CULTURE : L. LHEUREUX SE TORPILLE ELLE-MÊME

"De quoi encore un peu plus brouiller le message de la Ville concernant la culture. Car à trop vouloir opposer les institutions, on perd totalement le fil du projet. Qui n’apparaît du coup pas très clair". Clément Berthet (DL du 13/12/23) ne peut pas avaler telle quelle la grossière propagande municipale.

Lucille Lheureux, la calamiteuse adjointe (Verts/LFI) "aux cultures" (!) se torpille elle-même avec ses déclarations mensongères, ses approximations et ses revirements. Le journaliste est contraint de les relever en direct tellement c'est gros.

LA DIGNE SUCCESSEUR DE CORINNE BERNARD (Verts/Ades)

Elle est la digne successeur de Corinne Bernard, la précédente adjointe au Maire qu'il a fallu exfiltrer à la fin du mandat tant le désastre était établi. Pensant que l'impunité et la connivence vont se poursuivre, Lucille Lheureux assène des contre vérités dans le DL, à savoir que la ville est la seule à maintenir son soutien aux acteurs culturels, Etat, Région, département se désengageant et la Métropole refusant de s'engager.

ATTAQUE POLITICIENNE CONTRE LA MÉTRO

Cette dernière, dans laquelle les Rouge/Verts comptent... 7 vice Présidents n'étant pas compétente sur la culture, et le Grenoblois Pascal Clouaire étant le Vice-Président chargé de traiter la question. Une perfidie politicienne de Lucille Lheureux dans un ensemble assez pitoyable.

"EMBARRASSÉE " PAR LES QUESTIONS DE CLÉMENT BERTHET (DL)

Sur le retrait du département, Clément Berthet lui demande "des explications" : « Je n’ai pas d’exemple précis », a-t-elle répondu, "embarrassée", précise-t-il. Avant que Lucille Lheureux n'évoque "le Magasin" pour annoncer laborieusement que "seule la ville a maintenu son engagement pour le Centre national d’art contemporain".

LUCILLE LHEUREUX ET LE DÉPARTEMENT : TOUT FAUX

"Sauf que, après vérification, le Département finance toujours Le Magasin à hauteur de 125 000 euros par an. Une anticipation de 15 000 euros sur 2024 va même être débloquée afin d’aider la structure" tacle Clément Berthet.

D'ailleurs, il rappelle : "le Département ne cesse d’augmenter son budget alloué à la culture depuis 2015", et le même "Dauphiné", par la voix de Jean-Pierre Barbier, le président (LR) du département, note que le budget culture augmente de 44% en 2024 !

Bref, une bérézina.

UN DÉSERT SOCIOCULTUREL DANS LES QUARTIERS SUD

Pour le reste, la malheureuse comptait faire du buzz en distribuant... 200 000 € de subventions à des opérateurs culturels dans les quartiers sud. Rappelons, pour qu'on comprenne, que l'augmentation de 30 % des impôts rapporte 44 millions d'euros à la ville. Et que la majorité a municipalisé "La Cordée" à Villeneuve, fermé le Plateau à Mistral (où la salle municipale est occupée par les dealers) et qu'il n'existe plus d'action socio-culturelle et sportive soutenue à l'égard des adolescents. Clément Berthet s'est limité au budget culturel dont l'adjointe parlait.

ELLE RECONNAIT SON ÉCHEC AU THÉÂTRE MUNICIPAL

Mais le coup de théâtre concerne le Théâtre Municipal dont la municipalité reconnait enfin l'échec qu'elle niait avec sa parfaite mauvaise foi jusque là. Un nouveau projet sera présenté au Conseil Municipal en février prochain annonce Lucille Lheureux qui défendait l'ancien jusque-là, vantant l'accès de nouveaux publics...

PLUS ELLE A REPRIS EN MAINS, MOINS IL Y A DE SPECTATEURS

Clément Berthet rappelle ce que l'opposition, en particulier par la voix de Brigitte Boer, affirme au Conseil Municipal : plus la municipalité a repris en mains la programmation, plus elle a imposé son idéologie, plus elle a prétendu s'ouvrir à de nouveaux publics, plus le Théâtre a perdu des spectateurs.

"Avec 11 000 spectateurs en 2022-2023 pour les trois lieux contre 16 000 en 2018-1019 pour le seul Grand Théâtre, rue Hector-Berlioz, les recettes de billetterie sont en forte baisse" relève sobrement le journaliste. 635 000 € de recettes en 2014/15 à l'arrivée de nos Lumières pour tomber à 180 000 € lors de la dernière saison ! Malgré l'inflation....

