. À l'angle de l'avenue Alsace-Lorraine et du cours Jean Jaurès, Eric Piolle a réussi à empêcher l'installation d'un KFC... qui vient d'ouvrir dans l'extension de Grand Place qu'il a laissé réaliser.

Résultat, une friche commerciale depuis deux ans, à un endroit stratégique du centre-ville, qui enlaidit encore une zone qui se dégrade de plus en plus après avoir été un fleuron de Grenoble.

LES ADJOINTS AUX MAIRES À BOUT DE SOUFFLE

Inutile d'ajouter à ce chaos les éléments connus concernant l'insécurité endémique et la saleté de la ville. L'inquiétude exprimée très modérément par les instances représentatives des habitants rejoint la colère exprimée par nombre de canaux par les grenoblois.

Les adjoints au Maire préposés à éteindre les feux sont à bout de souffle. Margot Belair, Gilles Namur sont insuffisants. La dernière prestation d'un autre élu du noyau dur, Pierre Mériaux (Verts/LFI) a fait éclater une incohérence municipale qui fait du bruit : l'installation de caméras dans le hall d'accueil de la Mairie pour se protéger des agressions ! Maud Tavel, l'adjointe à la "tranquillité" a dû se faire porter pâle tellement il fallait faire preuve d'une mauvaise foi abyssale pour défendre les caméras pour soi-même et les refuser aux Grenoblois. Seul un Pierre Mériaux pouvait accepter de se déconsidérer à ce point.

COLÉRE D'ERIC PIOLLE SUITE AU SUCCÈS DES VOEUX DES ÉLUS DE L'OPPOSITION

Suite au succès des voeux des élus de l'opposition à la Maison de la Culture Arménienne, le cabinet du Maire est intervenu auprès des dirigeants pour interdire à celle-ci d'accueillir qui que ce soit ! Confirmé par Emmanuel Carroz, un adjoint au Maire (Verts/LFI) du dernier carré des sectaires. Bien entendu une telle décision partisane, que la convention ville/ maison de la culture ne permet pas, est illégale. Mais elle témoigne à la fois du sectarisme insensé des Rouge/Verts, de leur refus du pluralisme élémentaire et ... de leur inquiétude face à la montée des mécontentements.

LE VISAGE AFFREUX DU POUVOIR LOCAL

De la liste des absurdités dénoncées par l'Union des Habitants du Centre ville, en passant par la tartufferie de Pierre Mériaux sur les caméras, jusqu'à la mise en cause du pluralisme par l'interdiction de réunions à tout ce qui n'est pas eux, on découvre l'affreux visage du pouvoir local.

UN BATEAU IVRE D'IDÉOLOGIE ET DE DOGMATISME

Eric Piolle est à la tête de ce bateau ivre d'idéologie et de dogmatisme. Interdit de se représenter par les statuts des Verts - ce qu'il ne pouvait pas de toute façon du fait de sa condamnation qui met en cause sa probité - il recherche un successeur potentiel obéissant et qui lui ressemble. Les noms de Simon Persico et d'Emmanuel Bodinier semblent de plus en plus compromis alors qu'il a par ailleurs cramé toutes ses adjointes au Maire en les contraignant à débiter des éléments de langage absurdes.

Dans ce climat, la montée associative et des citoyens grenoblois qui lui demandent de mettre un peu d'ordre et de cohérence dans le fonctionnement municipal tombe très mal. Car il n'en a plus les moyens.

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