RUE DE STRASBOURG : L’INTERDICTION DES VOITURES EN DEUX ÉTAPES

La dernière séance du Conseil Municipal a confirmé le devenir de la rue de Strasbourg et de la place de Metz : à terme les voitures seront interdites. Eric Piolle ne ment qu'à moitié : ce n'est pas lui qui le fera puisqu'il ne se représente pas, mais ses successeurs si ses amis sont réélus.

Alain Carignon l'a poussé dans ses retranchements puisqu'il répondait au leader de l'opposition que la piétonisation n'était pas dans les projets actuels et que les documents de la Métropole n'étaient pas contractuels, ils n'engageaient pas la ville.

DES BORNES AUTOMATIQUES POUR FERMER LA RUE

Si cette piétonisation n'est pas actée pourquoi installer des bornes automatiques de fermeture de la circulation à l'entrée de la rue de Strasbourg et au niveau de la place de Metz, a demandé en substance le Président du groupe ?

E. PIOLLE REFUSE DE S'ENGAGER

En effet pas besoin d'elles pour fermer ponctuellement la rue, la pose de barrières suffit. Les bornes ne sont posées que dans les zones piétonnes comme on le voit dans le secteur Notre-Dame. Au lieu de confirmer son affirmation en annonçant qu'il n'y aurait pas de bornes automatiques, Eric Piolle a refusé de répondre.

PLUS QU'À APPUYER SUR UN BOUTON

Alain Carignon a eu beau jeu de dévoiler la méthode choisie par la municipalité Piolle pour le secteur : mettre en place toutes les conditions de la piétonisation au sol, supprimer l'essentiel du stationnement (environ 70 places), les travaux s'achevant avant fin décembre 2025.

Trois mois après, si la famille politique d'Eric Piolle est reconduite aux élections municipales de mars 26, sa successeure n'aura qu'à appuyer sur un bouton pour fermer l'accès voiture. Ce ne sera même pas Eric Piolle qui l'aura fait !

Alain Carignon a poussé Eric Piolle dans ses derniers retranchements dans le dossier de l'aménagement Strasbourg/Place de Metz.

ENDORMIR LA GALERIE

Afin d'endormir la galerie, la veille de la manifestation, le vendredi 13 octobre, il va même jusqu'à remettre la médaille de la ville à Bernard Mure-Ravaud et à Christel-Jacques Moiroud, les chevilles ouvrières de la "Descente des Alpages", cette superbe manifestation populaire qu'ils ont créée et qui est entrée dans l'ADN de la ville.

LA MUNICIPALITÉ PASSE PARTOUT EN FORCE

En décrivant le processus choisi par la municipalité pour arriver à ses fins et "casser ce qui marche", Alain Carignon a démonté le mécanisme et alerté les habitants du quartier et les commerçants. En rappelant qu'étant passée partout en force (place Notre Dame, Cours Berriat, place aux Enfants...) la municipalité affaiblie préférait avancer masquée et procéder en deux étapes. Pour faire confiance en la parole de Piolle, celui-ci devrait donner des gages.

En refusant de se priver des moyens lourds de piétoniser, il démontre son intention réelle.

POUR SES EX AMIS, IL EST "LE JÉRÔME CAHUZAC DES VERTS"

D'autant que depuis que les 7 élus de sa majorité qu'il a exclu confirment qu'Eric Piolle ne se gêne pas pour mentir effrontément ,le traitant de "Jérôme Cahuzac" des Verts capable de mentir les yeux dans les yeux de la caméra, il est de plus en plus difficile de le croire sur parole et qu'il va faire rue de Strasbourg la politique opposée qu'il impose partout.

POUR LES ROUGE/VERTS, LE QUARTIER EST UNE INDÉCENCE

Car pour les rouge/verts, ce quartier est une indécence : on y consomme notamment grâce au passage d'une clientèle extérieure - mais pas que -, les habitants en sont satisfaits car ils peuvent accéder à leur domicile et bénéficier de tous les commerces et artisans de qualité à proximité, maintenant un bon niveau de vie. Bref il résiste à la paupérisation générale imposée à la ville, même si en matière de propreté et de tags, il "progresse" régulièrement.

FAIRE PASSER LES VOITURES RUE TARTARI ET PLACE D'APVRIL

Au passage, les élucubrations municipales consistant à fermer la place de Metz à la circulation pour faire passer les voitures rue Charles Tartari, devant l'école St Joseph, place d'Apvril pour rejoindre la seconde partie de la rue de Strasbourg par la rue Beyle-Stendhal est une aberration.

Le seul objectif de ce circuit labyrinthique étant de décourager l'automobiliste afin de pouvoir justifier un peu mieux ensuite la piétonisation totale.

LA DÉCISION DÉPEND DES GRENOBLOIS

Les données sont donc connues par tous. Si la Métropole donne suite aux désidératas de la municipalité Piolle, avant le 31 décembre 2025, le quartier sera organisé pour être totalement piétonnisé mais bénéficiera encore du passage voitures avec des interruption temporaires limitées à trois mois des élections municipales.

En mars 2026, si Eric Piolle parvient à faire élire celle qu'il aura désignée, celle-ci n'aura qu'un mot à dire pour que l'interdiction des voitures soit effective. Une fois de plus la décision n'est pas à l'hôtel de ville, mais chez les grenoblois. Elle dépend de leur vote.

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