11 000 spectateurs pour les 3 théâtres municipalisés la dernière saison contre 22 000 pour le seul théâtre municipal en 2014/15.

LES JOURNALISTES DE GAUCHE ONT DÉNONCÉ "LA MUNICIPALISATION FORCÉE"

Des journalistes aussi différents que Frédéric Martel (France Culture) ou Claire Moulène (Libération) ont dénoncé cette politique. Cette dernière fustigeait "la municipalisation forcée de théâtres, la suppression de têtes d'affiches, la gestion catastrophique du Centre d'art Contemporain, sans compter les coupes sévères infligées au Musée de Peinture et aux Musiciens du Louvre ou à la MC2, symbole de la décentralisation culturelle à la Malraux que Piolle veut enterrer " (Libération du 18/10/22) . Qualifiant Lucille Lheureux de "donneuse de leçons et interventionniste".

"NOTRE SUBVENTION EST MISE SOUS CONDITIONS"

L'adjointe au Maire le confirmait dans le quotidien de gauche : "Nous attendons de tout acteur soutenu qu’il se donne les moyens de progresser sur son empreinte écologique, sa mixité, son ouverture vers tous les publics". Un acteur local expliquant : "Notre subvention est mise sous conditions, nous sommes en permanence jugés, contrôlés". 

LES PROTESTATIONS MONTENT DE TOUTE PART

Alors qu'il part à la retraite, Guy Tossato, le Conservateur du Musée de Peinture n'a pas caché à mi-voix les difficultés rencontrées avec la municipalité. Par ailleurs les associations de défense du Patrimoine ne se laissent pas berner par la Tour Perret, "l'arbre qui cache la forêt. Malgré son label de « Ville d’art et d’histoire », Grenoble n’a plus d’élu dans ce domaine depuis 2022" (Le Journal des Arts) . Elles réclament elles aussi une rencontre avec le maire pour qu’un plan de sauvetage du patrimoine grenoblois puisse être établi de concert et sur le long terme.

LA PROSE DU VIDE ET DU MENSONGE CRÉE L'OVERDOSE

Mais la page du "Dauphiné " d'hier qui lui est consacrée est un tournant. Il n'est plus possible d'avaler sa prose du vide et du mensonge sans overdose. En arrivant comme d'habitude sans filet espérant la connivence, Lucille Lheureux a été totalement démasquée. Elle dit n'importe quoi.

LA RECONNAISSANCE DE L'ÉCHEC SUR LE THÉÂTRE EST UN TOURNANT

En reconnaissant l'échec municipal sur le théâtre, annulant d'un trait trois ans de discours ininterrompus défendant l'indéfendable, Lucille Lheureux fait plus que se tirer une balle dans le pied : elle se suicide en direct et finit comme Corinne Bernard par une longue agonie qui va durer jusqu'à la fin du mandat.

LUCILLE LHEUREUX NE NIE PLUS LA CONTESTATION

D'ailleurs, "l’action de la Ville est très critiquée dans le milieu culturel" constate Clément Berthet, et Lucille Lheureux ne le nie plus maintenant. Une avancée considérable qui démontre l'affaiblissement définitif de la municipalité. Mais "Quant à savoir si la nature des projets que la majorité soutient est liée à son idéologie", l'adjointe maintient ses dénégations que toute son action dément. 

MANQUE PLUS QUE L'AVEU SUR LA MAIN MISE IDÉOLOGIQUE

Encore un effort Camarade. Il reste un dernier maillon manquant pour libérer la chaine de la vérité. Le plus difficile a dénouer pour nos Rouge/Verts, dont c'est l'ADN : l'action sur la part disponible des cerveaux afin de les formater à leur main est leur première motivation. Le reconnaitre pour la culture serait un aveu difficilement soutenable.

LE COMPTE À REBOURS DE L'AVEU DÉMARRE EN FÉVRIER

Pourtant, les faits incontestables, les chiffres accablants, tout conduit à cette reconnaissance : avec le détricotage de ses propos, le virage à 180° annoncé sur le théâtre, Lucille Lheureux a mis la municipalité sur le toboggan et le lieu d'atterrissage ne fait pas de doute. Elle devra confesser qu'elle a voulu domestiquer la culture et qu'à l'issue l'aboutissement est une calamité. 

La seule question posée aujourd'hui n'est plus de savoir si elle le reconnaitra, mais quand : entre le moment, en février prochain, où elle admettra officiellement devant le Conseil Municipal qu'elle a conduit une politique détestable pour les théâtres, et la fin du mandat. Le compte à rebours de l'aveu est enclenché en février. Il ne nous reste qu'à attendre. 

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