STATIONNEMENT : LA MUNICIPALITÉ VEUT ENCORE SUPPRIMER DES PARKINGS

Le 15 février prochain, Gilles Namur, adjoint (Verts/LFI) à la fraîcheur (!) annoncera aux habitants la suppression du parking Mallifaud à l'angle des rues Mallifaud et des Déportés du 11 novembre 1943 : 86 places de parking seront supprimées. Elles s'ajouteront aux 1 200 places de stationnement supprimées par la majorité Rouge/Verte grenobloise depuis 10 ans.

 PLACES MENACÉES RUE PIERRE SÉMARD, Place de METZ, Valentin HAÜY, STRASBOURG...

Une quarantaine de places sont menacées également rue Pierre Semard en face de GEM à Europole. Sous prétexte de l'autoroute à vélos qui n'a pas du tout besoin de cette suppression pour exister. Il faut citer aussi les 100 emplacements de la place Valentin Haüy sous prétexte de l'extension de la Bibliothèque, les 70 stationnements de la place de Metz, les 22 places de la rue de Strasbourg. 

Il y a un projet de suppression d'un côté de la rue Thiers...

COURS DE LA LIBÉRATION : DES DIZAINES DE PLACES SUPPRIMÉES

Cours de la Libération, la municipalité use du prétexte de replanter les arbres qu'elle avait coupé (non remplacés depuis des années) pour supprimer plusieurs dizaines de places de stationnement. Dans un secteur qu'elle urbanise pourtant à outrance : toujours plus d'habitations, mais de moins en moins de places. 

V.FRISTOT  ( Verts/Ades) " IL N'Y AURA PLUS DE VOITURES "

En réalité, par son plan de circulation aberrant, par un prix du stationnement abusif - le plus cher de France - par des contrôles automatisés par caméras afin de multiplier les contraventions et par... la suppression du maximum de places de stationnement, nos Rouge/Verts entendent éradiquer la voiture. " Il n'y aura plus de voitures dans 20 ans"  avait prophétisé  Vincent Fristot ( Verts/Ades) en présentant le projet esplanade. Comme on le sait, nucléaire, agriculture... ils ne se trompent jamais .

Cours de la Libération, la municipalité profite de travaux de replantation d'arbres pour supprimer des places de stationnement. Evidemment sans avoir consulté personne.

LES UNIONS DE QUARTIER DEMANDENT UNE CONCERTATION

Dans un communiqué commun, les unions de quartier Rondeau-Libération et Foch-Aigle-Libération s'insurgent : "86 arbres manquants depuis plusieurs années vont enfin être plantés cette année. Mais la municipalité saisit cette opportunité pour supprimer de très nombreuses places de stationnement, inquiétant nombre de riverains. D’autant qu’en parallèle, la bétonisation du secteur se poursuit, comme on l’a vu avec l’opération Galtier de 150 logements, et comme on le voit avec les constructions futures dans les derniers jardins, îlots de respiration livrés à l’urbanisation (au 82, 95, 107 Cours de la Libération...). Les Unions de Quartier demandent la suspension de la suppression des places de stationnement tant qu’une véritable concertation n’aura pas été engagée avec les riverains. Les habitants du Cours de la Libération ne peuvent pas être la double victime de l’urbanisation et de l’absence de son accompagnement".

LE BIEN DU PEUPLE MALGRÉ LUI

Ce dogmatisme fou refuse de prendre en compte la diversité des situations. Le Grenoblois peut être à la fois usager des transports en communs, piéton, cycliste, utilisateur de trottinette et... parfois automobiliste. Chacun arbitre en fonction de ses nécessités et en intégrant les défis écologiques.

La responsabilité individuelle est insupportable à ces idéologues imprégnés de la culture selon laquelle il faut faire le bien du peuple malgré lui. Selon laquelle il existe une avant-garde révolutionnaire qui impose la voie.

LE PARKING DE DISSUASION DE L'ESPLANADE VOUÉ À DISPARAITRE

Le plus gros morceau est engagé à l'esplanade avec les 800 places d'origine qui sont appelées à disparaitre totalement. La réduction s'est déjà opérée avec quelques centaines de places supprimées. L'annonce d'un hypothétique parking silo à construire n'engage personne. La municipalité avait déjà promis une passerelle piétons sur l'Isère jamais financée.

IL MANQUE DÉJÀ 1500 PLACES DE STATIONNEMENT

Le parking de l'esplanade est l'un des parkings de dissuasion de la Métropole qui permet à ceux qui viennent travailler ou consommer à Grenoble sans pouvoir se déplacer autrement de stationner. Parking d'autant plus indispensable que, selon Sylvain Laval, le Vice-Président de la Métropole en charge des déplacements, il manque 1500 places de stationnement de parkings-relais avec la mise en place de la ZFE. Avant d'avoir supprimé le parking de l'esplanade !

LE COMMERCE PREMIÈRE VICTIME DE LA FERMETURE DE GRENOBLE

Les conséquences sur l'attractivité de la ville sont connues. Le commerce en est la première victime. Les rideaux tombent un par un. Les Rouge/Verts grenoblois donnent une image répulsive à la ville-centre dans la Métropole. Les habitants des 48 autres communes se sentent repoussés, exclus. Cela contribue à tendre les rapports. 

BRUNO DE LESCURE : "HARO SUR LA VOITURE DES PAUVRES"

De plus, comme l'a fait remarquer l'Union de Quartier Berriat, la courbe de motorisation n'a baissé que de 3,4%. Elle est sans rapport avec celle de la suppression du stationnement. Bruno de Lescure, son Président, avait lancé "haro sur la voiture des pauvres".

Elle impose sans aucune étude d'impact sur les conséquences économiques, sociales, d'emploi. Malgré leur responsabilité écrasante dans les reculs que nous subissons en matière d'énergie avec leurs campagnes anti-nucléaire, en matière de souveraineté alimentaire du fait de leur surenchère de normes, les élus Verts/LFI continuent de donner la leçon !

GRENOBLE NE PEUT PAS VIVRE EN AUTARCIE

La fermeture du chef-lieu du département produit des effets négatifs considérables. Grenoble ne peut pas vivre en autarcie. La culture des carottes devant chez soi ne suffira pas à répondre aux besoins. Tous les parkings qui permettent de tenir datent des municipalités Carignon : déjà à l'époque les opposants Verts refusaient le parking du Musée conçu avec la construction de celui-ci. Que serait la vieille ville sans ces 1000 places ?

UNE COHABITATION RAISONNÉE DES MODES DE DÉPLACEMENT

Comme le préconise le groupe d'opposition aujourd'hui avec Alain Carignon, la solution repose sur la cohabitation raisonnée des modes de déplacements. Bien entendu l'autopartage peut prendre une part plus importante pour les habitants de la ville intra-muros. Mais tous les visiteurs ou salariés ne peuvent pas se passer de la voiture. Tous les touristes ne se déplacent pas en train ou en autocar.

Les grenoblois doivent se mobiliser pour que la trajectoire vers la neutralité carbone et la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution, ne relèvent pas de l'écologie punitive et intègrent le réel et les résultats.

GRENOBLE EST DEVENUE LA PREMIÈRE POUR LES ILOTS DE CHALEUR

Si Grenoble, selon le CNRS, est devenue en 2023 première des grandes villes pour les ilots de chaleur, ce n'est pas  à cause des déplacements, mais de l'urbanisation intensive y compris des jardins. La municipalité se trompe et elle refuse de se corriger. L'automobiliste - d'ailleurs de plus en plus souvent occasionnel - ne peut pas être le supplicié expiatoire d'une situation à propos de laquelle il n'a aucune responsabilité.

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